mercredi 1 mai 2024

Ces manifestations de jeunes trublions qui mériteraient « des coups de pied aux c.ls » m’insupporte surtout avec ces évènements divers guerres ou autres dans notre monde déjà instable devenant dangereux ?!

 

L’idée comme l’image de Sciences Po se trouvent aujourd’hui dégradées » (Oui et alors quand on se regarde le nombril un peu comme notre président qui donne le mauvais exemple il faut s’étonner de rien !?)

TRIBUNE. Un collectif apartisan d’étudiants de Sciences Po défend la liberté d’étudier et la liberté d’expression au sein de l'école, qui n’a plus cours aujourd’hui.

Par un collectif d'étudiants de Sciences Po Paris*

Publié le 01/05/2024 à 12h35, mis à jour le 01/05/2024 à 13h43

Sciences Po Paris est, depuis quelques semaines, le théâtre de manifestations de soutien à Gaza.  © JEANNE ACCORSINI/SIPA

Les multiples entraves à notre liberté d'étudier, la multiplication des propos dégradants, des pressions, des intimidations et le climat délétère dans et autour de notre école nous obligent, nous étudiants apartisans et attachés aux valeurs de Sciences Po, à nous exprimer. Dès le blocage du bâtiment historique du 27 rue Saint-Guillaume, certains étudiants ont commencé à s'insurger sur les groupes de promotion (moyens privilégiés de la communication entre les étudiants) pour critiquer le modus operandi du groupe activiste qui avait bloqué l'IEP.

À Sciences Po, le débat n'a plus cours

Nous avons également le sentiment que le débat nous a été confisqué, et n'appartient désormais plus qu'aux personnes très engagées politiquement, voire à des personnes en dehors de Sciences Po. Le débat n'a aujourd'hui plus cours, il faut être avec ou contre, soutenir jusqu'au bout en dépit des dérapages multiples ou alors se voir irrémédiablement reléguer au rang de « suppôt du pouvoir » ou « d'opérateurs intellectuels de l'État ». Faire un pas, vouloir discuter, nuancer, prendre de la hauteur, c'est se condamner à être dans le camp du mal.

L'honneur perdu de Sciences Po Paris

L'appréhension avant de s'exprimer sur un sujet témoigne de la sérénité inexistante des débats, nombreux sont les élèves ayant affirmé leur réticence à l'idée de participer à cette tribune, non par désaccord, mais pour ne pas faire de vague et voir son nom associé à une étiquette qu'il ne fait plus bon porter à Sciences Po : la nuance. Le courage de la modération, la volonté de débattre en partageant la même définition de mêmes objets scientifiques ou politiques n'est plus la question qui rythme la vie des étudiants.

Par ailleurs, l'idée comme l'image de notre institution se trouvent aujourd'hui dégradées. Or, nous nous accrochons encore à la représentation d'un Sciences Po d'ouverture et de rigueur académique, qui était la raison première de notre candidature ; et nous voulons préserver la qualité de sa formation intellectuelle, qui sera notre porte de sortie vers le monde professionnel. Mais l'image comme l'idée, si l'on ne s'exprime pas rapidement, finiront comme les murs du 27 rue Saint-Guillaume : taguées, dégradées.

Retrouver la possibilité d'un débat serein

En écrivant cette lettre-pétition, nous voulons reprendre notre droit de porter ce qu'est Sciences Po : une école de sciences humaines censée favoriser le débat, permettre la réflexion et l'exercice de l'esprit critique. Nous tenons à rappeler que nous sommes un groupe apartisan, et que nous ne souhaitons aucune réappropriation politique. De façon plus importante encore, nous condamnons d'une seule voix les exactions commises par le Hamas comme par le gouvernement de Netanyahou au même titre que nous condamnons depuis toujours le racisme, les actes antimusulmans et antisémites. Mais nous voulons pouvoir discuter de ces exactions, pour les comprendre et pour les combattre.

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Plus encore, nous craignons plus que tout que ces actes que nous combattons n'aient lieu au sein de notre institution. Et dans ce combat, nous ne pouvons collectivement rester sourds à la peur croissante qu'expriment certains étudiants de confession juive. Nous sommes des juristes, des politistes, des chercheurs, des décideurs, des journalistes en devenir et nous voulons en appeler au bon sens de chacun en rappelant que l'exercice de ces fonctions appelle à la plus grande rigueur scientifique, et à un recul dont nous n'avons plus aujourd'hui le luxe.

*Collectif apartisan d'étudiants de Sciences Po issus de diverses formations académiques et de différentes sensibilités politiques pour la liberté d'étudier et la liberté d'expression à Sciences Po.

Première observation : Je me fiche de ces jeunes gonflés d’orgueils mal placés qu’ils ne méritent pas et qui veulent en plus donner des leçons qu’ils devraient déjà commencer à apprendre dans ces écoles prestigieuses qu’ils dénigrent alors qu’ils ont la chance d’y étudier ?!

Deuxième observation plus orientée vers les directions de ces établissements et leurs directeurs pleutres semble-t-il qui ne savent plus canaliser ces trublions d’une incorrection haute gamme !?

SIENCES PO : Ce n’est pas plutôt « Sciences BO BO » pour jeunes friqués qui devraient donner l’exemple du respect aux autres car souvent nés de parents fortunés pas tous bien sûr mais quand même ?!

Moi bien sur je suis âgé et à l’époque de cette guerre coloniale magrébine des années 60 je n’avais pas de question à me poser (sans choix) car en Algérie j’avais un uniforme sur le dos par la conscription obligatoire !?

Jdeclef 01/05/2024 14h25CLP

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1 commentaire:

  1. On ne pouvait pas espérer mieux de ces modérateurs DU POINT et leur rédaction inféodée au pouvoir en place d'ailleurs cela confirme par cette censure arbitraire moyenâgeuse pourquoi notre pays va si mal d'ailleurs j'aurais honte si j'étais journalistes Du Point de faire cette tache de censure au XXI eme siècle dans notre pays ou la liberté d'expression droit inaliénable est inscrit dans notre constitution !?

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