mardi 7 mai 2024

Notre monde politique Français est si médiocre qu’il est « cul comme par-dessus tête » comme dit notre président car lui n’est pas meilleur juge !?

 

Le cri du cœur de Colombe, Perpignanaise au RSA

L’ÉDITO DE FOG. Impuissance et lâcheté d’une bonne partie de la gauche française, qui a abandonné les classes populaires au RN, préférant la question palestinienne à celle du pouvoir d’achat ou de la sécurité.

Par Franz-Olivier Giesbert

Devant le triomphe annoncé du Rassemblement national aux élections européennes, la classe politique et le parti médiatique font penser à un lapin pris dans les phares d'une voiture. Voyez comme, sur ce sujet, ils ânonnent les mêmes dénis avec le même air ahuri ou constipé.

L'historien Jacques Julliard a tout dit dans son introduction géniale d'un recueil de chroniques : Comment la gauche a déposé son bilan (1). Sous l'influence des intellectuels, précisait-il, la gauche a tout abandonné, à commencer par la sécurité et l'identité qu'elle a, comme la laïcité, laissées à l'extrême droite. On peut dire la même chose du reste de la classe politique.

Emmanuel Macron porte ainsi une lourde responsabilité dans la montée du RN, mais il a une excuse. Il est hors sol. En laissant filer l'autorité et les flux migratoires, il aura beaucoup fait, volontairement ou non, pour que l'extrême droite prospère. Mais on ne nous enlèvera pas de la tête qu'il a cherché aussi, comme Mitterrand jadis, à instrumentaliser le RN, à ses yeux repoussoir idéal lui permettant d'être réélu. On est arrivé au bout de cette tactique idiote.

Et revoilà les années 1930, leurs hordes, leurs « nauséabonderies » !

L'émoi provoqué par le témoignage poignant de Colombe (visionné plus de 5 millions de fois sur les réseaux sociaux) en dit long sur notre crise démocratique. Électrice du RN, en pleurs, se présentant comme bénévole aux Restos du cœur, la sexagénaire a confié aux caméras de TF1, en marge d'un meeting de Marine Le Pen : « Qu'est-ce qui me fait pleurer ? Parce qu'on est arrivé dans un monde de fous et il faut absolument qu'on trouve des solutions. Regardez, moi, je suis au RSA et on a du mal à vivre. On ne peut pas payer les factures, on a les huissiers… Ici, on est tous en colère, il n'y a pas de travail, il n'y a pas d'usine. »

Colombe, Marine et les Restos des « petits cœurs »

Après quoi, ce fut un festival de larmes de crocodile. « Vos propos me hantent », a écrit à Colombe la tête de liste communiste aux européennes, Léon Deffontaines, tandis que François Ruffin évoquait la nécessaire reconquête des « esprits » et des « cœurs ». Quant à la direction des Restos du cœur, elle poussait sa bénévole dehors, sans ménagement aucun. Il y a fort à parier que, le moment d'émotion passé, les « progressistes » retourneront à leurs obsessions « élitistes ». La social-démocratie, à la tête de coalitions gouvernementales en Allemagne ou en Espagne, n'est morte que dans la marmelade idéologique qui sert de cervelle aux chefs à plumes de la gauche française. Malgré les efforts méritoires de Raphaël Glucksmann et son succès probable aux européennes, on ne voit pas comment son camp pourrait ressusciter de sitôt.

Colombe, électrice RN, n'a plus le droit d'être bénévole pour les Restos du cœur

Lancés dans un grand concours de « gazaouisation » de leurs militants, les bogos (bourgeois de gauche) qui dirigent les partis de la cadavérique Nupes ont fait de la question palestinienne l'épicentre de leur politique après avoir jeté par-dessus bord l'héritage de leurs ancêtres et rompu avec tous les combats d'antan : le culte de la patrie, du travail, de l'école républicaine. C'est ainsi que la gauche, débarrassée de tous ses atours, en est réduite à se ventrouiller dans une bigoterie islamisante qu'elle asperge sans vergogne d'antisémitisme. En attendant de nous proposer, pour « relancer » l'économie, la semaine de trente-deux heures en quatre jours, comme Paul Magnette, le président du PS belge (francophone). Sans baisse de salaire, il va de soi, le tout assorti d'« embauches compensatoires » pour finir de mettre l'industrie à genoux.

Le « bogo », bourgeois de gauche de Sciences Po et d'ailleurs

La France est l'un des pays les plus désindustrialisés d'Europe avec la Grèce : l'industrie manufacturière n'y représente qu'à peine plus de 10 % de la richesse nationale. Mais, si les usines sont parties à l'étranger, ne laissant que leurs ossements sur le sol français, la classe ouvrière, elle, est toujours là, quoique en déclin. Et la gauche ne lui parle plus. Après l'avoir incarnée pendant si longtemps, elle l'a littéralement abandonnée au RN depuis sa « boboïsation » commencée au cours des années Jospin (1997-2002) quand, au lieu de lui donner du pouvoir d'achat, elle a préféré lui offrir des RTT. Le socle de sa coalition historique autour des milieux populaires a fini par exploser.

La gauche a ainsi troqué le peuple contre les gosses de riches ou de la bourgeoisie. Les classes populaires et toutes les Colombe de France contre les cadres progressistes, les islamo-gauchistes, les minorités agissantes, les étudiants friqués à keffieh, etc. Contrairement à ce qui semble se passer parfois au Royaume-Uni, ça ne fait pas une majorité. En tout cas pas encore, Dieu merci.

1. « Comment la gauche a déposé son bilan », de Jacques Julliard (« Champs » Flammarion, 290 p., 10 €).

Arrêtons une fois pour toute chez nos élus et candidats pour l’être de se croire les meilleurs gonflés d’orgueils de bienpensant donneurs de leçons hypocrites usés jusqu’à la trame comme de vieux sièges percés : qui change en plus les noms de leurs partis ringards comme de sous-vêtements sales !?

C’est toute la classe politique Française gauche et extrême LFI Mélenchoniste PS écolos empêcheurs de tourner en rond devenant même trublions ou se MODEM et Bayrou le champion des tourneur de veste aussi bavard que notre président et sa « macronnie » fantome et cette droite extrême le Peniste de Marine et son dauphin bon chic bon genre BARDELLA  qui semble une coquille vide sans oublier La droite dite classique LR et son leader CIOTTI  qui en fait n’est qu’un pétard mouillé qui sont tous pourris jusqu’à l’os notamment par Leurs conforts et le pouvoir facile teintés d’avantages dignes de l’ancien régime monarchique ou bourgeois qui ne profitent qu’a ceux que nous élisons ou réélisons mal car ne sachant plus choisir ou voter nous Français du peuple « de peu ou d’en bas » comme dit notre président petit bourgeois qui les dédaigne car ne les considérant pas de son monde qui se croit sur la scène d’un théâtre de boulevard ou il joue une pièce qui est un four mais qui n’amuse plus personne enfin ceux qui essaient de réfléchir pour y comprendre quelque chose mais qui se resigne jusqu’à 2027 mais qui ne sont même pas sur de voir ce changement qu’ils réclament depuis + de 40 ans (et avant) !?

Là c’est moins grave car étant une élection européenne pour le 27 pays adhérant à l’U.E.se disant les Français lambda qui s’y intéresse peu mais dont on dépend néanmoins de plus en plus leurs vies quotidiennes avec notre pays qui va mal ainsi que le monde encore libre donc un assainissement s’impose chez nos politiciens de tous bords et nos dirigeants pour au moins 2027 car c’est presque trop tard !?

Jdeclef 07/05/2024 14h12

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