Olaf Scholz et Emmanuel
Macron, la mésentente cordiale (logique hélas les Allemands pro US eux aussi
oublient vite et sont surtout moins bavards que notre président qui n’agit pas et
ne nous protège pas !?)
NOTRE PRESIDENT BEAU PARLEUR S’ECOUTANT PARLER POUR NE
RIEN D’UTILE SE CROIT LE MEILLEUR DONNEUR DE LECON HYPOCRITE HELAS POUR NOUS ?!
Commerce et
souveraineté, deux sujets de profondes divergences entre le chancelier allemand
et le président français à l’heure de choix cruciaux.
Publié le
03/05/2024 à 08h00, mis à jour le 03/05/2024 à 14h22
Un monde est mort le jour où le Covid-19 a ralenti, sinon stoppé, les
routes mondiales du commerce, notamment celles qui approvisionnaient l'Europe
depuis l'Asie. Un monde est mort, à petit feu, à mesure que la Chine, prenant
consciente de sa puissance, a utilisé le commerce comme arme stratégique. Un
monde est mort quand les Américains se sont détournés de l'OMC et de son organe
de règlement des différends. Un monde est mort quand Joe Biden a arrosé les industries de
la cleantech de subventions, via
l'IRA (Inflation Reduction Act), pour les attirer sur son sol.
Désaccord sur le commerce
Face à ces bouleversements, Emmanuel Macron et Olaf
Scholz ne sont pas parfaitement alignés. Lors du dernier Conseil européen, les
frottements entre les deux dirigeants n'ont pas fait grand bruit. Ils sont
pourtant significatifs. Charles Michel, le président du Conseil, voulait faire
de ce sommet un moment de réflexion et de positionnement sur l'avenir économique. Les
conclusions qu'il avait préparées allaient plutôt bien à la France. Il y avait
notamment tout un point sur la rénovation du marché unique européen à
l'occasion de son 30e anniversaire.
Macron
à la Sorbonne : un discours trop long, trop techno et sans nouveautés
« Olaf Scholz est arrivé avec quatre amendements, dont deux étaient
significatifs », raconte un diplomate européen. Le premier consistait à
introduire la nécessité de « conclure les accords commerciaux en
négociation ». Évidemment, le chancelier allemand pensait fortement à
l'accord avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), en
souffrance depuis plus de vingt ans… Emmanuel Macron l'a contré : si le
chancelier tient vraiment à cet amendement, alors la France déposera ses
propres amendements rappelant les conditions sine qua non préalables à tout
nouvel accord. Des conditions qu'il a évoquées dans son discours de la
Sorbonne 2.
La Chine, une pomme de discorde
Les nouveaux accords commerciaux « modernes et justes sont ceux où
le respect de l'accord de Paris sur le climat est une clause essentielle, qui
inclut des clauses fortes sur les conditions de production de certains biens
sensibles, notamment agricoles. Ce qui est toute la différence, en
particulier avec le projet d'accord Mercosur d'ancienne génération tel qu'il a
été jusqu'ici négocié. » Autant de conditions pour l'heure insoutenables
pour les Sud-Américains. Amendements contre amendements, Olaf Scholz a préféré
retirer le sien. Les Français, de leur côté, ont rangé les armes.
L'Europe
discute au pied d'un mur d'investissements
Mais il y avait un deuxième amendement auquel le chancelier Scholz tenait.
Le projet de conclusions reprenait une idée française : « Compte tenu
des tensions géopolitiques et des mesures plus assertives prises par les
partenaires et concurrents internationaux, notamment en ce qui concerne les
subventions, ainsi que de la productivité et des tendances technologiques et
démographiques à long terme, l'Europe a besoin d'un changement de politique, en
s'appuyant sur ses atouts concurrentiels. » De retour d'un voyage en Chine
(il y était le 14 avril), Olaf Scholz a vu rouge aux mots « mesures
plus assertives ». C'était pour lui trop frontal vis-à-vis de Pékin.
L'Allemagne est encore le seul pays à réaliser des profits à l'export avec la
Chine, même si les échanges ont reculé de 15 % en 2023 pour
tomber à 254 milliards d'euros.
La défense du consommateur contre le producteur
Le chancelier allemand a donc proposé d'introduire un amendement adoucissant
la position européenne, « taking to account global competitivness »
(« en tenant compte de la compétitivité mondiale »). Qu'est-ce qu'il
voulait dire ? Olaf Scholz maintient que les produits fabriqués hors
l'Europe à bas coût demeurent une chance pour les consommateurs européens, qui
peuvent ainsi s'équiper pour moins cher. Il assume donc un certain
arbitrage : mieux vaut des panneaux solaires chinois peu chers venus de
Chine qu'une industrie européenne du photovoltaïque. Sur l'industrie
automobile, il défend également son modèle : Volkswagen construit en Chine
avec trois usines (la dernière a été lancée en septembre 2023), donc pas
de problème. Il faut donc, pour l'Allemagne, laisser entrer en Europe les
véhicules électriques chinois… La position française est orthogonale.
Mercosur :
la pomme de discorde européenne entre Macron, von der Leyen et Scholz
C'est une divergence capitale avec Emmanuel Macron qui, plus qu'une affaire
de commerce, voit dans la nouvelle donne géopolitique un enjeu de
« sécurité nationale ». « Très clairement, sur les véhicules
électriques, le photovoltaïque et l'éolien, je défends les enquêtes ouvertes
par la Commission européenne, plaide-t-il dans The Economist. Parce
que nous avons simplement des règles différentes pour nos produits, et il y a
des produits qui sont beaucoup plus subventionnés mais surtout qui n'ont pas
les mêmes tarifs. »
Le modèle Volkswagen
« Aujourd'hui, la Chine dispose d'une surcapacité de véhicules et les
exporte massivement, notamment vers l'Europe, analyse-t-il. Cela signifie-t-il
que certains producteurs européens ont intérêt à ce que cette situation
perdure ? La réponse est oui. Parce qu'ils reçoivent des subventions en
Chine et peuvent produire et vendre en Chine et exporter leurs capacités
excédentaires vers le marché chinois. Est-ce bon pour les Européens ? La
réponse est non. […] La Chine est en situation de surcapacité, elle n'est donc
plus nécessairement, ou du moins pas massivement, un marché d'exportation
majeur pour l'Europe. C'est un grand marché qui exporte lui-même. »
La crise française de
l'Allemagne
Au Conseil européen, l'amendement d'Olaf Scholz sur la « compétitivité
mondiale » a été supprimé. Mais le conflit n'est pas définitivement
tranché. Il y a bien deux visions du monde qui s'affrontent au sein du tandem
franco-allemand. « Il existe de nombreux secteurs dans lesquels la Chine
exige que les producteurs soient chinois, car ils sont trop sensibles,
conclut Emmanuel Macron. Eh bien nous, Européens, devons faire la même
chose et dire qu'il existe des secteurs qui relèvent de la sécurité nationale
européenne. »
Deux visions de l'Europe
Quand Olaf Scholz s'est rendu en Chine le 14 avril, il a axé sa visite
sur le « business » et ses partenaires européens ont râlé contre
cette visite sans concertation européenne. Quand Emmanuel Macron reçoit Xi
Jinping (du 5 au 7 mai), il prend soin de convier la présidente
de la Commission et invite, au préalable, le chancelier Scholz à dîner à
l'Élysée (2 mai)…
Deux façons de concevoir l'Europe. Olaf
Scholz demeure, à ce stade, l'héritier des grands marchands de la ligue
hanséatique. Un interlocuteur assez sourd aux préoccupations de la
« souveraineté européenne » quand elle ne croise pas directement les
intérêts allemands de court terme.
De toute façon en France avec nos dirigeants de tous bords ce ce couple franco-allemand
comme on l’a appelé était bidon et n’a jamais vraiment marché car de l’hypocrisie
organisée par cette extraordinaire fausse alliance avec notre histoire dont nos
deux pays ont souffert et surtout la France durant les deux dernières devenues mondiales
une gagnée par la France en 1914/18 et 20 ans après et une autre gagnée au début
par cette ALLEMAGNE dictatoriale revancharde hyper extrémiste xénophobe antisémite
devenue hyper mondiale par cet hitlérisme criminel assez rapidement avec bien
sur après des horreurs sans noms que l’on a très vite oubliée jusqu’à la 1ere
ministre Mme MERKEL ex allemande de l’est après la réunification des 2 Allemagnes
1ere ministre qui a dirigée en vrai chef d’état qui ne lâchait rien car : une femme d'État allemande. Membre de
l'Union chrétienne-démocrate, qui fit chancelière fédérale d’Allemagne du 22
novembre 2005 au 8 décembre 2021. Physicienne de formation, elle et
continuellement élue au Bundestag depuis 1991 !?
Et donc a
redonné sa puissance à l’Allemagne car nos dirigeants Européens et la France en
tête avec ses dirigeants disaient à peu près « amen » à toutes ses décisions
de cette Europe désunie naturellement celle qui parlait Russe avec Poutine ne
pouvait être plus en poste mais néanmoins l’Allemagne s’était redressée bien aidée
par le plan marshal US et « avait repris du poil de la bête » comme
on dit malgré que bien très détruite après-guerre et ce n’est pas les vieux
adversaires Franco Anglais et notre Veme république gaullienne de 1958 malgré
le General de Gaulle qui nous a heureusement permis d’acquérir l’arme nucléaire
mais resté peu de temps car rejeté par des Français ingrats dont il avait
confiance son erreur avec ceux de nos présidents suivants passés et actuels que
l’on s’en sortira car ils ont la mémoire courte les ayant tous connus je n’y
crois pas mais je peux me tromper car notre monde entier est instable et malade !?
Jdeclef 03/05/2024 18h20
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