L’idée comme l’image de
Sciences Po se trouvent aujourd’hui dégradées » (Oui et alors quand on se
regarde le nombril un peu comme notre président qui donne le mauvais exemple il
faut s’étonner de rien !?)
TRIBUNE. Un
collectif apartisan d’étudiants de Sciences Po défend la liberté d’étudier
et la liberté d’expression au sein de l'école, qui n’a plus cours aujourd’hui.
Publié le
01/05/2024 à 12h35, mis à jour le 01/05/2024 à 13h43
Sciences
Po Paris est, depuis quelques semaines, le théâtre de manifestations de
soutien à Gaza. © JEANNE ACCORSINI/SIPA
Les multiples entraves à notre liberté
d'étudier, la multiplication des propos dégradants, des pressions, des
intimidations et le climat délétère dans et autour de notre école nous
obligent, nous étudiants apartisans et attachés aux valeurs de Sciences Po, à
nous exprimer. Dès le blocage du bâtiment historique du 27 rue
Saint-Guillaume, certains étudiants ont commencé à s'insurger sur les
groupes de promotion (moyens privilégiés de la communication entre les
étudiants) pour critiquer le modus operandi du groupe activiste qui avait
bloqué l'IEP.
À Sciences Po, le débat n'a plus cours
Nous avons également le sentiment que le débat nous a été confisqué, et
n'appartient désormais plus qu'aux personnes très engagées politiquement, voire
à des personnes en dehors de Sciences Po. Le débat n'a aujourd'hui plus cours,
il faut être avec ou contre, soutenir jusqu'au bout en dépit des dérapages
multiples ou alors se voir irrémédiablement reléguer au rang de « suppôt
du pouvoir » ou « d'opérateurs intellectuels de l'État ». Faire
un pas, vouloir discuter, nuancer, prendre de la hauteur, c'est se condamner à
être dans le camp du mal.
L'honneur perdu de Sciences Po
Paris
L'appréhension avant de s'exprimer sur un sujet témoigne de la sérénité
inexistante des débats, nombreux sont les élèves ayant affirmé leur réticence à
l'idée de participer à cette tribune, non par désaccord, mais pour ne pas faire
de vague et voir son nom associé à une étiquette qu'il ne fait plus bon porter
à Sciences Po : la nuance. Le courage de la modération, la volonté de
débattre en partageant la même définition de mêmes objets scientifiques ou
politiques n'est plus la question qui rythme la vie des étudiants.
Par ailleurs, l'idée comme l'image de notre
institution se trouvent aujourd'hui dégradées. Or, nous nous accrochons
encore à la représentation d'un Sciences Po d'ouverture et de rigueur
académique, qui était la raison première de notre candidature ; et nous
voulons préserver la qualité de sa formation intellectuelle, qui sera notre
porte de sortie vers le monde professionnel. Mais l'image comme l'idée, si l'on
ne s'exprime pas rapidement, finiront comme les murs du 27 rue
Saint-Guillaume : taguées, dégradées.
Retrouver la possibilité d'un débat serein
En écrivant cette lettre-pétition, nous voulons reprendre
notre droit de porter ce qu'est Sciences Po : une école de sciences humaines
censée favoriser le débat, permettre la réflexion et l'exercice de l'esprit
critique. Nous tenons à rappeler que nous sommes un groupe apartisan, et
que nous ne souhaitons aucune réappropriation politique. De façon plus
importante encore, nous condamnons d'une seule voix les exactions commises par
le Hamas comme par le gouvernement de Netanyahou au même titre que nous
condamnons depuis toujours le racisme, les actes antimusulmans et antisémites.
Mais nous voulons pouvoir discuter de ces exactions, pour les comprendre et
pour les combattre.
Alain
Fuchs : « Ce qui se passe dans les universités américaines est très
préoccupant »
Plus encore, nous craignons plus que tout que ces actes que nous combattons
n'aient lieu au sein de notre institution. Et dans ce combat, nous ne pouvons
collectivement rester sourds à la peur croissante qu'expriment certains
étudiants de confession juive. Nous sommes des juristes, des politistes, des
chercheurs, des décideurs, des journalistes en devenir et nous voulons en
appeler au bon sens de chacun en rappelant que l'exercice de ces fonctions
appelle à la plus grande rigueur scientifique, et à un recul dont nous n'avons
plus aujourd'hui le luxe.
*Collectif apartisan d'étudiants de Sciences Po issus de diverses
formations académiques et de différentes sensibilités politiques pour la
liberté d'étudier et la liberté d'expression à Sciences Po.
Première
observation : Je me fiche de ces jeunes gonflés d’orgueils mal placés qu’ils
ne méritent pas et qui veulent en plus donner des leçons qu’ils devraient déjà commencer
à apprendre dans ces écoles prestigieuses qu’ils dénigrent alors qu’ils ont la chance
d’y étudier ?!
Deuxième
observation plus orientée vers les directions de ces établissements et leurs directeurs
pleutres semble-t-il qui ne savent plus canaliser ces trublions d’une incorrection
haute gamme !?
SIENCES
PO : Ce n’est pas plutôt « Sciences BO BO » pour jeunes friqués
qui devraient donner l’exemple du respect aux autres car souvent nés de parents
fortunés pas tous bien sûr mais quand même ?!
Moi
bien sur je suis âgé et à l’époque de cette guerre coloniale magrébine des
années 60 je n’avais pas de question à me poser (sans choix) car en Algérie j’avais
un uniforme sur le dos par la conscription obligatoire !?
Jdeclef
01/05/2024 14h25CLP
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On ne pouvait pas espérer mieux de ces modérateurs DU POINT et leur rédaction inféodée au pouvoir en place d'ailleurs cela confirme par cette censure arbitraire moyenâgeuse pourquoi notre pays va si mal d'ailleurs j'aurais honte si j'étais journalistes Du Point de faire cette tache de censure au XXI eme siècle dans notre pays ou la liberté d'expression droit inaliénable est inscrit dans notre constitution !?
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