jeudi 16 mai 2024

La Nouvelle Calédonie c’est bien trop loin et mal connu des Français lambda qui ne peuvent comprendre leurs problèmes surtout en ce moment où la France métropolitaine va mal car mal gouverné par nos dirigeants actuels et aussi un monde international instable devenant risqué voir dangereux avec de guerres latentes partout jusqu’aux portes de l’UNION dite EUROPEENNE ?!

 

C’est la guerre, poto » : à Nouméa, les habitants entre colère et angoisse !? Par l’inertie indirecte de notre gouvernement et de nos dirigeants incompétents et depuis que cette « macronnie » a pris le pouvoir en augmentant ceux du président qu’il utilise mal (et quand il le fait depuis 2017 !?)

REPORTAGE. La Nouvelle-Calédonie a été placée sous état d’urgence en raison de violentes émeutes qui ont fait cinq morts, dont deux gendarmes. Une profonde angoisse a envahi Nouméa.

Par Gabriel Page, à Nouméa

Publié le 16/05/2024 à 10h36, mis à jour le 16/05/2024 à 11h06

L'armée a été déployée en Nouvelle-Calédonie, secouée par de violentes émeutes depuis plusieurs jours.   © NICOLAS JOB/SIPA

Des rues désertes au matin malgré la levée du couvre-feu nocturne. Dans le centre de Nouméa, les grilles des magasins et les stores des boutiques sont baissés. Une femme s'apprête à sortir de chez elle, elle regarde à gauche, regarde à droite. Si, pour l'instant, les émeutes ont lieu dans l'agglomération de la capitale calédonienne, l'angoisse s'est emparée des habitants. Depuis le début des émeutes dans l'archipel français du Pacifique, cinq personnes ont été tuées, dont deux gendarmes.

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : l'armée déployée, TikTok interdit, un deuxième gendarme tué

Des barricades faites de carcasses de voitures calcinées et d'objets de plastique ont été érigées dans les quartiers nord et est du Grand Nouméa. Quand les forces de l'ordre ne quadrillent pas le terrain, elles se postent devant les bâtiments publics. Les magasins ont été en majorité pillés, voire brûlés. Des axes routiers sont détruits.

Les habitants érigent leurs propres barricades pour se protéger

Face aux violences, des groupuscules descendent dans les rues, armés jusqu'aux dents, avec l'objectif de faire justice eux-mêmes, malgré l'interdiction du port d'armes. Ces milices affirment vouloir empêcher les manifestants de casser, piller, brûler. « C'est la guerre, poto, confie un milicien dans un message. On a pris les armes chez moi. Pas le choix. »

Barrage dans le quartier de la Vallée-des-Colons à Nouméa, où les habitants se relaient pour monter la garde et assurer la sécurité du voisinage. © Gabriel Page

Dans le quartier de la Vallée-des-Colons, des habitants se munissent de palettes, de grillages et d'autres matériaux pour former des barrages. Au détour d'une rue, trois riveraines discutent. « Je ne me sens pas spécialement en sécurité. Je suis atterrée, commence l'une d'elles. Heureusement, l'entraide entre voisins aide à renforcer la sécurité. »

« La situation était connue du citoyen lambda depuis des semaines, assure une autre riveraine. Les politiques de tous bords, et je dis bien de tous bords, ont jeté de l'huile sur le feu. » Elle marque une pause avant de poursuivre, la voix tendue : « On se sent abandonnés et le seul truc positif que je trouve dans cette situation, c'est que l'on est en train de créer un vrai peuple calédonien, parce qu'il y a une véritable solidarité, toutes ethnies confondues. Ils voulaient nous diviser, eh bien, ils ont raté. »

Au Quartier latin à Nouméa, le McDonald fermé, avec au loin une colonne de fumée provenant d'affrontements. © Gabriel Page

Dans le quartier, les barricades se succèdent à chaque croisement. Dès que quelqu'un passe, les habitants passent la tête par la fenêtre pour vérifier que ce ne soit pas un émeutier.

Des habitants terrés chez eux

Si certains protègent les rues, d'autres restent confinés, par peur de sortir. C'est le cas de Laura, une Nouméenne de 32 ans. « Je me sens désemparée. Je suis en colère, en colère de voir mon pays en train de se détruire. Je me sens triste parce qu'il y a eu des morts. »

« C'est une situation complètement inédite pour moi, je suis perdue. Je me sens complètement impuissante vu l'ampleur que ça a pris », poursuit la jeune femme. Pour se protéger, elle s'est enfermée. « J'avais fait quelques courses avant que tout cela ne se passe, donc j'ai quelques réserves pour les trois prochains jours. J'ai mis des meubles et un frigo devant ma porte d'entrée pour éviter les intrusions et je m'occupe comme je peux. Je prends surtout des nouvelles de ma famille qui n'habite pas dans le même quartier. »

Laura est influenceuse. Elle utilise ses réseaux sociaux pour partager des images que ses abonnés lui envoient, tout en rappelant l'importance de bien s'informer avec des sources fiables. Elle reçoit depuis soixante-douze heures maintenant de nombreuses menaces de mort. « J'ai reçu “on va venir chez toi… te chercher… te violer et te couper la tête”. »

Dès 16 heures à Nouméa, en raison de l'état d'urgence, les rassemblements sont interdits dans la capitale et son agglomération. Le couvre-feu a été prolongé, les Nouméens sont sommés de rester chez eux de 18 heures ce soir jeudi 16 mai jusqu'à 6 heures du matin demain, vendredi 17 mai.


Pour faire une comparaison géographique par exemple entre nos iles ultra marines charismatiques et autres rattachées à la métropole Française de par leurs histoires historiques anciennes coloniales dont on arrive pas à tourner les pages ou autres : nous avons la Corse pourtant près de la France métropolitaine 8722 km² et ses 339178 habitants et en éternelle ébullition avec aussi ces problèmes indépendantistes et aussi cette Nouvelle Calédonie 18575 km² du bout du monde situé à 16732 km de la France et ses 271000 habitants malgré des accords difficiles de Nouméa datant du 5 mai 1998 presque un anniversaire mais instable comme un volcan endormi qui vient de se réveiller violement à cause d’une loi semblant stupide qui n’a fait que déclencher une révolte de ces indépendantistes opposés à celle-ci !?

Notre président totalement perdu comme d’habitude ne sachant pas décider ce procrastinateur pathologique se trouvant au pied du mur qui lui ait tombé dessus car ne l’ayant pas venu venir forcé de jeter une bouée de sauvetage qui n’en est pas une avec cet état d’urgence limitant drastiquement les libertés dans l’ile de notre république Française la réduisant partiellement à un état devenant totalitaire à titre de sécurité après envois de notre armée en renfort  pour douze jours avant vote de notre Assemblée nationale digne de certaines démocratures existantes voire pseudo dictatures éphémères !?

Cet incident grave de trop après des émeutes de 2023 en France et des ordonnances trop tardives dont Le bilan matériel des émeutes de la fin juin 2023 a été particulièrement lourd pour les 672 communes touchées : 2 508 bâtiments dégradés ou détruits dont 105 mairies !?

Ce qui prouve s’il le fallait que notre pays soit mal gouverné depuis 2017(et peut être avant) par ce président dépassé incompétent hyper bavard donneur de leçons « avec son en même temps » donneur de leçons bienpensant hypocrite que personne n’écoute plus même à l’étranger et surtout mal protégé ce qui est plus grave !?

Jdeclef 16/05/2024 11h24

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire