La drôle de non-campagne
de Jordan Bardella (Enfin pas si drôle que ça car cette campagne électorale n’intéresse
pas les Français dont beaucoup n’aime pas l’Europe qui se mêle trop de leurs
affaires jusque dans leurs vies quotidiennes !?)
Confortablement installé en tête des intentions de vote pour les
élections européennes de juin, le candidat du Rassemblement national débattra
jeudi avec Valérie Hayer.
« Vivement le
9 juin. » Rarement slogan n'aura à ce point résumé un esprit de
campagne. Tandis que les jours défilent et que la date fatidique des élections
européennes approche, les cadres du Rassemblement national s'ennuient et
sont de plus en plus nombreux à se pincer devant ce qu'ils croient être un
petit miracle : « Cette non-campagne est surréaliste. Cela ne
correspond à rien de ce qu'on fait d'habitude. Et pourtant, jusque-là, ça
marche », confie les yeux écarquillés un ténor du parti à la flamme.
De fait, s'il n'est plus un petit
parti marginal contraint à jouer des coudes pour exister lors d'une séquence
électorale, le Rassemblement national s'est toujours évertué à battre campagne.
Notamment pour mobiliser dans les urnes ses électeurs, réputés les plus
facilement abstentionnistes. Des efforts visiblement jugés inutiles désormais
par le patron et tête de liste du Rassemblement national, Jordan Bardella,
aujourd'hui donné largement en tête dans les sondages.
Européennes :
Jordan Bardella ou le péché d'arrogance
Le mantra de Bardella : « ni risque ni surprise »
S'il sillonne les fédérations de son mouvement d'un bout à l'autre de la
France depuis six mois, le candidat qui dépasse la barre des 30 %
d'intention de vote dans la plupart des enquêtes d'opinion, a fait sien un bien curieux
mantra : « Ni risque ni surprise. »
Pas encore âgé de trente ans, Jordan Bardella déroule une campagne sage, se
contentant d'exploiter la rente sur laquelle repose son parti, premier parti
d'opposition à Emmanuel Macron. Aucune idée nouvelle, ou thématique n'aura été
mise en avant ces six derniers mois. Les posts sur les réseaux sociaux sont
préférés aux échanges avec les journalistes.
Quand, dans les rangs des concurrents du RN, on bouillonne d'ainsi voir le
favori des sondages se faire excuser et représenter lors des premiers débats
des européennes. « Pendant cinq ans, il a couru les plateaux télé au lieu
de travailler au Parlement européen. Maintenant qu'on lui demande de venir
débattre ou de répondre aux questions des journalistes, il file à l'anglaise.
Jordan Bardella est un candidat Potemkine qui fait campagne sur TikTok. Le
débat démocratique doit se faire sans filtre », cingle auprès du Point
la tête de liste Renaissance, Valérie Hayer, avec qui Jordan Bardella débattra
finalement jeudi 2 mai.
Présidentielle
2027 : pourquoi Marine Le Pen est loin d'avoir gagné
Des critiques qui commencent à résonner jusque dans les rangs du parti à la
flamme. « Arriver en tête d'une élection, c'est bien. Mais ce n'est pas
suffisant. Une élection, c'est aussi l'occasion de mettre des concepts,
d'installer des idées dans l'atmosphère, ne décolère pas un cadre. Là, on ne
met rien en place en vue de la prochaine présidentielle. Ni d'un point de vue
technique, ni d'un point de vue militant, ni en termes de stratégie ou de
programme… »
Jordan Bardella débattra jeudi avec Valérie Hayer
Dans les rangs des colistiers de Jordan Bardella, on se questionne
également sous couvert d'anonymat, « Jordan est de moins en moins
visible. Lorsqu'il est venu à Strasbourg pour la dernière plénière, il n'a
participé à aucun repas… » Une posture aux antipodes de celle qui avait
été la sienne, il y a très exactement cinq ans, lors de sa première campagne
européenne en 2019, celle qui l'avait révélé au grand public comme au sein de
son mouvement.
« Le problème de Jordan est qu'il manque d'un booster. Il fait ce qu'on
lui demande. C'est un ambassadeur, pas un penseur. Et comme son directeur de
campagne, Alexandre Loubet, est davantage un coordinateur, qu'un stratège, il
lui manque quelque chose… », admet un proche du candidat.
Réuni dans la ville de Perpignan, conquise par le RN Louis Aliot en 2020, le
RN devrait voir ce 1er mai sa tête de liste prononcer un
discours, dévoiler les 25 premiers noms de sa liste avant de se
soumettre, enfin, à l'exercice du débat. Jeudi avec la tête de liste
Renaissance, Valérie Hayer, et dimanche avec toutes les autres têtes de liste
aux élections européennes. À cinq semaines du scrutin, il n'est jamais trop
tard pour battre campagne.
Quelle
pitoyable classe politique française mais aussi des citoyens de notre pays qui
ne savent plus depuis longtemps choisir leurs candidats voir leurs futurs
dirigeants et qui ne savent plus voter depuis + de 40 ans après le mitterrandisme
qui fut d’ailleurs aussi un échec par la réélection à l’époque de ce président
en place décédé depuis de maladie ce qui semble devenir une mauvaise habitude
avec les élections actuelles !?
Mais
la pas de problème avec ces futurs candidats mais pas avant 2027 ou l’on pérore
comme d’habitude sur un élection européenne qui ne concerne les 27 pays de
cette U.E. pas seulement la France donc qui n’intéresse que peu de Français qui
se déplaceront (peut-être) pour aller voter ou protester contre la mauvaise politique
inexistante de notre président actuel (qui s’en fiche d’ailleurs dédaignant ces
« Français de peu » qui ne sont pas de son monde) ou voire simplement
contre cette Europe dite Unie !?
Prenons
l’exemple des candidats étiquetés les plus connus : notre président actuel
bon chic bon genre hyper bavard pour ne rien dire d’utile sans amour propre là
seulement pour affoler les électeurs lambda gogos de surtout ne pas voter pour
les extrêmes en soutenant sa candidate pâlotte « macronnienne » Valérie
HAYER fort peu connue et donc pas pour le beau BARDELLA (lepeniste RN) bien mis
sur sa personne bien poli ne dérapant pas car lui ne dit rien car se voyant déjà
arrivé le 1er (enfonçant une
porte ouverte mais dans les sondages médiatiques) mais surtout sans vrai programme
étayé ne disant rien débattant peu d’ailleurs (mais s’en oublier les autres extrémistes
LFI avec le vieux Mélenchon infréquentable non élu représenté par Manon AUBRY et
bien sur François Xavier BELLAMY LR parti de cette droite classique à la
ramasse !?)
Qui
vivra verra mais on peut faire confiance aux Français lambda qui se déplaceront
(peu) pour mal voter et qui râleront après le résultat qui ne leur conviendra pas
car là on vote pour l’Europe des 27 pas pour élire ou renverser notre président
et ses gouvernements là jusque 2027 (à cause d’eux d’ailleurs!?)
Jdeclef
02/05/2024 10h48
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