vendredi 12 août 2011

LA RUMEUR EST COMME LA CALOMNIE DESTRUCTRICE, MAIS LES HOMMES SONT STUPIDES DE CROIRE A TOUT, SANS VÉRIFIER AVANT D’AGIR !

Un trader sur le parquet de la Bourse de Wall Street le 11 août. (Rien qu’à voir sa tête…)

Crise de la dette: Comment la rumeur se propage sur les marché


ECONOMIE - Il a suffi d’une fausse rumeur pour «massacrer» mercredi le titre de la Société générale. Enquête sur un mal incontrôlable...

Les marchés financiers et les «on-dit» sont comme cul et chemise. Indissociables. «Des rumeurs, il y en a tous les jours», confirme un analyste financier. Et bien souvent, elles se répandent comme une traînée de poudre. Difficile de localiser leur provenance. L’information circule entre les opérateurs de marchés à la vitesse grand V.

Chat et Twitter

«Les vendeurs sont en contact direct avec les clients, les collègues et les homologues d’autres établissements via des messageries instantanées. A la moindre nouvelle, tout part très vite», explique un trader.
A cela s’ajoutent les intervenants connectés en continu à leur compte Twitter où circulent quantité d’informations plus ou moins fondées. «C’est le meilleur moyen de propager des ragots. Il faut arrêter d’utiliser ces outils», enrage un analyste.

Car parfois, les conséquences sont très lourdes. Mercredi, le titre de la Société générale a dévissé de plus de 21% en séance avant de clôturer en repli de 14,74%. Une ampleur qui s’explique aussi par le contexte estival. «Les cours sont plus faciles à faire bouger durant l’été. Les marchés sont moins profonds, les intervenants étant moins nombreux», explique Cédric Lubrano, responsable des  ventes actions chez Aurel BGC.

La presse en cause

Cette fois, tout est partie d’un article du Daily Mail publié dimanche. Selon le tabloïd, la banque serait au bord du désastre. Une information finalement démentie par le quotidien. Mais la machine s’emballe, relayée par la presse française. Mercredi, la panique s’empare des investisseurs. Aggravée par la réunion organisée dans la matinée par Nicolas Sarkozy à l’Elysée, officiellement pour évoquer, avec plusieurs ministres, la situation économique.

La rumeur n'est qu'un des maux de notre société actuelle moderne attisée par les médias et les réseaux dit sociaux !

Étant donné que la finance mondiale ne vit que sur d'un virtuel économique des états  influencés  par les agences de notations, les spéculations, la valeur des actifs des Sociétés cotées sur évalués ou sous évalués, le tout attisé par les discours fumeux souvent mensonges de nos dirigeants qui s'égosillent depuis 2008 à nous seriner que la crise est derrière nous (le plus bel exemple était C.LAGARDE quand elle était ministre des finances, curieux on ne l'entend plus en tant que directrice du FMI)

Internet et le web n'a pas arrangé les choses, il dépasse en vitesse la réflexion des hommes par des informations éclairs et des outils logiciels informatiques qui vont plus vite qu'eux et qui anticipent en quelque poignées de secondes des actions financières (achat/vente de valeurs en bourse) avant qu'ils ne puissent réagir pour éviter des catastrophes et qui peuvent faire tomber des banques ou sociétés commerciales et maintenant des états !

Ce système pervers doit être réformé rapidement et redonner la main plus sereine aux hommes sur les valeurs réelles des sociétés ou états, taxer les transactions, contrôler drastiquement la spéculation supprimer les achats à terme etc...

Et alors ensuite on pourra s'attaquer aux dettes des états avant de pressurer encore des peuples qui ne pourront plus payer et qui se révolteront !

Il ne s'agit plus de raisonner en gauche/droite pour notre petit microcosme ringard de politiciens français qui ne pensent qu'à la prochaine élection présidentielle car c’est une crise mondiale !

C'est fini ! La grenouille qui voulait être aussi grosse que le bœuf va éclater!

Il faut que nos dirigeants N.SARKOZY en tête fassent plus preuve d'humilité car au court de cette dernière décennie ils nous ont amené (à la presque) faillite !

jdeclef 12.08.2011 -

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