jeudi 9 mai 2024

Ce n’est pas ces politiciens mauvais clowns tristes qui nous sortiront de la mélasse ou on se trouve depuis + de 60 ans sous cette Veme republique dite gaullienne mais qui n’en n’a pas l’envergure son chef disparu depuis longtemps !?

 

Européennes 2024 : Bardella, Hayer, Glucksmann… Nous avons passé leurs programmes au scalpel IL N’Y PAS BESOIN DE CELA ILS SONT TOUS NULS !?

LA LETTRE DE BRUXELLES. Priorité nationale ou souveraineté européenne, le clivage des trois principales têtes de liste n’exclut pas quelques convergences.

Par Emmanuel Berretta

Publié le 09/05/2024 à 10h00, mis à jour le 09/05/2024 à 12h40

Priorité nationale ou souveraineté européenne, le clivage des trois principales têtes de liste, Bardella, Hayer, Glucksmann, n’exclut pas quelques convergences. © Jean-Francois Badias/AP/SIPA / SIPA / Jean-Francois Badias/AP/SIPA

Comment reconstituer la puissance ? Où se loge la souveraineté ? Ce sont les deux questions qui traversent les programmes européens des trois principales têtes de liste de cette élection européenne, Jordan Bardella, Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann. Il y a plusieurs façons de répondre à ces deux questions. Pour le RN de Jordan Bardella, la puissance est avant tout française, à la rigueur européenne quand le sujet s'y prête. En revanche, la souveraineté ne peut être que nationale et permet de défaire ce que l'Europe a construit.

Au RN, la défiance envers la Commission européenne

Ce clivage entre souverainistes et européistes n'a pas disparu avec l'opération de ripolinage du RN, ex-FN, entamée il y a quelques années et qui a donné lieu à une succession de changement de programme de la part de Marine Le Pen : elle ne parle plus de sortir de l'euro, ni d'y substituer une double monnaie ni de sortir de l'espace Schengen, et encore moins du Frexit. Alors que reste-t-il ?

Avant tout, la défiance envers la Commission européenne et le mépris du Parlement européen qui ne peut, aux yeux du RN, en aucun cas représenter un quelconque Demos européen. Ensuite, la primauté de la « priorité nationale » qui, pratiquement, insécurise totalement l'édifice du droit européen. Si à chaque accord européen adopté, la France peut s'en retirer, ultérieurement, au nom de la priorité nationale, l'Union européenne ne peut pas fonctionner. Surtout si la Cour européenne de justice n'est pas considérée comme l'instance impartiale de résolution des conflits… Enfin, pas question d'une diplomatie européenne, ni d'élargir l'Europe à l'Ukraine ou aux Balkans, etc.

Élargissement de l'UE : une fuite en avant des 27 ?

Erasmus, le programme commun des trois listes

Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann proposent une vision plus confiante de l'UE que celle de Jordan Bardella, même si les trois programmes se rejoignent sur certains aspects : la réindustrialisation du continent, l'Erasmus pour les étudiants et les apprentis, l'augmentation des moyens de la protection civile (incendies, inondations), la priorité européenne dans la commande publique, le rapatriement en Europe des industries pharmaceutiques. Le RN évoque une coopération industrielle sur les grands projets d'avenir (intelligence artificielle) que cosigneraient volontiers les deux autres têtes de liste. Sans doute, la forme serait-elle différente. Le RN se passerait assurément du truchement de la Commission qu'il ne considère pas comme un tiers de confiance.

Européennes 2024 : quand la gauche se prend à rêver

Forcément, sur le terrain militaire, les différences sont les plus nettes. Le RN ne veut rien partager du côté de la défense nationale. Pas de grand chambardement dans le programme européen de Valérie Hayer qui relaie les points cardinaux de la « souveraineté européenne », chère au président Macron. Donc, on retrouve l'idée de muscler l'Europe de la défense avec la nécessité d'investir 100 milliards d'euros (pareil dans le programme de Raphaël Glucksmann) et de solliciter l'appui de la BEI (Banque européenne d'investissement). La tête de liste de Place publique introduit l'idée d'un contrôle des ventes d'armes par le Parlement européen, assez irréaliste dans les conditions politiques actuelles.

Quel argent pour la défense européenne ?

Une nouveauté dans le programme de Valérie Hayer : pour chaque membre de l'UE, un objectif de 3 % du PIB consacré à la défense d'ici à 2030 et 2 % d'ici à 2025 (la France y sera). L'Otan avait fixé l'objectif à 2 % en 2014, et encore de nombreux pays membres n'y sont pas dix ans plus tard. La guerre en Ukraine a toutefois réveillé les ardeurs budgétaires et le rattrapage est en cours, au grand galop.

L'Allemagne se trouve cependant au pied d'une grande difficulté : l'été prochain, lorsqu'elle bâtira son budget 2025, elle devra prendre en compte le « frein à la dette » tel qu'il a été interprété restrictivement par la Cour constitutionnelle de Karlsruhe. Un casse-tête terrible pour Olaf Scholz confronté à des nécessités de dépenses supplémentaires. Le « frein à la dette », conçu pour des temps paisibles, peut-il résister à la tempête européenne ? La coalition allemande, avec un FDP qui fera tout pour rester dans l'orthodoxie budgétaire, peut-elle survivre à cet arbitrage insoluble ?

Sortir du marché de l'électricité, priorité du RN

Emmanuel Macron se lance un autre défi : convaincre nos partenaires d'outre-Rhin d'accepter que l'Europe finance « un grand projet industriel de réacteurs nucléaires » et de soutenir les compétences dans ce domaine… On sait à quel point il a fallu batailler contre Berlin pour maintenir le nucléaire dans le paquet « Green Deal ». Vu de Berlin, le nucléaire français est considéré comme un avantage compétitif qu'il convient de circonscrire en limitant notamment les financements publics

Jordan Bardella souhaite, pour sa part, sortir du marché européen de l'électricité et s'en remettre uniquement au mix énergétique français, en promettant de réduire les factures de 30 % à 40 %. Raphaël Glucksmann mise plutôt sur le développement du renouvelable (atteindre les 70 % d'ici à 2040) dans le mix énergétique avec l'idée d'équiper « au moins un toit sur deux » d'un panneau solaire à l'horizon 2050.

Tirant les conséquences de la pandémie de Covid-19, le programme de Valérie Hayer propose de créer un « Frontex sanitaire » qui serait chargé de faire respecter les normes sanitaires européennes dans les grands ports et aéroports. D'ailleurs, à propos de Frontex (l'agence des gardes-côtes et gardes-frontières), la majorité présidentielle propose de porter les effectifs à 30 000, sans préciser l'échéance. Il est d'ores et déjà prévu que Frontex passe à 10 000 membres en 2027.

Les bateaux des ONG sous séquestre

Jordan Bardella est surtout soucieux que Frontex puisse éloigner les bateaux de migrants des côtes européennes comme son mandat le lui permet (sauf si le bateau est en danger). Il entend mettre sous séquestre les bateaux des ONG qui effectuent les sauvetages en mer et les couper des subventions publiques. Raphaël Glucksmann, au contraire, veut assurer un « devoir de sauver » et abolir la « criminalisation des solidarités » envers les migrants.

« Pacte migratoire » : comment se positionnent les candidats aux européennes

La répartition des migrants entre les États européens est un gros sujet de clivage : Valérie Hayer défend la réforme votée en avril qui prévoit une répartition (ou une aide financière ou en nature), Raphaël Glucksmann veut rendre cette répartition « obligatoire et effective ». Jordan Bardella ne veut pas entendre parler d'une répartition et veut filtrer les demandes d'asile depuis les ambassades et les consulats étrangers. Sa proposition de limiter la libre circulation au sein de l'espace Schengen aux seuls citoyens européens se heurte à une difficulté technique : comment contrôler les déplacements des étrangers si ce n'est en érigeant, de nouveau, des frontières nationales ? Dans les aéroports, pas de problème mais sur les routes ? Ou alors, le RN se contentera de contrôles aléatoires de temps en temps… Quelques-uns se feront peut-être prendre.

Une taxe carbone aux frontières saluée par tous

Toujours à propos des migrants, la liste de Valérie Hayer se propose d'augmenter les retours volontaires des déboutés du droit d'asile jusqu'à 200 000 par an. Selon Eurostat, 47 % des retours étaient volontaires en 2022 (les autres étaient contraints), ce qui correspond à 73 600 personnes. En revanche, face à la pénurie de main-d'œuvre dans les métiers en tension, la candidate propose aussi d'offrir 100 000 visas prioritaires ainsi que pour les talents étrangers (chercheurs et entrepreneurs).

La taxe carbone aux frontières (déjà adoptée) entrera pleinement en vigueur à partir de 2026. La liste Besoin d'Europe propose d'étendre le champ d'application de la taxe à de nouveaux secteurs, comme l'automobile, en plus des matières premières brutes prévues (acier, ciment, aluminium, engrais azotés, hydrogène). Le Rassemblement national, lui aussi, veut allonger la liste soumise à cette taxe carbone aux frontières.

La réciprocité des normes dans les accords commerciaux

On retrouve la même idée de réciprocité des normes dans les accords commerciaux, et notamment dans l'agriculture. Disons-le, il est assez illusoire de penser que les Sud-Américains – puisqu'il s'agit d'eux – accepteront de coûteuses normes européennes quand l'UE ne leur offre qu'un faible accès au marché européen, là où l'Asie ouvre ses portes quasiment sans restriction…

Dans ces conditions, il n'y aura pas d'accords commerciaux du tout. D'ailleurs, la liste de Valérie Hayer propose d'abandonner l'accord actuellement négocié avec le Mercosur. Un crève-cœur pour l'Allemagne. Le RN y ajoute la création d'une « exception agriculturelle française » pour protéger les terroirs. Mais comment continuer à exporter les produits agricoles (bénéficiaires dans la balance commerciale française) dans ces conditions ?

La PAC révisée au pas de charge par l'Union européenne

Anticipant la guerre commerciale que Donald Trump promet de reprendre, les macronistes proposent de rendre « automatique et massive » la hausse des droits de douane en réponse à toute agression de ce genre à l'encontre des entreprises européennes.

Salaires et contrôle des prix

Sur le terrain social, Raphaël Glucksmann formule les propositions les plus audacieuses avec la création d'un impôt européen sur la grande fortune pour faire contribuer les ultrariches. Les macronistes proposent plutôt de le faire à l'échelon du G20 pour limiter les risques d'évasion fiscale. Le RN, lui, veut abolir le travail détaché qui exerce, selon lui, une pression sociale vers le bas.

Européennes 2024 – « Le gouvernement d'Emmanuel Macron n'est pas proeuropéen pour un sou »

Glucksmann propose une grande conférence sur les salaires au début du mandat pour mettre fin aux écarts de salaire supérieur à 20 au sein d'une même entreprise et propose la création d'une « autorité européenne de contrôle des prix alimentaires » qui servirait autant à protéger les agriculteurs que les consommateurs. La PAC, selon le candidat de Place publique, devrait être réarticulée pour flécher les aides européennes vers les petites exploitations plutôt que vers les grandes.

Une majorité numérique à 15 ans ?

Les troupes d'Emmanuel Macron ne renoncent pas à l'idée d'introduire le droit à l'IVG dans la charte des droits fondamentaux et ils pourront compter sur le soutien de la liste Glucksmann. L'unanimité est requise. Donc, là aussi, c'est assez illusoire dans les conditions politiques actuelles de l'Europe. En revanche, le programme de Valérie Hayer introduit une idée plus pratique : permettre aux femmes qui n'y ont pas accès dans leur pays d'être prises en charge dans toute l'Union européenne grâce à la « carte européenne d'Assurance maladie ». Glucksmann propose, de son côté, la mise en place d'une « clause de l'Européenne la plus favorisée » pour l'égalité des genres avec la création d'un « défenseur des droits » élu par le Parlement européen, avec une compétence particulière pour la protection de l'enfance.

Le président Macron en a parlé dans son discours de la Sorbonne 2 : il souhaite instaurer une majorité numérique à 15 ans sur les réseaux sociaux, le contrôle parental par défaut sur les mobiles et la vérification systématique de l'âge pour l'accès aux sites Internet interdits aux mineurs. On ne voit pas très bien la plus-value européenne de telles mesures. Si la Pologne ou la Slovénie veulent instaurer une majorité numérique à 13, 16 ou 17 ans, pourquoi devrait-on s'en mêler ? Pour l'instant, le droit européen ne prévoit rien.

La crainte d'un « super-État européen centralisé »

Le projet du Rassemblement national est, quant à lui, construit sur une hantise : que l'Europe devienne un « super-État européen centralisé ». Cette crainte est alimentée par les crises qui ont affecté l'Union européenne, de la pandémie à la guerre en Ukraine. Dans le premier cas, les États membres ont commandé, en commun, des doses d'un vaccin à venir.

Le RN en déduit que la Commission européenne s'est arrogé des pouvoirs dans le domaine médical. Ce qui est faux : la Commission européenne n'a agi que sur le mandat des gouvernements, bien désemparés à ce moment-là… Et dans le cas de la guerre en Ukraine, la Commission n'a aucun pouvoir pour la bonne raison qu'elle n'a pas d'armée et un budget de la défense uniquement consacré à subventionner une petite partie de la recherche commune. Les États membres décident seuls d'aider l'Ukraine ou pas. Certains États neutres, comme l'Autriche, n'envoient à Kiev que du matériel non létal (casque, médicaments…). La souveraineté est ici pleinement respectée.

Une lecture faussée des institutions

Le RN brandit une peur factice et appelle à réviser les traités (ce qui exige l'unanimité) pour attribuer au Conseil (l'organe des États membres) le monopole de l'initiative législative. La Commission serait réduite à n'être que son « secrétariat général ». Dans la pratique, le Conseil a déjà tendance à se comporter ainsi en commandant à la Commission de « travailler » sur tel ou tel sujet et de lui soumettre des propositions. La Commission von der Leyen n'a cessé de se plier à ses demandes depuis cinq ans, si cela peut rassurer le RN.

Le Conseil ne tient pas le stylo sur la proposition initiale mais la procédure parlementaire qui associe le Conseil et le Parlement européens permet à ses deux organes d'amender fortement la proposition de la Commission par la suite. Enfin, dans la pratique, la version du Conseil est souvent la plus forte, le Parlement européen obtenant difficilement de modestes inflexions… La Commission, avec ce monopole de la proposition, peut orienter le débat. Elle dispose, aussi, de l'expertise nécessaire en organisant de larges consultations en amont (c'est ici que les lobbys lui sont utiles). La Commission emploie environ 32 000 fonctionnaires, contre 7 500 pour le Parlement et 3 150 pour le Conseil. L'expertise est clairement du côté de la Commission. C'est un pouvoir, mais ce n'est pas le pouvoir final de décider.

Un Parlement sans les pouvoirs d'un parlement

En somme, le RN refuse de voir que l'Union européenne est conçue de sorte que les États membres gardent la main sur les décisions les plus importantes et que le Parlement européen ne dispose pas des compétences traditionnelles d'un parlement. Il n'a ni l'initiative législative, ni le droit de lever l'impôt, ni le droit d'amender le cadre financier multiannuel qu'il ne peut qu'approuver ou rejeter (une contrainte lourde sur le budget annuel). Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann réclament pour lui le droit d'initiative. Le RN préférerait, dans l'absolu, se passer du Parlement européen et s'en tenir à une collaboration entre gouvernements.

En l'état, l'Europe n'est pas un projet fédéraliste, certains le déplorent, d'autres non. Cette élection européenne ne redessinera pas les contours de l'Europe, dont l'avenir reste à écrire dans chacun des 27 États membres, au hasard des élections nationales. Viktor Orban en Hongrie, Robert Fico en Slovaquie, sans doute demain un gouvernement plus conservateur aux Pays-Bas, empêchent, pour le moment, toute modification des traités dans le sens voulu par Emmanuel Macron et Olaf Scholz, à savoir l'abandon de l'unanimité pour la majorité qualifiée.

La solution serait une vraie EUROPE UNIE mais fédérale entre les 27 pays d’Europe avec l’Angleterre qui s’est trompée et qui l’admet et qui devrait à nouveau rejoindre les autres car l’Union fait la force et notamment contre ce terrorisme islamiste moyenâgeux barbare datant de l’âge des ténèbres qu’il faut combattre avec force pour conserver nos libertés et qui devait être la priorité des priorités !?

Les USA que certains critique à tort ont su le faire non sans heurts et guerres meurtrières qui a créé en Amérique du NORD La guerre de Sécession ou guerre civile américaine aux États-Unis) est une guerre civile survenue entre 1861 et 1865. Elle oppose le gouvernement fédéral des États-Unis d'Amérique (« l'Union » ou « le Nord ») rassemblant principalement des États situés au Nord, dirigés par le président des États-Unis Abraham Lincoln, et les États confédérés d'Amérique (« la Confédération » ou « le Sud »)

Chez nous le boulet que l’on traine dans notre Europe c’est nos anciens empires coloniaux et ces immigrations que l’on subit depuis + de 60 ans qui enfin arrivent à se prendre difficilement en charge mais dernièrement depuis leurs décolonisations et leurs indépendances !?

Mais en Europe c’est surtout avec les principaux défauts de nos religions qui se déchirent depuis + de 1000 ans par leurs histoires anciennes datant de la Rome antique et du Saint-Empire romain germanique (962-1806), doit être précédée par la liste des rois des Francs carolingiens, qui ont porté le titre d'empereur des Romains à partir du règne de Charlemagne (768-814), et par une histoire du titre impérial depuis la fin de l'Empire romain d'Occident (476) et le christianisme judéo chrétien principalement européen !?

Car les musulmans et leur islam dogmatique moyenâgeux souvent extrémistes devenus pour certains terroristes islamiques barbares et dangereux comme de 2001 à 2015 et jusqu’à ce ce jour avec des mouvements comme ce DAESH EI car intolérants arrivés plus tard ne peuvent rattraper leur retard et veulent leur revanche par l’élimination des judéo-chrétiens mécréants comme ils nous appellent !?

Et nous n’avons pas actuellement des chefs charismatiques d’influence sur les foules ou d'une personnalité dotée d'un prestige et d'un pouvoir de séduction exceptionnels.

Jdeclef 09/05/2024 15h08

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