vendredi 10 mai 2024

Triste France et ces politiciens et DIRIGEANTS de tous bords qui ne sont pas capables de mettre leur hypocrisie lamentable de côté et cette jeunesse estudiantine de bobos trop gâtés qui n’ont mêmes pas subi nos guerres mondiales ni mêmes celles coloniales comme l’INDOCINE et même pire avec l’ALGERIE et ce Maghreb et ex empires africains qui nous gratifient encore de leurs immigrations toujours importantes !?

 

Palestine, dérives et produits dérivés AVEC CET ETAT QUI NOUS GOUVERNENT SI MAL ET NE NOUS PROTEGENT PAS ASSEZ ET NE CACHE PLUS LA FAIBLESSE DE NOTRE France (mais c’est de notre faute peuple de notre pays qui n’a rien fait pour que cela aille mieux se contentant du « chacun pour soi » principal de nos défauts déjà nombreux !?)

 

Kamel Daoud
Chroniqueur, écrivain et reporter

LA CHRONIQUE DE KAMEL DAOUD. Détournant la « cause palestinienne », le folklore propalestinien, dans la rue ou sur les réseaux sociaux, prend en hold-up une tragédie réelle.

Publié le 10/05/2024 à 06h20

 

La cause palestinienne, c'est aussi des produits dérivés. Des tee-shirts, des imitations, des keffiehs, des banderoles, des photos de corps ensanglantés, des mains rouges ou des indignations sélectives et des « poses » cadettes. Ce sont encore d'autres produits qui participent au grand malheur de ce peuple sommé d'incarner tout le monde, sauf lui-même.

Ce sont, entre autres, l'antisémitisme, l'islamisme, le populisme, les crises juvéniles, le folklore, les sit-in, les campus bloqués et les chansons, le remake vietnamien, l'antiféminisme, l'antioccidentalisme, l'antidémocratie, la haine de soi et des autres, le discours décliniste sur les démocraties, les candidatures à des élections, les listes électorales et les visibilités médiatiques.

Avec du « Palestinien », on peut tout faire : miniatures, figurines, rancœurs autorisées, wokisme, spectacles de rue et, surtout, de la « bonne conscience ». C'est peut-être ce qui fait de la tragédie palestinienne un drame à part : non plus seulement ses morts, mais aussi l'usage qu'on en fait. Un cadavre yézidi, ou kurde, ou soudanais n'a pas cet effet de convocation des ténèbres et des mythologies, il ne justifie jamais cet investissement retentissant.

Juif errant et Palestinien vacant

C'est d'ailleurs ce qui explique cette conséquence médiatique hallucinante et pourtant escamotée : on entend partout les pro-Palestiniens, et très rarement le Palestinien lui-même. Son rôle n'est pas de prendre la parole, mais d'illustrer le « crime » et de prouver la légitimité de la haine, souvent antisémite, dédouanée par une nouvelle épopée décoloniale.

Bien sûr, cela arrive quelquefois – très rarement – et, généralement, le Palestinien qui se réclame de cette nationalité réclame autre chose pour lui-même et ne l'ose – à grands cris – que dans les démocraties, pourtant toujours inculpées de partialité.

« Fermer Sciences Po ! », entre soumis et insoumisDans les pays « arabes », ceux du soutien inconditionnel, comme on aime s'en targuer, le Palestinien vivant vaudra toujours moins que le Palestinien martyr vu à la télévision. Son cadavre vaut davantage que sa respiration. C'est la belle pièce du mortifère et du messianisme autochtone. Un étrange destin piégé par la nécrophilie : au Juif errant on répond, de l'autre « côté », par le Palestinien vacant. Aujourd'hui, avec la guerre et ses chiffres, la dépossession s'aggrave par le spectacle du pire : les populismes internationaux profitent de l'aubaine qu'est ce cadavre de guerre sans fin.

Folklore et jeux de rôle

Mais d'abord, une question : doit-on se taire sur cette guerre abjecte pour refuser de céder aux courants de fond de l'antisémitisme revitalisé ? Non. Mais faut-il protester contre cette même guerre en minimisant le réveil du monstre antisémite ? Non. Le folklore propalestinien qui, souvent, réduit une tragédie à des jeux de rôle, demeure un aspect du drame moderne de ce peuple.

 Gaza, ferveur et cynisme arabes

Autrefois, cette cause était zombifiée par Nasser & Cie, le panarabisme, le nationalisme postcolonial. Nombre de dictatures « arabes » détournaient l’attention sur leurs crises internes par l’appel à la libération d’Al-Qods (Jérusalem). Aujourd’hui, ce dérivatif exclusivement « arabe » s’internationalise : on découvre, dans les courants populistes en concurrence, qu’on peut aussi utiliser la « cause » palestinienne pour vendre ses propres produits.

Il s'agit de son spectacle, de son ego, de sa candidature politique en Europe ou de ses selfies de remake du Vietnam américain, sans le risque de la mort. Les grandes causes échappent-elles à ce hold-up de visibilité ? Non. Cependant, cette fois, l'internationale numérique des réseaux sociaux et leurs effets de scène viralisent la « cause » palestinienne plus encore que ses prétendus « amis » dans le monde dit « arabe »À LIRE AUSSI « Libérer la Palestine » dans le piège des concurrences

Le sort atroce des Palestiniens à Gaza interpelle, et personne ne l'ignore. Ce n'est pas une exclusivité mondiale mais une réalité parmi d'autres atrocités. La tragédie n'est pas plus grande que d'autres, ni moindre. Elle n'est pas pire ni meilleure que celle des otages civils du Hamas. Sauf que, si la guerre dépossède le Palestinien de sa terre, les « pro » le profanent par le détournement. À chaque fois, son corps vivant est ignoré et son cadavre servira à l'exhibition. Zombifiée depuis toujours, sa souffrance est recyclée en produits et prétextes. Finalement, ce qui fait de la tragédie palestinienne une tragédie, ce n'est pas seulement le meurtre du Palestinien, mais également l'usage que l'on fait de son cadavre.

 

C’est malheureux en France et dans nos pays de cette Europe dite Unie dont ces états passent leur temps à tirer la couverture à eux avec nos dirigeants bavards ou champions de l’hypocrisie devenue une habitude des bienpensant donneurs de leçons qui nous gouvernent si mal ne nous protègent pas assez qui s’écoutent parler pour ne rien dire d’utile comme notre président qui n’est pas le seul car ayant pris la suite d’une lignée de ces prédécesseurs médiocres et ne fait rien de plus car n’étant qu’une coquille vide genre théâtreux bon chic bon genre dont c’est la mode ou comme par exemple le beau BARDELLA de ce RN le péniste par exemple et se croyant sur la scène d’un théâtre de boulevard à PARIS jouant une mauvaise pièce de theatre que peu de gogos stupides écoutent et qui l’ont réélu notre président fat sans amour propre qui sert à rien comme on l’a vue avec Sin Jing Pin le président de la CHINE moderne !?

Car ce conflit parallèle à ce problème de cette attaque et cette horreur barbare islamique du 7 octobre de la bande de GAZA depuis des années devait éclater car remontant à l’histoire ancienne de ces peuples de cette région de Palestine  (voir nos croisades militaires et religieuses moyenâgeuses) et cette Europe qui a créée artificiellement entre 1920 et 1948 l’indépendance cet état d’ISRAEL pour se faire pardonner l’holocauste des juifs créé par le nazisme hitlérien qu’ils ont combattu mais tardivement avec notre dernière guerre mondiale car l’antisémitisme a toujours été présent avant et après !?

Alors on peut se demander aussi ce que font ces jeunes étudiants à qui (« les coups de pieds au derrière manque ») ces trublions qui ont la chance de prendre des cours à Science Po pour apprendre quoi ?! Plutôt que de semer le souk avec pour l’instant des pro palestiniens après avoir peut-être été pro juifs israéliens qui voulaient se défendre logiquement contre ces terroristes islamiques !?

Le tout avec ce cinéma des J.O. qui se veut festif de la flamme qui fait le tour de France alors que notre dirigeant faux monarque sans couronne n’est plus sûr de faire la cérémonie d’ouverture sur la Seine à PARIS faute de sécurité garantie le tout relayé par des médias qui jettent de l’huile sur le feu !?

Jdeclef 10/05/2025 13h09

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