vendredi 17 mai 2024

LA BEREZINA de cette fuite en avant de ce président et son gouvernement et sa « macronie » désespérante avec ce faux monarque bienpensant donneur de leçons censé nous protéger en plus on est mal parti !?

 

NOTRE MINET PETIT BIQUET BEAU PARLEUR DEPASSE PAR LES EVENEMENTS

La Nouvelle-Calédonie, le « Caillou » dans la chaussure de Gabriel Attal qui s’est perdu comme son patron notre président devenu de plus en plus inutile !?

LA LETTRE DU PALAIS. Longtemps domaine réservé de Matignon, le dossier fut transféré en 2020 au ministère des Outre-Mer, puis à Beauvau. Le Premier ministre fait face à un dilemme : doit-il reprendre la main ?

Par Mathilde Siraud

Publié le 17/05/2024 à 13h00

Le Premier ministre français, Gabriel Attal, prononce un discours après le conseil de défense au palais de l'Élysée à Paris, le 16 mai 2024, après trois nuits d'affrontements dans le territoire français du Pacifique de la Nouvelle-Calédonie, touché par des émeutes. © Witt Jacques / Witt Jacques/Pool/ABACA

Les accords de Matignon sont signés le 26 juin 1988. Michel Rocard est Premier ministre et Gabriel Attal, lui, n'est même pas né. Le compromis trouvé entre les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie et les loyalistes met fin à la guerre civile. Trente-six ans plus tard, et alors que l'Assemblée nationale vient de voter le projet de loi de réforme constitutionnelle élargissant le corps électoral du territoire, l'archipel du Pacifique s'est à nouveau embrasé.

Nouvelle-Calédonie : « L'histoire se répète tragiquement, et c'était prévisible », selon le négociateur de l'accord de 1988Quatre mois après sa prise de fonction marquée par la contestation des agriculteurs, voilà Gabriel Attal qui a fait de l'autorité un marqueur politique rattrapé par les violences et mis au défi de rétablir l'ordre. Le chef du gouvernement se retrouve aussi fortement incité à reprendre le dossier en main : domaine réservé de Matignon jusqu'à la crise sanitaire de 2020, la Nouvelle-Calédonie a depuis été gérée par Sébastien Lecornu au ministère des Outre-Mer puis par Gérald Darmanin à Beauvau.

Ce dernier s'est rendu à sept reprises sur le « Caillou » et maîtrise parfaitement les enjeux. Mais il est suspecté d'avoir trop pris parti pour la cause loyaliste. « Darmanin s'est abîmé, il a repris, au cours des débats parlementaires sur le projet de loi, des amendements portés par des loyalistes », griffe un familier du pouvoir. Quant à Lecornu, « c'est lui qui a organisé le premier référendum, donc il porte une part de l'échec ». « On paye le prix du courage, celui d'avoir fait avancer les choses et d'arriver au moment du terme du processus », observe-t-on en haut lieu, où l'on compare les pillages à ceux des émeutes de juillet dernier dans les quartiers.

Homme neuf

Sur ce terrain miné, Gabriel Attal apparaît, lui, comme un homme neuf. « Il est totalement vierge. Sa neutralité, c'est un avantage », souligne l'un de ses proches. Dépourvu de tout passif vis-à-vis de ce territoire, où il ne s'est encore jamais rendu, le Premier ministre peut en effet partir d'une feuille blanche, un atout dans ces circonstances. Le président, qui s'est, lui, beaucoup investi, le pousse à monter au front. Il a d'ailleurs apprécié sa prise de parole à l'issue du conseil de défense, jeudi. « Le sujet est tellement émotionnel qu'un changement d'acteur peut avoir des effets positifs », encourage un proche du chef de l'État. Les anciens Premiers ministres qui s'étaient engagés sur la question – Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls puis Édouard Philippe – se sont aussi exprimés en faveur d'une reprise en main par Matignon. Tout le monde l'attend, donc, mais il y a beaucoup de coups à prendre.

Matignon reprendra la main s’il y a une pertinence et une efficacité.

Pour l'heure, les équipes du chef de gouvernement temporisent. Priorité au retour à l'ordre, « puis Matignon reprendra la main s'il y a une pertinence et une efficacité ». Gabriel Attal doit recevoir le comité de liaison, dont les présidents des deux chambres parlementaires, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, ce vendredi en fin de journée. Ensuite, conformément à la demande du chef de l'État, il consultera les parties prenantes, en tandem avec Gérald Darmanin. Un déplacement sur place, si les émeutes prennent fin, est sur la table. « Il doit faire comme le coup des bottes de foin pendant la crise agricole. Il n'a pas d'autre choix que d'y aller », argue un communicant de l'exécutif. « Une initiative politique » est aussi à l'étude.

Faux pas

En pleine campagne électorale, l'exercice est à double tranchant. Le moindre faux pas lui serait probablement préjudiciable au moment où, dans la majorité, certains lui font grief de se tenir prudemment à l'écart des dossiers compliqués (comme celui sur la Corse). « Les dossiers compliqués ? Gabriel Attal connaît ! On rappelle qu'il a pris l'éducation par la face nord et qu'il a mené plus de trente-cinq heures de négociations avec les syndicats pendant la crise agricole », balaie un soutien du Premier ministre.

Gabriel Attal, un fonceur à Matignon Pas question non plus de laisser dire que le trentenaire macroniste ne connaîtrait rien au territoire. Son entourage fait savoir qu'il connaît des interlocuteurs notamment de la société civile sur place. « Il a des personnes-ressources et toutes les expertises sont bonnes à prendre. » Emmanuel Moulin, son directeur de cabinet, connaît bien le sujet. Celui d'Emmanuel Macron, Patrice Faure, ancien haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, encore plus. Ce vendredi, Gabriel Attal devait déjeuner avec son prédécesseur Édouard Philippe.

« Ce qui compte, c'est l'écoute et le dialogue. Cela tombe bien : ce sont des qualités chères au Premier ministre », relève un habitué de Matignon. En 2017, un ancien préfet de la zone avait briefé Édouard Philippe en ces termes, avant un voyage sur place : « Surtout, quand vous arrivez, vous vous taisez. Vous écoutez les palabres, vous optez pour une posture d'humilité. »

Le dernier Premier ministre qui a essayé de sauver un dossier de Gérald Darmanin s’appelle… Élisabeth Borne.Un député

Au Parlement, certains militent à l'inverse pour que ce soient les deux présidents de chambre, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, qui reprennent un cycle de dialogues avec les responsables locaux. Ou bien une personnalité qualifiée. « Pour Attal, le ticket d'entrée est trop élevé pour reprendre le dossier du jour au lendemain. C'est très complexe. Tout le monde le sait », évacue un député qui s'est déjà rendu sur place. « Et puis il faut rappeler que le dernier Premier ministre qui a essayé de sauver un dossier de Gérald Darmanin s'appelle… Élisabeth Borne, avec la loi immigration. Je suis certain qu'il a cette référence en tête. »

Un fin connaisseur des outre-mer rappelle par ailleurs que la Nouvelle-Calédonie « est un sujet présidentiel avant tout, puisque lié à la souveraineté de la France et à la cohésion du pays ». Et qu'il faut « sortir d'une vision très institutionnelle et technique ». Un nouveau casse-tête pour l'exécutif.

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Si ATTAL notre petit minet bon chic bon genre inféodé à son patron de même acabit croyait à une sinécure ce poste de 1er ministre il s’est trompé lourdement car les réglements de problèmes de nos ex colonies ou territoires TOM qui sont du ressort de MATIGNON  en principe et donc du chef du Gouvernement !?

Il a commis une 1ere erreur peut-être parce qu’il n’a pas les épaules assez larges d’envoyer en 1ere ligne le ministre de l’intérieur qui lui a réagi car étant habitué à régler diverses émeutes dans des situations tendues mais a forcé indirectement le président à déclarer l’état d’urgence totalitaire réduisant les libertés de ce territoire et de sa population ce qui est grave et qui bien sûr a déclenché le tollé des oppositions habituelles déjà présentes !?

Bien sur il va se déplacer maintenant ce bon petit ATTAL mais un peu tard tout en passant ce bébé encombrant caledonien au président du SENAT LARCHER et la présidente de l’ASSEMBLEE NATIONALE YAEL BRAUN-PIVET ?!

Tout cela ne fait que confirmer la mauvaise gouvernance du président de la république le 1er responsable pas sa loi constitutionnelle pour cette NOUVELLE CALEDONIE déclarée trop vite alors qu’il avait le temps de la négocier avec les indépendantistes et Kanaks et son gouvernement et avec cette « macronie » de pattes cassées !?

Et si les français de métropole si naïfs qui l’ont réélu en plus ne comprennent pas cela c’est qu’ils ont la tête dure et méritent ce qu’ils ont hélas depuis 2017 !?

Jdeclef 17/05/2024 17h45

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