vendredi 3 mai 2024

LES ALLEMANDS SONT PLUS UNIS ET DISCIPLINES C’EST DANS LEURS GENES NOUS C’EST LE CONTRAIRE FRONDEURS ET INDIVIDUALISTES C’EST TOUT TANT PIS….

 

Olaf Scholz et Emmanuel Macron, la mésentente cordiale (logique hélas les Allemands pro US eux aussi oublient vite et sont surtout moins bavards que notre président qui n’agit pas et ne nous protège pas !?)

NOTRE PRESIDENT BEAU PARLEUR S’ECOUTANT PARLER POUR NE RIEN D’UTILE SE CROIT LE MEILLEUR DONNEUR DE LECON HYPOCRITE HELAS POUR NOUS ?!

Commerce et souveraineté, deux sujets de profondes divergences entre le chancelier allemand et le président français à l’heure de choix cruciaux.

Par Emmanuel Berretta

Publié le 03/05/2024 à 08h00, mis à jour le 03/05/2024 à 14h22

 Un monde est mort le jour où le Covid-19 a ralenti, sinon stoppé, les routes mondiales du commerce, notamment celles qui approvisionnaient l'Europe depuis l'Asie. Un monde est mort, à petit feu, à mesure que la Chine, prenant consciente de sa puissance, a utilisé le commerce comme arme stratégique. Un monde est mort quand les Américains se sont détournés de l'OMC et de son organe de règlement des différends. Un monde est mort quand Joe Biden a arrosé les industries de la cleantech de subventions, via l'IRA (Inflation Reduction Act), pour les attirer sur son sol.

Désaccord sur le commerce

Face à ces bouleversements, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ne sont pas parfaitement alignés. Lors du dernier Conseil européen, les frottements entre les deux dirigeants n'ont pas fait grand bruit. Ils sont pourtant significatifs. Charles Michel, le président du Conseil, voulait faire de ce sommet un moment de réflexion et de positionnement sur l'avenir économique. Les conclusions qu'il avait préparées allaient plutôt bien à la France. Il y avait notamment tout un point sur la rénovation du marché unique européen à l'occasion de son 30e anniversaire.

 Macron à la Sorbonne : un discours trop long, trop techno et sans nouveautés

« Olaf Scholz est arrivé avec quatre amendements, dont deux étaient significatifs », raconte un diplomate européen. Le premier consistait à introduire la nécessité de « conclure les accords commerciaux en négociation ». Évidemment, le chancelier allemand pensait fortement à l'accord avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), en souffrance depuis plus de vingt ans… Emmanuel Macron l'a contré : si le chancelier tient vraiment à cet amendement, alors la France déposera ses propres amendements rappelant les conditions sine qua non préalables à tout nouvel accord. Des conditions qu'il a évoquées dans son discours de la Sorbonne 2.

La Chine, une pomme de discorde

Les nouveaux accords commerciaux « modernes et justes sont ceux où le respect de l'accord de Paris sur le climat est une clause essentielle, qui inclut des clauses fortes sur les conditions de production de certains biens sensibles, notamment agricoles. Ce qui est toute la différence, en particulier avec le projet d'accord Mercosur d'ancienne génération tel qu'il a été jusqu'ici négocié. » Autant de conditions pour l'heure insoutenables pour les Sud-Américains. Amendements contre amendements, Olaf Scholz a préféré retirer le sien. Les Français, de leur côté, ont rangé les armes.

L'Europe discute au pied d'un mur d'investissements

Mais il y avait un deuxième amendement auquel le chancelier Scholz tenait. Le projet de conclusions reprenait une idée française : « Compte tenu des tensions géopolitiques et des mesures plus assertives prises par les partenaires et concurrents internationaux, notamment en ce qui concerne les subventions, ainsi que de la productivité et des tendances technologiques et démographiques à long terme, l'Europe a besoin d'un changement de politique, en s'appuyant sur ses atouts concurrentiels. » De retour d'un voyage en Chine (il y était le 14 avril), Olaf Scholz a vu rouge aux mots « mesures plus assertives ». C'était pour lui trop frontal vis-à-vis de Pékin. L'Allemagne est encore le seul pays à réaliser des profits à l'export avec la Chine, même si les échanges ont reculé de 15 % en 2023 pour tomber à 254 milliards d'euros.

La défense du consommateur contre le producteur

Le chancelier allemand a donc proposé d'introduire un amendement adoucissant la position européenne, « taking to account global competitivness » (« en tenant compte de la compétitivité mondiale »). Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Olaf Scholz maintient que les produits fabriqués hors l'Europe à bas coût demeurent une chance pour les consommateurs européens, qui peuvent ainsi s'équiper pour moins cher. Il assume donc un certain arbitrage : mieux vaut des panneaux solaires chinois peu chers venus de Chine qu'une industrie européenne du photovoltaïque. Sur l'industrie automobile, il défend également son modèle : Volkswagen construit en Chine avec trois usines (la dernière a été lancée en septembre 2023), donc pas de problème. Il faut donc, pour l'Allemagne, laisser entrer en Europe les véhicules électriques chinois… La position française est orthogonale.

Mercosur : la pomme de discorde européenne entre Macron, von der Leyen et Scholz

C'est une divergence capitale avec Emmanuel Macron qui, plus qu'une affaire de commerce, voit dans la nouvelle donne géopolitique un enjeu de « sécurité nationale ». « Très clairement, sur les véhicules électriques, le photovoltaïque et l'éolien, je défends les enquêtes ouvertes par la Commission européenne, plaide-t-il dans The Economist. Parce que nous avons simplement des règles différentes pour nos produits, et il y a des produits qui sont beaucoup plus subventionnés mais surtout qui n'ont pas les mêmes tarifs. »

Le modèle Volkswagen

« Aujourd'hui, la Chine dispose d'une surcapacité de véhicules et les exporte massivement, notamment vers l'Europe, analyse-t-il. Cela signifie-t-il que certains producteurs européens ont intérêt à ce que cette situation perdure ? La réponse est oui. Parce qu'ils reçoivent des subventions en Chine et peuvent produire et vendre en Chine et exporter leurs capacités excédentaires vers le marché chinois. Est-ce bon pour les Européens ? La réponse est non. […] La Chine est en situation de surcapacité, elle n'est donc plus nécessairement, ou du moins pas massivement, un marché d'exportation majeur pour l'Europe. C'est un grand marché qui exporte lui-même. »

 La crise française de l'Allemagne

Au Conseil européen, l'amendement d'Olaf Scholz sur la « compétitivité mondiale » a été supprimé. Mais le conflit n'est pas définitivement tranché. Il y a bien deux visions du monde qui s'affrontent au sein du tandem franco-allemand. « Il existe de nombreux secteurs dans lesquels la Chine exige que les producteurs soient chinois, car ils sont trop sensibles, conclut Emmanuel Macron. Eh bien nous, Européens, devons faire la même chose et dire qu'il existe des secteurs qui relèvent de la sécurité nationale européenne. »

Deux visions de l'Europe

Quand Olaf Scholz s'est rendu en Chine le 14 avril, il a axé sa visite sur le « business » et ses partenaires européens ont râlé contre cette visite sans concertation européenne. Quand Emmanuel Macron reçoit Xi Jinping (du 5 au 7 mai), il prend soin de convier la présidente de la Commission et invite, au préalable, le chancelier Scholz à dîner à l'Élysée (2 mai)…

Deux façons de concevoir l'Europe. Olaf Scholz demeure, à ce stade, l'héritier des grands marchands de la ligue hanséatique. Un interlocuteur assez sourd aux préoccupations de la « souveraineté européenne » quand elle ne croise pas directement les intérêts allemands de court terme.

De toute façon en France avec nos dirigeants  de tous bords ce ce couple franco-allemand comme on l’a appelé était bidon et n’a jamais vraiment marché car de l’hypocrisie organisée par cette extraordinaire fausse alliance avec notre histoire dont nos deux pays ont souffert et surtout la France durant les deux dernières devenues mondiales une gagnée par la France en 1914/18 et 20 ans après et une autre gagnée au début par cette ALLEMAGNE dictatoriale revancharde hyper extrémiste xénophobe antisémite devenue hyper mondiale par cet hitlérisme criminel assez rapidement avec bien sur après des horreurs sans noms que l’on a très vite oubliée jusqu’à la 1ere ministre Mme MERKEL ex allemande de l’est après la réunification des 2 Allemagnes 1ere ministre qui a dirigée en vrai chef d’état qui ne lâchait rien car : une femme d'État allemande. Membre de l'Union chrétienne-démocrate, qui fit chancelière fédérale d’Allemagne du 22 novembre 2005 au 8 décembre 2021. Physicienne de formation, elle et continuellement élue au Bundestag depuis 1991 !?

Et donc a redonné sa puissance à l’Allemagne car nos dirigeants Européens et la France en tête avec ses dirigeants disaient à peu près « amen » à toutes ses décisions de cette Europe désunie naturellement celle qui parlait Russe avec Poutine ne pouvait être plus en poste mais néanmoins l’Allemagne s’était redressée bien aidée par le plan marshal US et « avait repris du poil de la bête » comme on dit malgré que bien très détruite après-guerre et ce n’est pas les vieux adversaires Franco Anglais et notre Veme république gaullienne de 1958 malgré le General de Gaulle qui nous a heureusement permis d’acquérir l’arme nucléaire mais resté peu de temps car rejeté par des Français ingrats dont il avait confiance son erreur avec ceux de nos présidents suivants passés et actuels que l’on s’en sortira car ils ont la mémoire courte les ayant tous connus je n’y crois pas mais je peux me tromper car notre monde entier est instable et malade !?

Jdeclef 03/05/2024 18h20

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