samedi 18 mai 2024

Pauvre France et sa politique pourrie jusqu’à l’os ou ses politiciens de tous bords tournent comme des satellites autour de dirigeants réélus en lice par des électeurs citoyens gogos incurables !?

 

Jérôme Guedj : « Avec Mélenchon, la baston va être sans pitié » !?

ÇA RESTE ENTRE NOUS. Le député socialiste, cible d’attaques de la part de l’Insoumis en chef, veut ouvrir une nouvelle étape de la Nupes. Explications autour d’une salade gersoise.

Par Michel Revol

Publié le 18/05/2024 à 08h00

*      Jérôme Guedj est fatigué. « Il faut que je breake pendant quelques jours, j'en ai vraiment besoin. » La séquence, raconte le député socialiste, a été éprouvante. Assis sur une banquette de tissu rouge du Concorde, une brasserie proche du Palais-Bourbon, il raconte ces dernières semaines en attaquant sa salade du Gers.

De toute façon cette élection n’est pas nationale et ne concerne que les 27 pays de l’Union Européenne (simplement peut être une protestation contre notre gouvernement « macronien » et encore pas sur car beaucoup de français n’y comprenne rien ou s’abstiendront !?

Il y a, d'abord, cette manifestation au Trocadéro, le 7 avril, pile six mois après les attaques terroristes du Hamas en Israël. Guedj s'y rend, comme les quelques milliers de personnes présentes, pour exiger la libération des otages. Mais, invité à dire quelques mots sur le podium, il est sifflé par une partie de la foule et conspué par le député Meyer Habib, fervent soutien de la cause israélienne. Jérôme Guedj est, aux yeux de pas mal de militants présents ce jour-là, trop à gauche, trop lié à la Nupes, trop ami avec Olivier Faure qui vient de demander l'arrêt des livraisons d'armes à Israël – ce que Guedj réprouve. « J'en rajoute moi-même, dit-il d'un ton un peu las, car je demande la protection des civils palestiniens ! »

Blessure

Puis, dans un basculement ironique, Guedj devient trop israélien, trop à droite, trop opposé à la cause palestinienne. L'attaque vient cette fois de la gauche radicale. Jérôme Guedj a eu le toupet, encore une fois, de faire preuve d'un peu d'esprit critique : lors d'une émission de radio (dont il ne se souvient même pas le nom), il regrette le logo apposé au bas d'une affiche annonçant un meeting de Mélenchon – interdit – à l'université de Lille. Ledit logo montre la Palestine d'un seul bloc, sans mention des frontières séparant Gaza et la Cisjordanie d'Israël. Mélenchon réagit au quart de tour : il accuse Guedj d'avoir été à l'origine de l'interdiction du meeting. Le leader Insoumis ne s'arrête plus. « Il me traite de “lâche”, de “délateur”. Il me met une cible dans le dos », énumère Jérôme Guedj, qui n'en revient toujours pas.

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L'acrimonie mélenchonienne culmine quelques jours plus tard. Dans une note de blog, Mélenchon écrit que Jérôme Guedj « s'agite autour du piquet où le retient la laisse de ses adhésions », l'accusant d'avoir « renié les principes les plus constants de la gauche du judaïsme en France ». L'allusion transpire l'antisémitisme. Guedj en est blessé. « Pour la première fois dans le débat politique, quelqu'un me ramène à ma judéité », confie celui qui ne se définit que comme universaliste.

L'attaque mélenchonienne est cruelle, car en partie personnelle. Les deux hommes ont été proches, il y a de ça une vingtaine d'années, Mélenchon considérant Guedj comme une sorte de fils spirituel et politique. Le lien est désormais défait, irrémédiablement. Jérôme Guedj ne veut pas répondre à Mélenchon sur le terrain de la religion. « Il n'attend que ça », prévient-il. Mais l'épisode sert le député socialiste. La preuve : il a contraint le Premier secrétaire du PS à le soutenir, donc à rallier sa position, celle d'une impossible alliance avec Jean-Luc Mélenchon. « Ce qu'a dit Olivier, c'est costaud », salue Guedj, encore satisfait de la déclaration d'Olivier Faure à la radio, écartant tout accord avec Mélenchon.

Avenir

À grands coups de fourchette dans sa salade gersoise, Jérôme Guedj raconte comment il se taille une place, centrale, au PS. C'est lui qui, le premier, prévient dès le 8 octobre que l'alliance de la Nupes est en sursis. Il raconte que, le matin de l'attaque du Hamas, le 7 octobre, il rédige un message expliquant à ses partenaires de l'alliance qu'il va falloir peser ses mots, l'affaire semble sérieuse. Il ne sait plus trop pourquoi mais il n'enverra jamais le message.

 Jérôme Guedj, cible et symbole de l'acharnement de Jean-Luc Mélenchon

LFI, de son côté, dégaine sans prévenir ses alliés : le groupe parlementaire publie un communiqué que Guedj récite par cœur, sept mois plus tard. Un texte, « signé par Danièle Obono », dit-il, qui évoque « l'offensive armée de forces palestiniennes » dans un contexte « d'intensification de la politique d'occupation israélienne à Gaza […] ». En gros, Israël l'a bien cherché. Le communiqué entraînera un moratoire de la Nupes, c'est-à-dire la fin des réunions hebdomadaires entre députés du PS, du PCF, des écologistes et de LFI.

Guedj a donc fait évoluer par deux fois son parti : après le 7 octobre, puis fin avril 2024 en pesant pour exclure Mélenchon d'une future alliance. « Dans les deux cas, il y a du Guedj », se marre-t-il. Il s'agit désormais de réfléchir à l'avenir. Celui de la salade gersoise est bouché : Guedj a presque tout englouti. Il reprend. Ses idées sont à peu près claires. D'abord, les européennes. Jérôme Guedj a toujours été fidèle à son parti, même quand Mélenchon l'a quitté pour fonder le Parti de gauche alors que les deux hommes étaient encore proches, en 2008. Il souhaite donc, évidemment, un joli score à Raphaël Glucksmann, mais point trop n'en faut : une victoire écrasante sur les autres formations de gauche pourrait être contre-productive. « Il ne faut pas remplacer une hégémonie [celle de LFI] par une autre [celle du PS] », dit-il.
 

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Guedj veut en effet que les partis de gauche, hors la frange mélenchoniste de LFI, discutent entre égaux et s'allient après le scrutin européen. Il le dit depuis longtemps, le défi est à ses yeux de trouver quelqu'un de « plus désirable » que Mélenchon pour défier Marine Le Pen, qu'il voit comme beaucoup au second tour de 2027. Dans ce but, une seule solution à ses yeux : une primaire de toute la gauche, hors Mélenchon, fondée sur un projet commun à tous les candidats.

Il faut trouver quelqu’un de plus désirable que Mélenchon.Jérôme Guedj

De la Nupes, il veut bien garder une dimension : la radicalité. N'a-t-elle pas permis au PS de s'affirmer à nouveau comme un Parti de gauche ? « Il ne faut pas passer par-dessus bord le discours de radicalité. Il faut garder l'esprit de la Nupes, voire son programme, mais sans la conflictualisation ni l'incarnation actuelle », résume Guedj. Mais encore ? Il a sa petite idée, qu'il expose en attendant son café : « On peut être radical sur les questions économiques, sociales ou écologiques tout en étant intransigeant sur les valeurs républicaines, régaliennes et de laïcité. Cette ligne n'existe pas, elle peut gagner. » On croirait entendre un discours de candidat au prochain congrès du PS, en 2025, voire à la primaire présidentielle de la gauche qu'il vient de promouvoir. Quand on lui demande s'il y pense, il ne dit pas non.

Baston

La ligne défendue par Jérôme Guedj a déjà existé : c'était celle que défendait Jean-Luc Mélenchon lorsqu'il était au PS, voire quelques années après. Le député PS la connaît bien, qui a milité à ses côtés au sein de l'association Pour la république sociale, créée en 2004 par Mélenchon pour, précisément, replacer les valeurs républicaines au cœur de l'union des gauches. Le leader Insoumis est désormais en guerre contre tout ce qui ressemble à un socialiste, surtout s'il s'appelle Jérôme Guedj. « La baston va être sans pitié », prévient l'élu de l'Essonne. Qui, finissant son café, cherche sur son smartphone un billet de train pour le week-end de pont. La séquence a été usante, la prochaine devrait l'être aussi, autant prendre des forces.

Hélas quand on n’a plus rien à dire de nouveau comme Jérôme Guedj ce député ex PS de cette gauche moribonde en déconfiture devenue un temps NUPES car dans la France des électeurs gogos qui n’y comprennent plus rien et qui restent quand ils vont voter enfin ceux qui le font on change périodiquement les noms des partis ringards de ces classes politiques de tous bords hyper médiocres pour faire croire aux changements qui n’arrivent jamais et ses Français lambda en plus naïfs et gogos revotent à l’élection présidentielle pour les mêmes depuis + de 40 ans et l’après mitterrandisme qui fut aussi un échec avec les mêmes erreurs ?!

Donc avec ce manque d’idées persistantes on recommence avec ce député à agiter l’épouvantail de ce vieux politicien usé avec sa LFI (France Insoumise) J.L.MELENCHON ex PS devenu extrême gauche qui n’est même pas élu mal élevé et irrespectueux à ces heures quand il est en crises d’aboyeur de foire déjanté ?!

Il n’y a qu’en France que l’on peut voir cela dans notre pays hyper libre et démocratique ou on peut faire les pires âneries depuis des lustres dans cette Veme république de 1958 usée gaullienne ou les Français en plus on rejeté son createur comme un klenex usé et qui depuis sont mal gouvernés et même pire semble-t-il avec le dernier en lice qu’ils ont réélu en plus comme un faux monarque pseudo totalitaire car on lui a donné trop de pouvoir qu’il utilise mal ( quand il le fait ce qui n’est pas souvent ) on vient d’en avoir l’exemple avec la Nouvelle Calédonie car avec un président gouvernant mal et ne nous protégeant pas en fait dans ce monde devenu instable et même dangereux ?!

Avec des Français si naïfs qui avalent tout en râlant vociferant ce qui est lamentable improductif et pas à l’honneur de notre France pour ceux qui l’aiment encore comme moi vieux citoyen !?

JDeclef 18/05/2024 10h40

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