jeudi 23 mai 2024

Les Français lambda sont bêtes à manger du foin dans des râteliers vides car beaucoup peut être sont devenus ignorants par un manque d’éducation que les gens de ma génération avaient encore mais comme l’état et son éducation nationale ne fait plus rien en édulcorant l’histoire de notre pays si riche historiquement dans nos écoles collèges ou mêmes universités çà ne peut s’améliorer car gâché par de la mauvaise politique politicienne quand elle existe mais avec notre président actuel il n’y en a même pas alors !?

 

Vladimir Poutine célébrant le 79e anniversaire de la victoire sur les nazis à Moscou, le 9 mai 2024. L'Europe veut-elle se défendre face à la Russie ? © Mikhail Metzel / Sputnik / via Reuters

La tentation européenne d’exister

L’ÉDITO D’ÉTIENNE GERNELLE. En 1956, Cioran décrivait la propension au renoncement, la couardise des vieilles nations. Face à la rage poutinienne, l’Europe finira-t-elle par réagir ?

Par Étienne Gernelle

Publié le 23/05/2024 à 06h20

Avons-nous envie de nous défendre ? Chaque semaine qui passe ne fait qu'amplifier le spectaculaire décalage entre la rage poutinienne de mettre au pas l'Ukraine – coupable de s'être tournée vers l'Ouest – et la prudence ouatée de l'Europe, où l'on s'interroge longuement, avant toute initiative, sur le risque « d'escalade ».

La clé de cette mystérieuse aboulie européenne se trouve peut-être dans un étonnant livre publié en 1956 par Emil Cioran : La Tentation d'exister. Violent et parfois crépusculaire, l'écrivain roumain réfugié en France y décrivait ses « réflexes flageolants », sa propension au renoncement : « Si tous les peuples en étaient au même degré de fossilisation, ou de couardise, ils s'entendraient aisément : à l'insécurité succéderait la permanence d'un pacte de lâches… Miser sur la disparition des instincts guerriers, croire à la généralisation de la décrépitude ou de l'idylle, c'est voir loin, trop loin. L'utopie, presbytie des vieux peuples. »

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Les Européens ne croient-ils plus au tragique ? « Le “bonheur” les tente », suggérait Cioran, qui se lança même dans une analyse détaillée par pays, de l'Allemagne à l'Espagne, en passant par le Royaume-Uni. Sur la France, son jugement est d'une rare cruauté : « Si l'idéal du bien-vivre (manie des époques déclinantes) l'accapare, l'obsède, la sollicite uniquement, c'est qu'elle n'est plus qu'un nom pour une totalité d'individus, une société plutôt qu'une volonté historique. Son dégoût de ses anciennes ambitions d'universalité et d'omniprésence atteint de telles proportions qu'un miracle seul pourrait la sauver d'une destinée provinciale. »

Un « conciliabule de spectres »

Cioran décrit le désarroi des anciennes puissances dominantes, mais aussi celui d'États plus petits, rabougris dans leur ultranationalisme (perversion à laquelle il céda lui-même dans sa jeunesse) : « Que leur reste-t-il ? La résignation à eux-mêmes, puisque, hors d'eux, il y a toute l'Histoire dont ils sont précisément exclus. Leur nationalisme, qu'on prend pour de la farce, est plutôt un masque grâce auquel ils essaient de cacher leur propre drame, et d'oublier, dans une fureur de revendications, leur inaptitude à s'insérer dans les événements. »

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Fait de ces deux bois, le Vieux Continent se tâte toujours sur l'Ukraine. Il n'a pas décidé si la cause de Kiev était d'abord la sienne ou celle de l'Amérique… Cioran encore, sur l'Europe : « Réfractaire à toute forme d'excès, à toute forme de vie, elle délibère, elle délibérera toujours, même après avoir cessé d'exister : ne fait-elle pas déjà l'effet d'un conciliabule de spectres ? »

L'espoir d'un réveil

Il est vrai que la fameuse « économie de guerre », formule tant rabâchée, reste largement à l'état de concept. Au-delà même de l'enjeu ukrainien, l'économie – tout court – de l'Europe ne donne pas tout à fait l'impression que celle-ci se hisse à la hauteur des chocs de puissances qui caractérisent l'époque. Dans un éditorial publié le 19 mai, le Financial Times remarque que les résidents de la zone euro travaillent « substantiellement » moins que ceux des États-Unis et que cela la handicape sérieusement. Le FT cite d'ailleurs une note récente de la Banque centrale européenne, laquelle précise que, à la fin de 2023, la durée de travail moyenne par trimestre y était chez nous inférieure de cinq heures à celle d'avant la pandémie, ce qui représenterait selon elle un manque équivalant à 2 millions d'emplois à plein temps à l'échelle de la zone euro.

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Un endormissement généralisé ? Cioran entrevoyait toutefois, en 1956, le scénario d'un réveil : « Tout n'est pas perdu : restent les barbares. D'où émergeront-ils ? Il n'importe. […] À nous humilier, à nous piétiner, ils nous prêteront assez d'énergie pour nous aider à mourir, ou à renaître. »

Il semble que ni les chars de Poutine, lancés à la conquête de l'Ukraine, ni ses trolls, missionnés pour véroler notre débat démocratique, n'aient – pour l'instant – suffi à provoquer une réaction d'orgueil à la mesure du défi. Mais, si même Cioran, parfois considéré comme le pape des sceptiques, l'envisageait, pourquoi pas nous ? 

Malgré nos histoires anciennes (mais pas tant que çà en fait) avec nos guerres mondiales 14/18 et 39/45 mais Européennes au départ devenues mondiales avec nos allies les USA ex colonie britannique qui ont obtenu de l’Angleterre leur indépendance en 1796  mais aidé avant par les Français sous Louis XVI qui ont combattu ces anglais avec LAFAYETTE et après pour nous avoir fait notre révolution en 1789 en guillotinant ce roi pas si mauvais mais qui a payé pour une monarchie détestée par le peuple !?

Tout cela pour enchainer après sous différents régimes dont certains totalitaires sous la terreur avec notamment l’épisode de ROBESPIERRE apprenti dictateur ou la guillotine tournait à plein régime et ensuite basculant vers les Empires NAPOLEONIENS tout aussi totalitaires mais surtout puissant par ce Corse qui a modernisé notre pays et après Napoléon III qui a profité de la révolution industrielle mondiale et son empire colonial qui a prospérer jusqu’à nos guerres mondiales et après avec ces nouveaux USA sauveur mais après pas impérialistes et après nos différentes défaites coloniales et mondiales jusqu’à la libération et notre Veme république de 66 ans usée actuelle médiocre par leurs contenus politiques et des dirigeants et politiciens Français nuls hors de Gaulle qui a essayé de renouveler par cette Veme république devenue présidentielle par le suffrage universel par l’élection de son chef d’état par le peuple démocratiquement !?

Et maintenant on régresse avec ce nouveau jeune président frais moulu élu par défaut à cause de son prédécesseur qui n’a pas voulu se représenter qui a fait pschitt qu’on a réélu en plus bien à l’image de ces prédécesseurs tout aussi désespérants qui regardent la France sombrer à cause des Français eux-mêmes incurables !?

Moi qui aie connu de GAULLE qu’ils ont jeté et ces présidents qui ont brillés par leurs incompétences je ne peux croire à rien de nouveau de la part des Français lambda !?

Jdeclef 23/05/2024 14h46

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