C’est la guerre,
poto » : à Nouméa, les habitants entre colère et angoisse !? Par
l’inertie indirecte de notre gouvernement et de nos dirigeants incompétents et depuis
que cette « macronnie » a pris le pouvoir en augmentant ceux du président
qu’il utilise mal (et quand il le fait depuis 2017 !?)
REPORTAGE.
La Nouvelle-Calédonie a été placée sous état d’urgence en raison de
violentes émeutes qui ont fait cinq morts, dont deux gendarmes. Une profonde
angoisse a envahi Nouméa.
Publié le 16/05/2024 à 10h36, mis à jour le
16/05/2024 à 11h06
L'armée a été déployée
en Nouvelle-Calédonie, secouée par de violentes émeutes depuis plusieurs
jours. © NICOLAS JOB/SIPA
Des rues désertes au matin malgré
la levée du couvre-feu nocturne. Dans le centre de Nouméa, les grilles des
magasins et les stores des boutiques sont baissés. Une femme s'apprête à sortir
de chez elle, elle regarde à gauche, regarde à droite. Si, pour l'instant, les
émeutes ont lieu dans l'agglomération de la capitale calédonienne, l'angoisse
s'est emparée des habitants. Depuis le début des émeutes dans l'archipel
français du Pacifique, cinq personnes ont été tuées,
dont deux gendarmes.
Émeutes
en Nouvelle-Calédonie : l'armée déployée, TikTok interdit, un
deuxième gendarme tué
Des barricades faites de carcasses de voitures calcinées et d'objets de
plastique ont été érigées dans les quartiers nord et est du Grand Nouméa. Quand
les forces de l'ordre ne quadrillent pas le terrain, elles se postent devant
les bâtiments publics. Les magasins ont été en majorité pillés, voire brûlés.
Des axes routiers sont détruits.
Les habitants érigent leurs propres barricades pour se protéger
Face aux violences, des groupuscules descendent dans les rues, armés
jusqu'aux dents, avec l'objectif de faire justice eux-mêmes, malgré
l'interdiction du port d'armes. Ces milices affirment vouloir empêcher les
manifestants de casser, piller, brûler. « C'est la guerre, poto, confie un
milicien dans un message. On a pris les armes chez moi. Pas le choix. »
Dans le quartier de la Vallée-des-Colons, des habitants
se munissent de palettes, de grillages et d'autres matériaux pour former des
barrages. Au détour d'une rue, trois riveraines discutent. « Je ne me sens
pas spécialement en sécurité. Je suis atterrée, commence l'une d'elles.
Heureusement, l'entraide entre voisins aide à renforcer la sécurité. »
« La situation était connue du citoyen lambda depuis des semaines,
assure une autre riveraine. Les politiques de tous bords, et je dis bien
de tous bords, ont jeté de l'huile sur le feu. » Elle marque une
pause avant de poursuivre, la voix tendue : « On se sent
abandonnés et le seul truc positif que je trouve dans cette situation, c'est
que l'on est en train de créer un vrai peuple calédonien, parce qu'il y a une
véritable solidarité, toutes ethnies confondues. Ils voulaient nous diviser, eh
bien, ils ont raté. »
Dans le quartier, les barricades se succèdent à chaque
croisement. Dès que quelqu'un passe, les habitants passent la tête par la
fenêtre pour vérifier que ce ne soit pas un émeutier.
Des habitants terrés chez eux
Si certains protègent les rues, d'autres restent confinés, par peur de
sortir. C'est le cas de Laura, une Nouméenne de 32 ans. « Je
me sens désemparée. Je suis en colère, en colère de voir mon pays en train de
se détruire. Je me sens triste parce qu'il y a eu des morts. »
« C'est une situation complètement inédite pour moi, je suis perdue. Je
me sens complètement impuissante vu l'ampleur que ça a pris », poursuit la
jeune femme. Pour se protéger, elle s'est enfermée. « J'avais fait
quelques courses avant que tout cela ne se passe, donc j'ai quelques réserves
pour les trois prochains jours. J'ai mis des meubles et un frigo devant ma
porte d'entrée pour éviter les intrusions et je m'occupe comme je peux. Je
prends surtout des nouvelles de ma famille qui n'habite pas dans le même
quartier. »
Laura est influenceuse. Elle utilise ses réseaux sociaux pour partager des
images que ses abonnés lui envoient, tout en rappelant l'importance de bien
s'informer avec des sources fiables. Elle reçoit depuis
soixante-douze heures maintenant de nombreuses menaces de mort.
« J'ai reçu “on va venir chez toi… te chercher… te violer et te couper la
tête”. »
Dès 16 heures à Nouméa, en raison de l'état d'urgence, les
rassemblements sont interdits dans la capitale et son agglomération. Le
couvre-feu a été prolongé, les Nouméens sont sommés de rester chez eux de
18 heures ce soir jeudi 16 mai jusqu'à 6 heures du
matin demain, vendredi 17 mai.
Pour faire une
comparaison géographique par exemple entre nos iles ultra marines charismatiques
et autres rattachées à la métropole Française de par leurs histoires historiques
anciennes coloniales dont on arrive pas à tourner les pages ou autres : nous
avons la Corse pourtant près de la France métropolitaine 8722 km² et ses 339178
habitants et en éternelle ébullition avec aussi ces problèmes indépendantistes
et aussi cette Nouvelle Calédonie 18575 km² du bout du monde situé à 16732 km
de la France et ses 271000 habitants malgré des accords difficiles de Nouméa datant
du 5 mai 1998 presque un anniversaire mais instable comme un volcan endormi qui
vient de se réveiller violement à cause d’une loi semblant stupide qui n’a fait
que déclencher une révolte de ces indépendantistes opposés à celle-ci !?
Notre président
totalement perdu comme d’habitude ne sachant pas décider ce procrastinateur
pathologique se trouvant au pied du mur qui lui ait tombé dessus car ne l’ayant
pas venu venir forcé de jeter une bouée de sauvetage qui n’en est pas une avec
cet état d’urgence limitant drastiquement les libertés dans l’ile de notre république
Française la réduisant partiellement à un état devenant totalitaire à titre de sécurité
après envois de notre armée en renfort pour douze jours avant vote de notre Assemblée
nationale digne de certaines démocratures existantes voire pseudo dictatures éphémères !?
Cet incident grave
de trop après des émeutes de 2023 en France et des ordonnances trop tardives dont Le
bilan matériel des émeutes de la fin juin 2023 a été particulièrement lourd
pour les 672 communes touchées : 2 508 bâtiments dégradés ou détruits dont
105 mairies !?
Ce qui prouve s’il le fallait que notre pays soit
mal gouverné depuis 2017(et peut être avant) par ce président dépassé incompétent
hyper bavard donneur de leçons « avec son en même temps » donneur de
leçons bienpensant hypocrite que personne n’écoute plus même à l’étranger et
surtout mal protégé ce qui est plus grave !?
Jdeclef 16/05/2024 11h24
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