jeudi 9 mai 2024

Si le maitre du KREMLIN comme on l’appelle est toujours là à nous menacer c’est que nous les occidentaux pays libres et démocratiques n’avons pas été capable de le stopper des le départ de son invasion de l’UKRAINE c’est trop tard car nos principaux défauts de nos sociétés bien pensantes hypocrites !?

 

Poutine n’est pas dans l’état mental de négocier » !?

ENTRETIEN. Marie Mendras, politologue au CNRS, détaille les raisons pour lesquelles Vladimir Poutine a basculé dans une stratégie « sans limite ».

Par Marc Nexon

Publié le 08/05/2024 à 16h50

Les bavards sont nombreux à se succéder sur les médias divers pour porter les bonnes paroles et discours creux comme notre président en tête hyper spécialiste que nous avons en plus élu et réélu  jusqu’en 2027 alors désolé de le dire plus nuls que les Français lambda on ne trouve pas mieux !?

Moscou ne se contenterait plus de mener des cyberattaques contre l'Europe. Les services de renseignements allemands pointent désormais un risque accru « d'actes de sabotage » perpétrés par la Russie sur le sol européen. Des opérations qui prendraient la forme d'attentats à la bombe ou d'incendies criminels contre des infrastructures. De récents événements illustrent cette menace grandissante.

En avril, deux ressortissants germano-russes ont été arrêtés en Allemagne pour avoir projeté d'attaquer des sites militaires. Au même moment, au Royaume-Uni, deux hommes ont été accusés d'avoir déclenché un incendie dans un entrepôt de cargaison d'aides à l'Ukraine. Marie Mendras, politologue au CNRS, professeure à Sciences Po Paris et autrice d'un ouvrage intitulé La Guerre permanente : l'ultime stratégie du Kremlin (éd. Calmann-Lévy) expose les raisons pour lesquelles la Russie se comporte désormais en État voyou.

Le Point : Comment jugez-vous la mise en garde des services de renseignements sur la menace d'actes de sabotage russe en Europe ?

Marie Mendras : Cela fait longtemps que nos services de renseignements observent des actes de sabotage, de subversion, des assassinats en Europe orchestrés par la Russie. Ce qui est nouveau, c'est que les Russes ne s'efforcent même plus de sauver les apparences. Ils agissent à découvert et s'en félicitent. Preuve en est l'attitude des autorités russes lors des attentats du 7 octobre en Israël. Dès le lendemain, un représentant du Hamas s'exprimait à la télévision officielle russe et quelques jours plus tard, Poutine recevait une délégation du Hamas à Moscou. Autrement dit, la dictature militaire et tchékiste justifie désormais le recours aux méthodes de terreur d'État. La violence extrême devient la loi si elle sert l'intérêt du clan au pouvoir.

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Cela signifie-t-il que l'État russe dispose encore de ressources importantes ?

Il s'agit de méthodes d'État voyou et ce terrorisme ne coûte pas cher. Les Russes ont réussi à maintenir une présence d'espions et d'hommes de main dans la plupart des pays occidentaux malgré l'expulsion de plusieurs centaines de diplomates. Plus grave, ils continuent à nourrir des réseaux d'étrangers qui travaillent pour les intérêts du Kremlin en France, en Allemagne, en Hongrie, en Slovaquie. Ils veulent surtout nous faire comprendre qu'ils sont là, chez nous et nous menacent.

La proximité des élections européennes les incite aussi à faire feu de tout bois. Néanmoins, il faut relativiser. Certes, ils tentent de troubler nos équilibres institutionnels, de s'immiscer dans le discours médiatique, de gonfler des batailles politico-idéologiques, mais on a les moyens de les contrer. Au Kremlin, ils s'auto-désinforment sur une supposée solidité des liens entre les pays occidentaux. Nous sommes mieux informés qu'eux sur ce qui se passe en Ukraine.
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Dans votre ouvrage, vous indiquez que Poutine est déjà dans cette logique au début de son règne. Comment l'expliquez-vous ?

Le recours à la force armée se dessine dès 1999 lorsque Vladimir Poutine quitte la direction du FSB pour prendre la tête du gouvernement. Il promet alors aux militaires qu'ils prendront leur revanche sur les Tchétchènes, vainqueurs de l'armée russe trois ans plus tôt. Il accède à la présidence en 2000 grâce à la relance de la guerre en Tchétchénie. Il va jusqu'à organiser des attentats terroristes pour convaincre la population de mener une « opération spéciale » contre les Tchétchènes. C'était déjà la terminologie utilisée à l'époque.

Dès 2003, Poutine abandonne l'idée d'une relation constructive avec les États-Unis et consolide son autoritarisme. On l'a un peu oublié mais la guerre en Géorgie en 2008 est déjà l'illustration de cette dérive : la Russie envahit alors un État souverain, membre de l'ONU. Cet engrenage des conflits est facilité par l'absence de véritables institutions, d'un système judiciaire indépendant, d'élections transparentes. Il n'y a plus de garde-fous. Plus rien n'empêche Poutine d'agir. Voilà pourquoi il a basculé aujourd'hui dans le « sans limite ».

Dans le cas de l'Ukraine, il n'est pas dans un état mental ou politique qui pourrait l'encourager à négocier. Si les négociations ont échoué au cours des deux premiers mois du conflit, c'est parce que la délégation russe ne recevait aucune instruction de sa part. Ces actes de sabotages, ces pressions menées à l'égard des pays étrangers sont l'expression du « sans limite ». On est en face d'une machine effroyable qui ne pourra être arrêtée qu'en donnant aux Ukrainiens les moyens d'obtenir une capitulation russe. En tout état de cause, une négociation ne pourra pas avoir lieu avec les représentants actuels de l'État russe.

Pourquoi un cessez-le-feu serait-il impossible ?

Parce que les cessez-le-feu n'ont jamais été respectés par Poutine. Au lendemain de la première guerre du Donbass en 2014, il bénéficiait d'un statu quo très confortable. Ses troupes occupaient la Crimée et deux provinces du Donbass après avoir chassé 1,5 million de personnes. Il avait réussi à fragiliser l'État ukrainien en l'empêchant de rejoindre l'Union européenne ou l'Otan. Or il a rompu ce déséquilibre qui lui était favorable pour se lancer dans une guerre totale sans mesurer l'importance du soutien occidental à l'Ukraine. Dès lors, aucun but de guerre ne peut le satisfaire.

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Pourquoi a-t-il commis une telle erreur d'appréciation ?

Je pense qu'en 2022 il n'était déjà plus en situation d'analyser et d'anticiper. Il n'écoute plus personne. Souvenez-vous de cette réunion surréaliste avec les membres de son conseil de sécurité le 21 février. Les participants sont tétanisés. Aucun d'entre eux n'a conseillé au chef de l'État de se lancer dans une guerre d'agression sur quatre fronts contre un pays de 40 millions d'habitants, plus grand que la France.

Comment expliquer que le régime n'ait pas craqué ?

On a pu penser que Poutine serait lâché par son entourage. Sauf que les hommes du clan ont rapidement été placés sur la liste des sanctions occidentales et se sont retrouvés enfermés dans leur pays. Plusieurs d'entre eux seront poursuivis pour crimes de guerre, notamment le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Les hommes du Kremlin ont donc été emportés dans ce projet insensé et paranoïaque. Pour eux, il était trop tard pour se désolidariser du chef. Ils n'ont pas eu d'autre choix que de participer à l'escalade. Nous sommes désormais dans ce que j'appelle une « guerre permanente » sans but, sans recherche de paix. Nous devons donc soutenir l'Ukraine jusqu'à la reddition de l'armée russe.

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Nous sommes encore revenu dans une période instable mondiale qui ne nous a pas servi de leçons malgré nos guerres mondiales passées et coloniales remontant à 80 ans dont on commémore les souvenirs en ranimant la flamme sous notre arc de triomphe de Paris et maintenant on coure avec une autre flamme celle des J.O. (centenaires) de PARIS dont on nous bassine d’annonces journalières pour nous faire avaler un pilule amère de ses réalités de guerrières mondiales larvées  mais véhiculées pas nos dirigeants et leurs politiciens donneurs de leçons bienpensants bavards hypocrites le nôtre en tète champion de ces compassions et discours creux !?

Pour résumer le titre de cet article de cette éminente Mme Marie Mendras, politologue au CNRS qui s’écoute parler pour ne rien dire d’utile comme notre président d’ailleurs lui grand spécialiste de cet exercice n’est pas nouveau et ne sert à rien :

Car Poutine le Russe est un malade psychologique intelligent qu’y s’ignore et comme nos dirigeants Français et Européens et américains US occidentaux se croyant les meilleurs ou plus puissants se dressant sur leurs ergo comme des coqs de combats font des ronds avec leurs marines de guerres en méditerranée car ce malade dérangé par sa folie n’a pas peur comme n’importe quel déséquilibré !?

Comme ces mêmes Français et Européens Occidentaux US ne savent pas se référer au passé de notre histoire contemporaine avec leurs erreurs anciennes avec le nazisme cette horreur inqualifiable et cet autre dictateur HITLER et son Allemagne revancharde après leur défaite de 1914/18 ont recommencé les mêmes en 1939 leurs erreurs de jugements qui peuvent nous mener à la perte du monde civilisé !?

Moi comme d’autres de ma génération je pourrais être égoïste m’en fiche ma vie est derrière moi mais j’ai encore une fille qui m’aide et me reste d’une famille inexistante mais comme j’aime mon pays si mal gouverné et mal protégé par des dirigeants et politiciens inutiles cela me désespère !?

Jdeclef 09/05/2024 10h54

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