Le cri du cœur de
Colombe, Perpignanaise au RSA
L’ÉDITO DE
FOG. Impuissance et lâcheté d’une bonne partie de la gauche française, qui a
abandonné les classes populaires au RN, préférant la question palestinienne à
celle du pouvoir d’achat ou de la sécurité.
Devant
le triomphe annoncé du Rassemblement national aux élections européennes,
la classe politique et le parti médiatique font penser à un lapin pris dans les
phares d'une voiture. Voyez comme, sur ce sujet, ils ânonnent les mêmes dénis
avec le même air ahuri ou constipé.
L'historien Jacques Julliard a
tout dit dans son introduction géniale d'un recueil de
chroniques : Comment la gauche a déposé son bilan (1). Sous
l'influence des intellectuels, précisait-il, la gauche a tout abandonné, à
commencer par la sécurité et l'identité qu'elle a, comme la laïcité, laissées à
l'extrême droite. On peut dire la même chose du reste de la classe politique.
Emmanuel Macron porte ainsi une lourde responsabilité dans
la montée du RN, mais il a une excuse. Il est hors sol. En laissant filer
l'autorité et les flux migratoires, il aura beaucoup fait, volontairement ou
non, pour que l'extrême droite prospère. Mais on ne nous enlèvera pas de la
tête qu'il a cherché aussi, comme Mitterrand jadis, à instrumentaliser le RN, à
ses yeux repoussoir idéal lui permettant d'être réélu. On est arrivé au bout de
cette tactique idiote.
Et
revoilà les années 1930, leurs hordes, leurs
« nauséabonderies » !
L'émoi provoqué par le témoignage poignant de Colombe
(visionné plus de 5 millions de fois sur les réseaux sociaux) en dit long
sur notre crise démocratique. Électrice du RN, en pleurs, se présentant comme
bénévole aux Restos du cœur, la sexagénaire a confié aux caméras de TF1, en
marge d'un meeting de Marine Le Pen : « Qu'est-ce qui me fait
pleurer ? Parce qu'on est arrivé dans un monde de fous et il faut
absolument qu'on trouve des solutions. Regardez, moi, je suis au RSA et on a du
mal à vivre. On ne peut pas payer les factures, on a les huissiers… Ici, on est
tous en colère, il n'y a pas de travail, il n'y a pas d'usine. »
Colombe,
Marine et les Restos des « petits cœurs »
Après quoi, ce fut un festival de larmes de crocodile. « Vos
propos me hantent », a écrit à Colombe la tête de liste communiste
aux européennes, Léon Deffontaines, tandis que François Ruffin évoquait la
nécessaire reconquête des « esprits » et des « cœurs ».
Quant à la direction des Restos du cœur, elle poussait sa bénévole dehors, sans
ménagement aucun. Il y a fort à parier que, le moment d'émotion passé, les
« progressistes » retourneront à leurs obsessions
« élitistes ». La social-démocratie, à la tête de coalitions
gouvernementales en Allemagne ou en Espagne, n'est morte que dans la marmelade
idéologique qui sert de cervelle aux chefs à plumes de la gauche française. Malgré les efforts méritoires de
Raphaël Glucksmann et son succès probable aux européennes, on ne voit pas
comment son camp pourrait ressusciter de sitôt.
Colombe,
électrice RN, n'a plus le droit d'être bénévole pour les Restos du cœur
Lancés dans un grand concours de
« gazaouisation » de leurs militants, les bogos
(bourgeois de gauche) qui dirigent les partis de la cadavérique Nupes ont fait
de la question palestinienne l'épicentre de leur politique après avoir jeté
par-dessus bord l'héritage de leurs ancêtres et rompu avec tous les combats
d'antan : le culte de la patrie, du travail, de l'école républicaine.
C'est ainsi que la gauche, débarrassée de tous ses atours, en est réduite à se
ventrouiller dans une bigoterie islamisante qu'elle asperge sans vergogne
d'antisémitisme. En attendant de nous proposer, pour « relancer »
l'économie, la semaine de trente-deux heures en quatre jours, comme Paul
Magnette, le président du PS belge (francophone). Sans baisse de salaire, il va
de soi, le tout assorti d'« embauches compensatoires » pour finir de
mettre l'industrie à genoux.
Le
« bogo », bourgeois de gauche de Sciences Po et d'ailleurs
La France est l'un des pays les plus désindustrialisés d'Europe avec
la Grèce : l'industrie manufacturière n'y représente qu'à peine plus de
10 % de la richesse nationale. Mais, si les usines sont parties à
l'étranger, ne laissant que leurs ossements sur le sol français, la classe
ouvrière, elle, est toujours là, quoique en déclin. Et la gauche ne lui parle
plus. Après l'avoir incarnée pendant si longtemps, elle l'a littéralement
abandonnée au RN depuis sa « boboïsation » commencée au cours des
années Jospin (1997-2002) quand, au lieu de lui donner du pouvoir d'achat, elle
a préféré lui offrir des RTT. Le socle de sa coalition historique autour des
milieux populaires a fini par exploser.
La gauche a ainsi troqué le peuple contre les gosses de riches ou de
la bourgeoisie. Les classes populaires et toutes les Colombe de France
contre les cadres progressistes, les islamo-gauchistes, les minorités
agissantes, les étudiants friqués à keffieh, etc. Contrairement à ce qui semble se
passer parfois au Royaume-Uni, ça ne fait pas une majorité. En tout cas pas
encore, Dieu merci.
1. « Comment la gauche a déposé
son bilan », de Jacques Julliard (« Champs » Flammarion,
290 p., 10 €).
Arrêtons une
fois pour toute chez nos élus et candidats pour l’être de se croire les meilleurs
gonflés d’orgueils de bienpensant donneurs de leçons hypocrites usés jusqu’à la
trame comme de vieux sièges percés : qui change en plus les noms de leurs
partis ringards comme de sous-vêtements sales !?
C’est toute la classe
politique Française gauche et extrême LFI Mélenchoniste PS écolos empêcheurs de
tourner en rond devenant même trublions ou se MODEM et Bayrou le champion des
tourneur de veste aussi bavard que notre président et sa « macronnie »
fantome et cette droite extrême le Peniste de Marine et son dauphin bon chic
bon genre BARDELLA qui semble une coquille
vide sans oublier La droite dite classique LR et son leader CIOTTI qui en fait n’est qu’un pétard mouillé qui sont
tous pourris jusqu’à l’os notamment par Leurs conforts et le pouvoir facile
teintés d’avantages dignes de l’ancien régime monarchique ou bourgeois qui ne
profitent qu’a ceux que nous élisons ou réélisons mal car ne sachant plus
choisir ou voter nous Français du peuple « de peu ou d’en bas » comme
dit notre président petit bourgeois qui les dédaigne car ne les considérant pas
de son monde qui se croit sur la scène d’un théâtre de boulevard ou il joue une
pièce qui est un four mais qui n’amuse plus personne enfin ceux qui essaient de
réfléchir pour y comprendre quelque chose mais qui se resigne jusqu’à 2027 mais
qui ne sont même pas sur de voir ce changement qu’ils réclament depuis + de 40
ans (et avant) !?
Là c’est moins
grave car étant une élection européenne pour le 27 pays adhérant à l’U.E.se
disant les Français lambda qui s’y intéresse peu mais dont on dépend néanmoins
de plus en plus leurs vies quotidiennes avec notre pays qui va mal ainsi que le
monde encore libre donc un assainissement s’impose chez nos politiciens de tous
bords et nos dirigeants pour au moins 2027 car c’est presque trop tard !?
Jdeclef 07/05/2024
14h12
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