Les islamistes, grands gagnants de la tragédie de Gaza
(MAIS NON CE N’EST QUE DE L’HISTOIRE ANCIENNE AVEC
UN MYSTICISME RELIGIEUX MOYENNAGEUX AUQUEL IL FAUT TORDRE LE COU DANS NOTRE
MONDE QUI SE VEUT MODERNE MAIS QUI REGRESSE AVEC CES CROYANCES DATANT DE L’AGES
DES TENEBRES FAITES POUR ASSERVIR LES PLUS FAIBLES !?)
CAR LES RELIGIONS SONT LA FAIBLESSE DES
HOMMES C’EST CELA LA REALITE !
LA CHRONIQUE
DE KAMEL DAOUD. Les islamistes brandissent le drapeau palestinien pour mieux
mettre à bas la démocratie, symbole de l’Occident qu’ils exècrent.
Entre la Palestine et Israël ?
C'est une guerre sans fin, une
tragédie sans issue. Mais, outre les civils tués et les otages lentement
assassinés, la guerre à Gaza exhibe déjà son lot de gagnants et
de perdants. Quelques mois après le 7 octobre, on en observe les
colonnes à l'œil nu, et ce, sans être un spécialiste du Proche-Orient. Qui
sont-ils ?
1. Israël
« À Gaza, Israël court vers l'abîme moral », titre Haaretz, le
quotidien israélien, dans une tribune signée par un avocat israélien. Le
leitmotiv est là et rend visible le dilemme moral de la gauche israélienne,
mais pas seulement le sien. En attendant une « résolution éthique,
raisonnable et humaine », selon l'écrivain David Grossman, l'offensive
militaire après l'attaque du
7 octobre ne pouvait pas rester sans réponse. Une logique de survie
qui est peu comprise par le reste du monde du fait du prisme de l'émotion
anti-guerre ou de l'antisémitisme débarrassé de l'interdit post-guerre mondiale
39-45.
Palestine, dérives et produits dérivés
Les images qui viennent de Gaza, les
erreurs de frappes, les victimes collatérales, même avec la plus grande
précaution concernant les chiffres du « Hamas », subsistent. Pour
beaucoup, Israël y a perdu un droit moral, une supériorité de démocratie en
terres de dictature et le droit de se défendre. Gaza reste un bourbier en
« y allant », et ne pas y aller demeure une solution désastreuse,
sinon dangereuse, pour l'avenir d'Israël.
2. Les Palestiniens
Il y a quelques mois, le Fatah au pouvoir a, pour la première fois, critiqué
ouvertement les massacres perpétrés par le Hamas. En voici les termes :
« Le Hamas s'est lancé dans une aventure qui a provoqué la réoccupation de
Gaza et une catastrophe encore plus horrible et cruelle que la Naqba de
1948 », a déclaré Mahmoud Abbas, fustigeant la mainmise de l'Iran sur
« la cause » palestinienne. Mais devait-on attendre ce
« président » à vie pour en venir à cette conclusion ?
Dès le début, certaines voix avaient saisi que la cause palestinienne y
perdrait par un effet collatéral. Avec la monstruosité de l'attaque du Hamas,
les images d'enfants et de bébés kidnappés, de femmes violées, de civils
abattus et lynchés, la « cause » gâche là aussi sa supériorité
morale, son coefficient international de « juste cause ». Désormais,
on le pense ouvertement, malgré les sympathies : la Palestine rêvée ne sera pas un
État, mais un État islamique, un Émirat satellitaire de l'Iran, une version
mini-califat. Les élites « arabes » décoloniales ferment les yeux
sur l'arnaque du Hamas et son idéologie, même après deux décennies de
terrorismes djihadistes chez elles.
Gaza, ferveur et cynisme arabes
C'est la cruelle réalité post-OLP : entre Autorité palestinienne en
Cisjordanie et islamistes armés, « la Palestine » apparaît piégée,
elle aussi, comme beaucoup d'États dits arabes. Un potentat qui plaide sa cause
utilitaire « éternelle » avec l'Occident comme mécène. Des
djihadistes qui surenchérissent par la violence dans l'espace réel. Après le
7 octobre, la Palestine s'est retrouvée, malgré ses fondateurs, convertie
à la cause djihadiste. Elle y a perdu son statut de dernier dossier de
décolonisation au monde. Les cadavres de civils israéliens sur des pick-up de
Gaza ont fait oublier le portrait séducteur d'Arafat. Les Palestiniens étaient
les seuls habitants du panarabisme onirique, ils sont de nos jours refoulés
vers le califat universel.
3. Les régimes arabes
Ils avaient été menacés et balayés parfois par les « printemps
arabes » en 2010, ou sauvés par le plantage de ces mêmes soulèvements en
Syrie, en Libye ou en Égypte et au Maghreb. Aujourd'hui, ils ont des raisons de
s'inquiéter de la guerre à Gaza. Actuellement, ces dictatures doivent en même
temps être anti-israéliennes et flirter avec la judéophobie ouverte, sous
pression populaire, mais dans une danse de prudence extrême. Leur souci
immédiat est de juguler le danger islamiste interne qui réarme son argumentaire
djihadiste de recrutement des foules, après l'effet inhibant de la monstruosité
de Daech ou les échecs à gouverner par les élections.
Les États du front de refus post-guerres israélo-arabes le
savent : ne pas trop crier contre Israël les rend « complices »,
trop haranguer « la rue arabe », c'est risquer les débordements.
Alors, on encadre par la voie soft : dénonciations médiatiques, manœuvres
diplomatiques à l'ONU, propagandes et collectes d'aides alimentaires, mais
également interdictions des manifestations, surveillance des campus, islamistes
bridés. Les étudiants peuvent manifester partout dans le monde, sauf dans… le
monde dit « arabe ».
Les trois corps du Palestinien
La vérité demeure que les régimes se retrouvent sans solution d'équilibre
entre la judéophobie de culture et le pragmatisme de survie de la
dictature comme vocation. La « rue arabe » rêvera de libérer la
Palestine, dans des pays où elle n'est pas libre. Pour détourner le flux
ascendant de la colère « sacrée », certains, comme l'Algérie ou la
Tunisie, s'offrent des ennemis de dérivation : les « Noirs » ou
le Maroc. Ceux-ci se retrouvent à camper le rôle du traître et permettent ainsi
l'effet soupape. Quant à la Syrie, le « commerce » avec la cause
palestinienne ne l'intéresse plus depuis que le Hamas a choisi le Qatar comme
mécène et lieu de résidence. Mais, là-dessus aussi, silence.
4. Les « normalisateurs »
Les Saoudiens, les Émiratis, les Jordaniens, les
Marocains, etc. se retrouvent bien ennuyés. Le pacte d'Abraham qui
promettait tant apparaît aujourd'hui comme un pacte avec l'ennemi des
foules. Que faire, en effet, quand on a rétabli des relations normalisées avec
Israël mais que l'on se trouve coincé entre la longue histoire locale de
l'invention du sentiment anti-israélien depuis presque un siècle et les images
en boucle d'Al-Jazira, la chaîne de l'internationale frériste ? Difficile.
Alors, on se tait. Aujourd'hui, mis à part le Qatar qui soustrait la crise pour
démontrer sa force courtisane, c'est l'Arabie saoudite qui renouvelle la
diplomatie du chéquier d'aide et celui de l'attente stratégique. Là aussi, plus
la guerre durera, plus le malaise sera grand, voire dangereux. Les États
« normalisateurs » rejouent un curieux non-alignement, mais le
panarabisme d'affect les piège encore.
5. L'Occident
Ce continent allégorique, dépositaire de l'universalité mais également
de la culpabilité postcoloniale, est aujourd'hui accusé de tout. De soutenir
Israël, d'être le vrai grand Israël mondial, de ne pas aider la Palestine, de
préférer l'Ukraine, d'en faire trop ou pas assez. De laisser mourir les
Palestiniens, de détester l'islam, les Arabes, etc. C'est le grand
coupable, le croisé éternel.
Abnousse Shalmani et Kamel
Daoud : « Si vous ne voulez pas de ce pays, on est
preneurs ! »
La guerre de Gaza induit même un effet pervers : si l'Occident devient
un traître à ses valeurs, cela nous donne le droit de les trahir, et sa
démocratie avec, répètent les dictateurs en Afrique. La dictature comme option.
Si son installation nécessitait la force, elle s'offre aujourd'hui la
légitimité de la résistance aux « fausses » valeurs occidentales.
« À quoi sert la démocratie ? » interrogent faussement les
dictateurs pour convaincre leur peuple de la vertu de l'autorité.
Réponse : la démocratie ne sert à rien, sinon à mentir. C'est
l'assertion des putschistes des pays du Sahel, qui sont sous la dictature de la
Russie, de la Turquie ou de la Chine. Avec Gaza en feu, l'Occident perd la
tutelle morale, mais également l'exemplarité de ses valeurs ou de leur
universalité.
6. La gauche progressiste moribonde dans le monde « arabe »
Reliquat des glorieuses de 1970, cette famille politique, décimée par les
islamistes et les djihadistes, desservie par l'âge et l'embourgeoisement, mal
assise entre les deux chaises de l'Occident et de l'anti-occidentalisme
rentier, est en train de sombrer. Il ne lui reste que le soutien critique aux
islamistes comme frisson de vétérans, le décolonial avec son effet de dividende
ou l'aigreur intellectuelle. Ces gauchistes envoient leurs enfants en Occident,
y vivent eux-mêmes ou le jugent avec zèle pour rester sur scène. Ils veulent
également libérer la Palestine pour ne pas risquer d'être oubliés.
Mais leur effet en terres autochtones apparaît presque nul. Un gauchiste
arabe cède, à défaut de futur, à ce concubinage illusoire avec les islamistes
pour croire qu'il garde le droit à une grande cause comme la Palestine.
Ici, on pense relire du Fanon ou de l'Edward Saïd sous les versets
calligraphiés du Hamas.
Les autocraties russes, chinoises et autres tentent aujourd'hui d'employer
la Palestine pour accaparer les sympathies des musulmans. Mais elles n'attirent
que les ingénieurs de l'islamisme. Un islamiste est-il utile pour le tsarisme
russe ? Grosse erreur. La même erreur que celle des Israéliens qui ont
aidé le Hamas à prendre le pouvoir sur l'OLP. La même que celle des Américains
quand ils ont aidé les djihadistes afghans contre les communistes russes. La
même que celle des Égyptiens, des Algériens, des Jordaniens… Dans cette
alliance, les islamistes gagnent toujours. Il y a seulement ceux qui ne le
savent pas encore. Comme le concubinage libidineux des Insoumis avec le vote
islamiste en France.
7. Les Soudanais
« Guerre au Soudan : Human Rights Watch met en garde contre un
“possible génocide” au Darfour », titre il y a quelques semaines un
journal en France. L'information n'attire personne. Les Soudanais ne sont pas
des Palestiniens. Ils n'offrent pas le même coefficient de viralité. Sous cette
nationalité, on peut regrouper toutes celles d'autres victimes de génocides, de
bombardements d'hôpitaux, de tueries ou de guerres. En Chine, dans les
limes de la Russie de Poutine ou ailleurs. L'humanitaire
« universel » est aussi l'un des perdants cruels de la solidarité
sélective avec Gaza. L'accaparement médiatique et sa surcharge par le
« cadavre » palestinien ont fini par exclure toute autre campagne
médiatique pour toute autre cause. L'humanitaire, par effet de loupe, s'est
embourbé dans l'empathie sélective. Il n'en ressortira pas facilement.
Mais donc qui pourraient être les gagnants de la tragédie de
Gaza ? L'internationale islamiste. En KO mondial, presque. Bien managée
entre le djihadisme universel et les idiots utiles en Occident, cette galaxie a
réussi l'impensable accaparement. Cela inclut le hold-up sur la cause
palestinienne, les prières collectives dans les universités américaines, la
mise sous tutelle des gauches européennes radicales, l'infiltration médiatique,
l'accaparement du solde de tout compte refusé de la décolonisation et
l'endossement du victimaire migratoire.
8. Les islamistes raflent la mise
Le cadavre du Palestinien leur sert
autant que le corps noyé du migrant, la colère diffuse de l'immigré ou de
sa descendance, les échecs de gouvernance en Europe, la subvention publique, le
malaise face à l'islam européen, les erreurs des démocratisations à coups de
missiles Tomahawk, Internet ou les hypocrisies internationales occidentales.
L'internationale islamiste a réussi à universaliser ses équations : le
monde est un complot juif et la Palestine est l'État de Dieu. Mais aussi :
la démocratie est une hypocrisie. Donc ? « Il faut libérer la
Palestine » et le monde entier de l'impiété. « L'islam est la
solution », fut le slogan des islamistes en Égypte. Le monde ment sauf
« nous ». Ces « libérateurs » de la
servitude, qui ont réussi à fabriquer du voile une identité, fabriquent du
keffieh, un drapeau de leur cause. La Palestine n'est pas leur but.
OUI car hélas ils ont
presque réussi à retourner médiatiquement dans le monde une partie de l’opinion
occidentale qui a toujours eu un fond antisémite qui s’est confirmé
historiquement et mêmes avec nos guerres européennes de 1939/45 avec l’Allemagne
NAZIE et sa dictature hitlérienne Allemande et même en France occupée après la défaite
de 1940 et avec la venue du pétainisme qui a dirigé notre pays sous le joug allemand
avec la collaboration jusqu’à la célébration de la victoire des alliés le 8 mai
1945 et le débarquement du 6 juin 44 !?
C’est d’une attitude lamentable
et médiatique orientée véhiculé par des bienpensant donneurs de leçons
hypocrites malgré cette horreur du 7 octobre dans la bande de GAZA et la
défense d’Israël qui ne lâchera rien tant que le HAMAS ne sera pas vraiment éradiqué
car encore soutenu par le monde oriental arabo musulman sur fond de terrorisme
islamique sous-jacent toujours présent et quand les juifs hébreu n’auront pas
récupéré ces otages qui nécessite encore des opérations militaires pour essayer
de détruire ce mouvement terroriste islamique criminel !?
Et que donc le monde judéo chrétien
de par notre monde civilisé doit toujours protéger ISRAEL sans ambigüité car ces
arabo musulmans islamique veulent la perte et l’éradication de juifs et de tout
le monde judéo chrétien et ne s’en cachent pas !?
La seule erreur qui a été
commise par les Européens judéo chrétien après la chute de l’empire OTTOMAN en
1920 et la 1ere guerre européenne et mondiale et peut être aussi pour se faire
pardonner l’impardonnable holocauste commis sous le nazisme hitlérien et la
2eme guerre mondiale 1939/45 est d’avoir créé en Palestine au milieu d’une région
arabo musulmane un état HEBREU JUIF en 1948 avec aussi la récupération de JERUSALEM
qui remontait aux croisades européennes moyenâgeuses et qui avait changé de différents
occupants entre arabes et chrétiens pour finir en capitale d’ISRAEL de facto en
1967 après la guerre dit des 6 jours avec l’EGYPTE ?!
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