NOTRE MINET PETIT BIQUET BEAU PARLEUR DEPASSE PAR LES EVENEMENTS
La Nouvelle-Calédonie,
le « Caillou »
dans la chaussure de Gabriel Attal qui s’est perdu comme son patron notre président
devenu de plus en plus inutile !?
LA LETTRE DU
PALAIS. Longtemps domaine réservé de Matignon, le dossier fut transféré en 2020
au ministère des Outre-Mer, puis à Beauvau. Le Premier ministre fait face à un
dilemme : doit-il reprendre la main ?
Publié le
17/05/2024 à 13h00
Le
Premier ministre français, Gabriel Attal, prononce un discours après le conseil
de défense au palais de l'Élysée à Paris, le 16 mai 2024, après trois nuits
d'affrontements dans le territoire français du Pacifique de la
Nouvelle-Calédonie, touché par des émeutes. © Witt
Jacques / Witt Jacques/Pool/ABACA
Les accords de Matignon sont signés le
26 juin 1988. Michel Rocard est Premier ministre et Gabriel Attal, lui, n'est
même pas né. Le compromis trouvé entre les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie et
les loyalistes met fin à la guerre civile. Trente-six ans plus tard,
et alors que l'Assemblée nationale vient de voter le projet de loi de réforme
constitutionnelle élargissant le corps électoral du territoire, l'archipel
du Pacifique s'est à nouveau embrasé.
Nouvelle-Calédonie :
« L'histoire se répète tragiquement, et c'était prévisible », selon
le négociateur de l'accord de 1988Quatre mois après sa prise de
fonction marquée par la contestation des
agriculteurs, voilà Gabriel Attal qui a fait de l'autorité un marqueur
politique rattrapé par les violences et mis au défi de rétablir l'ordre. Le
chef du gouvernement se retrouve aussi fortement incité à reprendre le
dossier en main : domaine réservé de Matignon jusqu'à la crise sanitaire
de 2020, la Nouvelle-Calédonie a depuis été gérée par Sébastien Lecornu au
ministère des Outre-Mer puis par Gérald Darmanin à Beauvau.
Ce dernier s'est rendu à sept reprises sur le « Caillou » et
maîtrise parfaitement les enjeux. Mais il est suspecté d'avoir trop pris
parti pour la cause loyaliste. « Darmanin s'est abîmé, il a repris,
au cours des débats parlementaires sur le projet de loi, des amendements portés
par des loyalistes », griffe un familier du pouvoir. Quant à Lecornu,
« c'est lui qui a organisé le premier référendum, donc il porte une part
de l'échec ». « On paye le prix du courage, celui d'avoir fait
avancer les choses et d'arriver au moment du terme du processus »,
observe-t-on en haut lieu, où l'on compare les pillages à ceux des émeutes de
juillet dernier dans les quartiers.
Homme neuf
Sur ce terrain miné, Gabriel Attal apparaît, lui, comme un homme neuf.
« Il est totalement vierge. Sa neutralité, c'est un avantage »,
souligne l'un de ses proches. Dépourvu de tout passif vis-à-vis de ce
territoire, où il ne s'est encore jamais rendu, le Premier ministre peut en
effet partir d'une feuille blanche, un atout dans ces circonstances. Le
président, qui s'est, lui, beaucoup investi, le pousse à monter au front. Il a
d'ailleurs apprécié sa prise de parole à l'issue du conseil de défense, jeudi.
« Le sujet est tellement émotionnel qu'un changement d'acteur peut avoir
des effets positifs », encourage un proche du chef de l'État. Les anciens
Premiers ministres qui s'étaient engagés sur la question – Jean-Marc Ayrault,
Manuel Valls puis Édouard Philippe – se sont aussi exprimés en faveur d'une
reprise en main par Matignon. Tout le monde l'attend, donc, mais il y a
beaucoup de coups à prendre.
Matignon reprendra la main s’il y a une
pertinence et une efficacité.
Pour l'heure, les équipes du chef de gouvernement temporisent. Priorité au
retour à l'ordre, « puis Matignon reprendra la main s'il y a une
pertinence et une efficacité ». Gabriel Attal doit recevoir le comité de
liaison, dont les présidents des deux chambres parlementaires, Yaël Braun-Pivet
et Gérard Larcher, ce vendredi en fin de journée. Ensuite, conformément à la
demande du chef de l'État, il consultera les parties prenantes, en tandem avec
Gérald Darmanin. Un déplacement sur place, si les émeutes prennent fin, est sur
la table. « Il doit faire comme le coup des bottes de foin pendant la
crise agricole. Il n'a pas d'autre choix que d'y aller »,
argue un communicant de l'exécutif. « Une initiative politique »
est aussi à l'étude.
Faux pas
En pleine campagne électorale, l'exercice est à double tranchant. Le moindre
faux pas lui serait probablement préjudiciable au moment où, dans la
majorité, certains lui font grief de se tenir prudemment à l'écart des dossiers
compliqués (comme celui sur la Corse).
« Les dossiers compliqués ? Gabriel Attal connaît ! On rappelle
qu'il a pris l'éducation par la face nord et qu'il a mené plus de
trente-cinq heures de négociations avec les syndicats pendant la crise
agricole », balaie un soutien du Premier ministre.
Gabriel Attal, un fonceur à
Matignon Pas question non plus de laisser dire que le trentenaire
macroniste ne connaîtrait rien au territoire. Son entourage fait savoir qu'il
connaît des interlocuteurs notamment de la société civile sur place. « Il
a des personnes-ressources et toutes les expertises sont bonnes à
prendre. » Emmanuel Moulin, son directeur de cabinet, connaît bien le
sujet. Celui d'Emmanuel Macron, Patrice Faure, ancien haut-commissaire de la
République en Nouvelle-Calédonie, encore plus. Ce vendredi, Gabriel Attal devait
déjeuner avec son prédécesseur Édouard Philippe.
« Ce qui compte, c'est l'écoute et le dialogue. Cela tombe bien :
ce sont des qualités chères au Premier ministre », relève un habitué de
Matignon. En 2017, un ancien préfet de la zone avait briefé Édouard Philippe en
ces termes, avant un voyage sur place : « Surtout, quand vous
arrivez, vous vous taisez. Vous écoutez les palabres, vous optez pour une
posture d'humilité. »
Le dernier Premier ministre qui a essayé de
sauver un dossier de Gérald Darmanin s’appelle… Élisabeth Borne.Un député
Au Parlement, certains militent à l'inverse pour que ce soient les deux
présidents de chambre, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, qui reprennent un
cycle de dialogues avec les responsables locaux. Ou bien une personnalité
qualifiée. « Pour Attal, le ticket d'entrée est trop élevé pour reprendre
le dossier du jour au lendemain. C'est très complexe. Tout le monde le
sait », évacue un député qui s'est déjà rendu sur place. « Et puis il
faut rappeler que le dernier Premier ministre qui a essayé de sauver un dossier
de Gérald Darmanin s'appelle… Élisabeth Borne, avec la loi
immigration. Je suis certain qu'il a cette référence en tête. »
Un fin connaisseur des outre-mer rappelle par ailleurs que la
Nouvelle-Calédonie « est un sujet présidentiel avant tout, puisque lié à
la souveraineté de la France et à la cohésion du pays ». Et qu'il faut
« sortir d'une vision très institutionnelle et technique ». Un
nouveau casse-tête pour l'exécutif.
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Si ATTAL notre petit minet
bon chic bon genre inféodé à son patron de même acabit croyait à une sinécure
ce poste de 1er ministre il s’est trompé lourdement car les réglements
de problèmes de nos ex colonies ou territoires TOM qui sont du ressort de
MATIGNON en principe et donc du chef du Gouvernement !?
Il a commis une 1ere erreur peut-être
parce qu’il n’a pas les épaules assez larges d’envoyer en 1ere ligne
le ministre de l’intérieur qui lui a réagi car étant habitué à régler diverses émeutes
dans des situations tendues mais a forcé indirectement le président à déclarer
l’état d’urgence totalitaire réduisant les libertés de ce territoire et de sa population
ce qui est grave et qui bien sûr a déclenché le tollé des oppositions
habituelles déjà présentes !?
Bien sur il va se déplacer
maintenant ce bon petit ATTAL mais un peu tard tout en passant ce bébé
encombrant caledonien au président du SENAT LARCHER et la présidente de l’ASSEMBLEE
NATIONALE YAEL BRAUN-PIVET ?!
Tout cela ne fait que
confirmer la mauvaise gouvernance du président de la république le 1er
responsable pas sa loi constitutionnelle pour cette NOUVELLE CALEDONIE déclarée
trop vite alors qu’il avait le temps de la négocier avec les indépendantistes
et Kanaks et son gouvernement et avec cette « macronie » de pattes
cassées !?
Et si les français de métropole
si naïfs qui l’ont réélu en plus ne comprennent pas cela c’est qu’ils ont la tête
dure et méritent ce qu’ils ont hélas depuis 2017 !?
Jdeclef 17/05/2024 17h45
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