Le ministre de l'Europe et des
Affaires étrangères Stéphane Séjourné à l'Assemblée nationale, le 14 mai
2024. © ISA HARSIN/SIPA / SIPA / ISA HARSIN/SIPA
Mandat d'arrêt contre
Netanyahou : questionnement autour du « soutien » français à la CPI (la France a
encore ouvert sa grande bouche pour dire une ineptie de plus de bien-pensant
donneurs de leçons mais devrait déjà balayer devant sa porte en se mêlant de ce
qui la regarde car elle a beaucoup à faire !?)
En affichant
son « soutien » à la Cour pénale internationale après que son
procureur a réclamé un mandat d’arrêt contre le président israélien, le Quai
d’Orsay a semé le trouble.
Publié le
21/05/2024 à 19h35
Lundi après-midi, quelques minutes après
que le procureur auprès de la Cour pénale internationale a demandé qu'un mandat d'arrêt soit émis à
l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou,
de son ministre de la Défense et de trois dirigeants du Hamas, le Quai d'Orsay
a publié un communiqué. Mais celui-ci ne portait pas sur l'annonce-choc – et contestée – de Karim Khan, il
présentait les condoléances de la France à la République islamique d'Iran après
la mort accidentelle du président Ebrahim Raïssi. Il faudra
attendre plusieurs heures et de nombreuses demandes de journalistes pour que la
position française soit arrêtée sur la question de la CPI, par la voie d'un
autre communiqué, publié après 23 heures.
Dans l'entourage de M. Séjourné, on se défend d'une telle accusation et on
dénonce les « raccourcis » de ceux qui font une telle interprétation.
Tout juste reconnaît-on une potentielle incompréhension due à la
formulation du communiqué. Un proche du ministre concède qu'à la place du
« soutien » français, il aurait peut-être mieux fallu se contenter de
faire part du « respect » que la diplomatie française porte à la CPI
et à son mode de fonctionnement.
La
faillite morale du procureur de la Cour pénale internationale
Autre précision apportée par le proche du ministre : la diplomatie
française ne juge pas opportun le fait d'associer dans une même décision le
Hamas et le chef du gouvernement israélien. Une « simultanéité », qui
« crée une sorte d'équivalence », selon lui. Celle-ci n'est pourtant
pas relevée ni encore moins dénoncée dans le communiqué du Quai d'Orsay.
Stéphane Séjourné a tenu à apporter cette « clarification » en
personne lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le
21 mai. Interrogé par la députée Insoumise Nathalie Oziol, qui a de son
côté qualifié de « timide » le communiqué français, il a
déclaré : « Ces demandes simultanées de mandats d'arrêt ne doivent
pas créer d'équivalence entre le Hamas et Israël […], entre un groupe
terroriste qui s'est félicité des attentats du 7 octobre, qui les a
revendiqués également de manière assumée, et un État démocratique, Israël, qui
doit respecter le droit international dans la conduite d'une guerre qu'il n'a
pas déclenchée lui-même. »
Une demande « scandaleuse » pour Joe Biden
Reste que la position française paraît bien timide comparée à celle des
autres chancelleries occidentales, où la position de Karim Khan a suscité
l'indignation. L'Italie de Giorgia Meloni l'a rapidement qualifiée
d'« inacceptable », tandis que l'Allemagne a devancé Paris pour
dénoncer l'« impression incorrecte d'équivalence entre le Hamas et le
gouvernement israélien ». Plus incisif encore, le président Joe Biden a
lui aussi brocardé la décision du procureur de la CPI, via un communiqué
laconique : « La demande de mandat d'arrêt par le procureur de la CPI
contre des leaders israéliens est scandaleuse. Et laissez-moi être clair :
quoi que ce procureur semble insinuer, il n'y a pas d'équivalence – il n'y en a
aucune – entre Israël et le Hamas. Nous soutiendrons toujours Israël contre les
menaces à sa sécurité. » Une prise de position ferme qui intervient alors
que le président américain, en campagne pour sa réélection, est contesté par
son aile gauche en raison de son soutien à Israël.
« Le
procureur de la Cour pénale internationale renvoie Israël et le Hamas dos
à dos »
Au Quai d'Orsay, on juge que la position américaine n'est pas surprenante,
car les États-Unis n'ont jamais adhéré au Traité de Rome, fondateur de la CPI.
Il leur est donc plus facile de dénoncer les travers d'une institution qui a
également ouvert des enquêtes pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité
à la suite de l'intervention américaine en Afghanistan. Côté français, on se
garde de dénigrer une institution « imparfaite » mais qui fait
toujours figure de pierre angulaire de la justice internationale. « Ce
n'est pas en tapant sur la CPI qu'on fera avancer la justice dans le
monde », résume une source diplomatique. Elle espère que les déclarations
des ministres suffiront à clarifier la position française en attendant la
prochaine étape : l'approbation ou non de la demande du procureur par les
juges de la CPI.
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Après ce fiasco en cours
avec la Nouvelle Calédonie qui oblige notre président à se déplacer pour encore
essayer de pacifier les KANACS et Indépendantistes et discourir ne sachant
faire que ça pour montrer que la France est là alors que c’est lui qui a déclenché
indirectement ces émeutes car réagissant trop vite alors qu’il avait le temps avec
ce changement constitutionnel pour l’ile qui en fait dormait depuis des accords
semblant inachevés depuis 1988 ?!
Car notre président
girouette pour une fois c’est décidé ce qui n’est pas souvent et s’est planté lamentablement
alors que ces problèmes pour ces iliens couvaient depuis longtemps pour
une population d’environ 30000 habitants assimilée à une grosse ville française
!?
Alors avec notre pays qui va
mal mais là c’est 68 millions de Français il est totalement dépassé « et
cul par-dessus tête » son expression favorite !?
Et naturellement aussi un
incident en cachant un autre la mauvaise réaction du quai d’Orsay notre ministère
des affaires étrangères avec cette réflexion ou décision hâtive au sujet de cette
CPI inefficace et donc indirectement obligé de faire volteface car inadmissible
ce qui prouve une fois de plus la mauvaise gouvernance sans réfléchir par cette
clique gouvernementale et sa « macronnie » avec en plus notre président
sans amour propre car tout lui glisse sur le dos par son orgueil insensé comme sur les plumes d’un canard !?
Mais c’est de notre faute à
nous Français lambda qui depuis 1958 élisons et réélisons nos dirigeants et leur
clique de politiciens de tous bords qui ne travaillent que pour eux archétype
de l’individualisme français frondeur principal de nos défauts déjà nombreux !?
Jdeclef 22/05/2024 10h23
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