Emmanuel Macron, entre
procrastination et précipitation de ce président confirmant son inutilité !?
LA CHRONIQUE DE
SOPHIE COIGNARD. Après avoir précipité les échéances en
Nouvelle-Calédonie, le président temporise. Un exemple de plus de son étrange
gestion du temps.
Publié le
24/05/2024 à 06h35, mis à jour le 24/05/2024 à 06h43
Sur le pupitre derrière lequel s'exprime Emmanuel Macron, dans le Haut-Commissariat de la République, à Nouméa, un
panneau indique la date : vendredi 24 mai 2024. Dans l'Hexagone,
quand cette image apparaît, on est encore jeudi 23 mai. Ce décalage
horaire fait soudain figure d'allégorie. Le chef de l'État, inventeur du
« en même temps », est aussi un spécialiste du « entre-deux
temps ».
Tantôt, il veut aller vite,
dénouer les situations, passer au dossier suivant, cocher une case de plus dans
la colonne des réformes promises et accomplies. Tantôt, il atermoie, au risque
de l'enlisement.
Macron en Nouvelle-Calédonie : récit
d'une visite éclair à la recherche d'un compromisCe fut le cas avec le projet initial de
réforme des retraites, qui visait à renverser la table pour instaurer un
régime universel.
Après son arrivée à l'Élysée, en 2017, le nouveau président nomme un
haut-commissaire à la réforme des retraites. Jean-Paul Delevoye, connu pour sa
rondeur et ses talents de négociateur, met près de deux ans à rendre un rapport
considéré comme fumeux par de nombreux experts. Deux ans consacrés à rédiger un
document très éloigné d'une solution clés en main, cela fait beaucoup pour la
réforme phare du président. Mais ce dernier n'a pas semblé s'impatienter
pendant tous ces vains mois d'attente.
Début 2023, pour la deuxième version de la loi sur les
retraites, bien
moins ambitieuse, c'est tout le contraire : un temps parlementaire
contraint pour un passage en mode express.
La dilatation du temps
Dans divers domaines, le
président a beaucoup procrastiné – et n'est totalement guéri, comme le montre la désignation tardive de Valérie Hayer
comme tête de liste
pour les élections européennes.
Puis il a accéléré la
cadence. Il fallait que la loi immigration soit bouclée avant Noël 2023, celle
sur le dégel électoral en Nouvelle-Calédonie avant les Jeux olympiques. Un
calendrier qui convenait également au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin,
soucieux de pouvoir reprendre sa liberté s'il le souhaite
après les JO en
donnant le sentiment du devoir accompli.
En Nouvelle-Calédonie, le difficile
retour de l'ordreTout
était calé, même la tenue du Congrès pour entériner le texte, jusqu'à
l'embrasement aussi violent que soudain. Depuis lors, de nouveau le temps se
dilate dans le discours présidentiel. Un nouveau délai est fixé pour permettre
aux forces en présence de dialoguer, ce qui constitue une étrange manière de
gouverner : faire voter une loi constitutionnelle par la représentation
nationale, puis soumettre sa validation au bon vouloir de partis politiques
locaux.
D'ailleurs,
les délais sont faits pour être repoussés. Lors de sa visite éclair –
48 heures de voyage pour moins de 18 heures sur place –, Emmanuel
Macron a écarté l'idée de toute précipitation : « Je me suis engagé à
ce que cette réforme ne passe pas en force aujourd'hui dans le contexte actuel
et que nous nous donnions quelques semaines afin de permettre l'apaisement, la
reprise du dialogue en vue d'un accord global », a-t-il déclaré devant la
presse, reconnaissant toutefois « n'avoir reçu aucun engagement ferme en
retour ». Qu'il semble loin, le temps du « maître des
horloges » !
Il serait plus que temps que
les Français cessent enfin de choisir et voter pour des dirigeants tirés à 4
épingles fats qui se prennent en plus pour des monarques sans couronne de
l’ancien régime habitants dans des palais rutilant de dorures avec des fastes
anciens et se regardant le nombril en ne pensant qu’à leurs avantages et trop
de pouvoir que leur ont donné ces Français « de peu » comme ils
disent pourtant en les dédaignant car ces citoyens devenus amorphes en les
insultant et en plus par ces chefs d’états qui se succèdent depuis que la Veme
république usée existe et fait sur mesure pour eux jouant aussi aux donneurs de
leçons bienpensant hypocrites sans vergogne car ayant un bon public de Français
lambda si naïfs mais râleurs qui réclament le changement mais qui ont depuis longtemps
perdus mémoire historique depuis notre révolution belle invention de 1789 que
l’on a gachée mais surtout oubliée depuis 235 ans que l’on enseigne mal ou pas
du tout dans nos écoles collèges ou universités à des jeunes qui manifestent
pour tout et rien car encore trop gâtés pour ceux qui ont la chance de faire
quelques études pour leur avenir et leur parents qui ne pensent pour
beaucoup qu’à « leur chacun pour soi » et leur petites vies étriquées ne pensant
qu’à eux mais pas à la France notre beau pays qu’ils gâchent hélas ?!
Mais attention c’est
toujours la même classe politique médiocre et désespérante qui dirige le pays
qu’elle regarde sombrer depuis 66 ans alors ne nous plaignons pas car on n’a
pas tellement évolué depuis nos ex monarchies ressemblant à ce président sans
amour propre comme pour les Français du peuple et à sa « macronie »
actuelle qui a suivi ces prédécesseurs pas meilleurs d’ailleurs !?
Alors moi j’ai honte alors
je le dis car ayant connu tous nos dirigeants et leurs gouvernements de tous
bords qui continuent à se moquer des Français qui doivent être masochistes
depuis 1958 car ce n’est pas fini !?
Jdeclef 24/05/2024 14h42
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