lundi 20 mai 2024

Ce roi d’Angleterre succédant à sa mère charismatique qui a marquée l’histoire contemporaine de son pays et de la France indirectement notamment pendant la dernière guerre mondiale néanmoins sympathique méritait mieux pour un portait officiel semble-t-il mais ce n’est que mon opinion donc …

 

Les dessous des portraits officiels des Windsor ?!)

LETTRE DE BUCKINGHAM. D’Elizabeth II à Charles III et la princesse Kate, les photos officielles des Windsor alimentent la légende de la famille royale… et lui rapportent beaucoup d’argent.

(Bon tant pis si c’est une histoire de gros sous ou d’argent roi qui pollue le monde entier….)

Comment la famille royale britannique gère-t-elle son image ? Une exposition à la King's Gallery de Buckingham Palace intitulée Les Portraits royaux : un siècle de photographie* permet de mieux comprendre la subtile stratégie de communication de la couronne. L'événement souligne combien les Windsor ont développé un sixième sens, celui du visuel et de la pose. L'exercice consiste à décrire les « Royals » tels qu'ils souhaitent qu'on les voie plutôt que tels que vous les voyez… et même sans doute qu'ils se voient.

Réalisée en 1943 par Yousuf Karsh, la photo de George VI (qui régna entre 1936 et 1952), en tenue de grand amiral de la Navy, donne le ton de la rétrospective. En ces temps de guerre, l'absence de décorations et d'apparat est destinée à projeter l'image rassurante d'un commandant en chef sage, bienveillant et sûr de lui.

Elizabeth II associée aux grands photographes

Autre pièce maîtresse, le portrait de 1968 d'Elizabeth II réalisé par Cecil Beaton, qui disait à propos de son modèle : « Nos idées et nos goûts sont totalement différents, et le résultat est un compromis entre les deux personnes, le photographe et son sujet. » Loin du style académique et solennel de son cliché du couronnement de 1953, le plus grand photographe de la société de son temps a délaissé le monde révolu d'une théâtralité faite d'uniformes et de bijoux au profit de la simplicité. Le message est sans ambages, la reine a pris toute la mesure de sa fonction.

Charles III : son premier portrait officiel crée des remousParallèlement, dans les années 1950-1960, dans un souci de rendre la monarchie moins distante, les journaux publient des photos d'une rurale dans l'âme vêtue de robes simples rehaussées d'une broche discrète et de chaussures de sport, les cheveux couverts d'un foulard.

Elizabeth II s'était entourée des grands noms de la photographie, en qui elle avait confiance. Outre Cecil Beaton, elle avait fait appel à Lord Snowdon, l'époux de sa sœur, la princesse Margaret, à son cousin Patrick Lichfield, figure de la jet-set, et à Norman Parkinson, l'expert des stars de Hollywood. S'étaient joints par la suite des outsiders sortant du cercle magique de la royauté, à l'instar de l'américaine Annie Leibovitz.

Charles III en gentleman-farmer, Kate naturelle

Adepte d'une esthétique plus contemporaine, le roi Charles III se montre volontiers éclectique dans le choix des photographes de la cour. Aujourd'hui comme hier en tant que prince de Galles, son cadre favori reste la campagne où il projette l'image d'un gentleman-fermer épanoui au milieu du monde animalier de Beatrix Potter.

William et Kate insistent sur davantage de spontanéité. Signée Hugo Burnand, la photo de leur mariage, en 2011, prise dans la salle du Trône de Buckingham Palace, en compagnie des enfants d'honneur décontractés, pourrait figurer dans n'importe quel album familial de noces. Kate apprécie particulièrement l'excentrique Mario Testino, qui avait immortalisé la princesse Diana, pour projeter à la fois l'image d'une jeune femme libre et d'une future reine.

 William et Kate : le sans-faute de la relève

« L'ère du portrait officiel flatteur, éliminant les petites marques de la vie comme les rides et les cicatrices, est révolue. Aujourd'hui, le photographe montre le sujet comme il est », insiste, en spécialiste, Hugh Roberts, l'ancien directeur de la Royal Collection. D'ailleurs, la princesse de Galles avait dû récemment présenter ses excuses pour avoir retouché une photo avec ses enfants à la suite de la profusion d'attaques complotistes sur les réseaux sociaux. Reste que la manipulation a toujours été de rigueur, complaisance et protection de l'institution monarchique obligent ! Il n'est pas question pour l'artiste de se laisser aller à la sincérité ou à l'ironie.

Une histoire (aussi) de gros sous

Lord Snowdon, beau-frère d'Elizabeth II, avait ainsi annoté ses propres épreuves, « le décor doit être plus clair », « s'il vous plaît ne pas couper » sans provoquer la moindre polémique. Une photo trop osée de son épouse, la princesse Margaret, dans une robe bustier à froufrous avait été censurée en ne montrant que son visage. Aujourd'hui, la diffusion de clichés accentuant les oreilles décollées de Charles ou la maigreur de Kate est prohibée. Par ailleurs, le Palais décide des moindres détails du déroulement des prises de vue millimétrées comme du papier à musique.

Dans les affaires d'État, rien n'est laissé au hasard. D'autant que les clichés mêlant distance de la haute noblesse et chaleur humaine à la une des magazines font bondir les ventes tout en alimentant la légende. Via l'industrie des souvenirs, ils remplissent les caisses de la royauté.

Rien n'illustre mieux la philosophie de représentation des Windsor que le premier portrait officiel de Charles III peint par l'artiste contemporain Jonathan Yeo et exposé en ce moment dans une galerie londonienne à deux pas de la King's Gallery*. Au-delà de la controverse créée par la couleur rouge sanguinolent-rose vif de la peinture ou la présence d'un papillon symbole de la croisade du monarque en faveur de l'environnement, l'auteur a réussi à projeter la doctrine officielle du règne du successeur d'Elizabeth II : la continuité et le changement.

*« Royal Portraits : A Century of Photography », à la King's Gallery de Buckingham Palace, jusqu'au 6 octobre.
** Philip Mould Gallery, 18-19 Pall Mall.

Je ne sais pas ce qu’en pense les Anglais car c’est leur souverain tout de même mais ce tableau n’est pas très beau dans sa conception le visage du roi semble bien reproduit et bien peint mais pour le reste l’uniforme rouge se confondant avec le fond du tableau est vraiment un gâchis de couleur ne le mettant pas en valeur et même ce papillon sur son épaule que l’on distingue mal !?

D'ailleurs les mains du roi semble aussi démesurées peut être une illusion d'optique ?!

Mais quand on connait les Anglais et leurs gouts quelque fois excentriques comme leur nourriture difficile à apprécier ceci étant ils nous traitent bien de « mangeurs de grenouilles et d’escargots » !?

Pour la peinture et ses artistes sublimes contemporains car je viens d’aller visiter le musée Dorsay et son exposition sur l’impressionnisme de France là c’est autre chose !?

Jdeclef 20/05/2024 12h15

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