Palestine, dérives et
produits dérivés AVEC CET ETAT QUI NOUS GOUVERNENT SI MAL ET NE NOUS PROTEGENT PAS
ASSEZ ET NE CACHE PLUS LA FAIBLESSE DE NOTRE France (mais c’est de notre faute
peuple de notre pays qui n’a rien fait pour que cela aille mieux se contentant
du « chacun pour soi » principal de nos défauts déjà nombreux !?)
LA CHRONIQUE
DE KAMEL DAOUD. Détournant la « cause palestinienne », le
folklore propalestinien, dans la rue ou sur les réseaux sociaux, prend
en hold-up une tragédie réelle.
Publié le
10/05/2024 à 06h20
La
cause palestinienne, c'est aussi
des produits dérivés. Des tee-shirts, des imitations, des keffiehs, des
banderoles, des photos de corps ensanglantés, des mains rouges ou des indignations sélectives et des
« poses » cadettes. Ce sont encore d'autres produits qui
participent au grand malheur de ce peuple sommé d'incarner tout le monde, sauf
lui-même.
Ce sont, entre autres, l'antisémitisme, l'islamisme, le populisme, les
crises juvéniles, le folklore, les sit-in, les campus bloqués et les
chansons, le remake vietnamien, l'antiféminisme, l'antioccidentalisme,
l'antidémocratie, la haine de soi et des autres, le discours décliniste sur les
démocraties, les candidatures à des élections, les listes électorales et les
visibilités médiatiques.
Avec du « Palestinien »,
on peut tout faire : miniatures, figurines, rancœurs autorisées,
wokisme, spectacles de rue et, surtout, de la « bonne
conscience ». C'est peut-être ce qui fait de la tragédie palestinienne un
drame à part : non plus seulement ses morts, mais aussi l'usage qu'on en
fait. Un cadavre yézidi, ou kurde, ou soudanais
n'a pas cet effet de convocation des ténèbres et des mythologies, il ne
justifie jamais cet investissement retentissant.
Juif errant et Palestinien vacant
C'est d'ailleurs ce qui explique cette conséquence médiatique
hallucinante et pourtant escamotée : on entend partout les
pro-Palestiniens, et très rarement le Palestinien lui-même. Son rôle n'est pas
de prendre la parole, mais d'illustrer le « crime » et de prouver la
légitimité de la haine, souvent antisémite, dédouanée par une nouvelle épopée
décoloniale.
Bien sûr, cela arrive quelquefois – très rarement – et, généralement, le
Palestinien qui se réclame de cette nationalité réclame autre chose pour
lui-même et ne l'ose – à grands cris – que dans les démocraties, pourtant
toujours inculpées de partialité.
« Fermer Sciences
Po ! », entre soumis et insoumisDans les pays
« arabes », ceux du soutien inconditionnel, comme on aime s'en
targuer, le Palestinien vivant vaudra toujours moins que le Palestinien martyr
vu à la télévision. Son cadavre vaut davantage que sa respiration. C'est la
belle pièce du mortifère et du messianisme autochtone. Un étrange destin piégé
par la nécrophilie : au Juif errant on répond, de l'autre
« côté », par le Palestinien vacant. Aujourd'hui, avec la guerre
et ses chiffres, la dépossession s'aggrave par le spectacle du pire : les
populismes internationaux profitent de l'aubaine
qu'est ce cadavre de guerre sans fin.
Folklore et jeux de rôle
Mais d'abord, une question : doit-on se taire sur cette guerre abjecte
pour refuser de céder aux courants de fond de l'antisémitisme
revitalisé ? Non. Mais faut-il protester contre cette même guerre en
minimisant le réveil du monstre antisémite ? Non. Le folklore
propalestinien qui, souvent, réduit une tragédie à des jeux de rôle,
demeure un aspect du drame moderne de ce peuple.
Gaza, ferveur et cynisme arabes
Autrefois, cette cause était zombifiée par Nasser & Cie, le
panarabisme, le nationalisme postcolonial. Nombre de dictatures
« arabes » détournaient l’attention sur leurs crises internes par
l’appel à la libération d’Al-Qods (Jérusalem). Aujourd’hui, ce
dérivatif exclusivement « arabe » s’internationalise : on
découvre, dans les courants populistes en concurrence, qu’on peut aussi
utiliser la « cause » palestinienne pour vendre ses propres produits.
Il s'agit de son spectacle, de son ego, de sa candidature politique en
Europe ou de ses selfies de remake du Vietnam américain,
sans le risque de la mort. Les grandes causes échappent-elles à ce hold-up de
visibilité ? Non. Cependant, cette fois, l'internationale numérique des
réseaux sociaux et leurs effets de scène viralisent la « cause »
palestinienne plus encore que ses prétendus « amis » dans le
monde dit « arabe »À LIRE AUSSI « Libérer la
Palestine » dans le piège des concurrences
Le sort atroce des Palestiniens à
Gaza interpelle, et personne ne l'ignore. Ce n'est pas une exclusivité
mondiale mais une réalité parmi d'autres atrocités. La tragédie n'est pas
plus grande que d'autres, ni moindre. Elle n'est pas pire ni meilleure que
celle des otages civils du Hamas. Sauf que, si la guerre dépossède le
Palestinien de sa terre, les « pro » le profanent par le
détournement. À chaque fois, son corps vivant est
ignoré et son cadavre servira à l'exhibition. Zombifiée depuis toujours, sa
souffrance est recyclée en produits et prétextes. Finalement, ce qui fait
de la tragédie palestinienne une tragédie, ce n'est pas seulement le meurtre du
Palestinien, mais également l'usage que l'on fait de son cadavre.
C’est malheureux en France et
dans nos pays de cette Europe dite Unie dont ces états passent leur temps à
tirer la couverture à eux avec nos dirigeants bavards ou champions de l’hypocrisie
devenue une habitude des bienpensant donneurs de leçons qui nous gouvernent si
mal ne nous protègent pas assez qui s’écoutent parler pour ne rien dire d’utile
comme notre président qui n’est pas le seul car ayant pris la suite d’une
lignée de ces prédécesseurs médiocres et ne fait rien de plus car n’étant qu’une
coquille vide genre théâtreux bon chic bon genre dont c’est la mode ou comme
par exemple le beau BARDELLA de ce RN le péniste par exemple et se croyant sur
la scène d’un théâtre de boulevard à PARIS jouant une mauvaise pièce de theatre
que peu de gogos stupides écoutent et qui l’ont réélu notre président fat
sans amour propre qui sert à rien comme on l’a vue avec Sin Jing Pin le président
de la CHINE moderne !?
Car ce conflit parallèle à
ce problème de cette attaque et cette horreur barbare islamique du 7 octobre de
la bande de GAZA depuis des années devait éclater car remontant à l’histoire
ancienne de ces peuples de cette région de Palestine (voir nos croisades militaires et religieuses moyenâgeuses)
et cette Europe qui a créée artificiellement entre 1920 et 1948 l’indépendance cet
état d’ISRAEL pour se faire pardonner l’holocauste des juifs créé par le nazisme
hitlérien qu’ils ont combattu mais tardivement avec notre dernière guerre mondiale car
l’antisémitisme a toujours été présent avant et après !?
Alors on peut se demander aussi
ce que font ces jeunes étudiants à qui (« les coups de pieds au derrière
manque ») ces trublions qui ont la chance de prendre des cours à Science
Po pour apprendre quoi ?! Plutôt que de semer le souk avec pour l’instant
des pro palestiniens après avoir peut-être été pro juifs israéliens qui
voulaient se défendre logiquement contre ces terroristes islamiques !?
Le tout avec ce cinéma des J.O.
qui se veut festif de la flamme qui fait le tour de France alors que notre
dirigeant faux monarque sans couronne n’est plus sûr de faire la cérémonie d’ouverture
sur la Seine à PARIS faute de sécurité garantie le tout relayé par des médias
qui jettent de l’huile sur le feu !?
Jdeclef 10/05/2025 13h09
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