vendredi 5 août 2011

RIEN D’ÉTONNANT L’ÉCONOMIE EUROPÉENNE EST AUSSI MALADE QUE CELLE DES USA !

Le palais Montecitorio à Rome, siège du Parlement italien, à Rome (Italie), en 2009
 
Dette publique de la France, en % du PIB, et en milliards d'euros courants, en fin d'année, 1978-2010.

Pourquoi l'Espagne et l'Italie font trembler la zone euro

ECONOMIE - Après le sauvetage de la Grèce, la crise dans la zone euro semblait pouvoir être contenue. Il n'en est rien

Pourquoi l’Italie et l’Espagne? 

Moins de deux semaines après le sauvetage de la Grèce, l’incendie de la dette publique repart de plus belle. L’Italie, troisième puissance économique de la zone euro a un taux d’endettement historiquement élevé. Il atteint aujourd’hui 120% du produit intérieur brut (PIB). Quant à l’Espagne, il s’élève à 63,6% du PIB, soit huit points de plus qu’il y a un an. Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, dans ces deux pays, l’activité tourne au ralenti. Ainsi, «l’économie italienne devrait s’installer sur un sentier de croissance molle, avec une progression du PIB de seulement 0,8% cette année et à peine 1% en 2012», pronostiquent les économistes du Crédit Agricole. 

Avec une croissance atone, difficile de faire diminuer son niveau d’endettement. Quant à l’Espagne, elle doit faire face en plus à un système bancaire très fragile. Le pourcentage de créances douteuses, surtout des crédits immobiliers susceptibles de ne pas être remboursés, n’a jamais été aussi élevé. Dans ce contexte, les taux auxquels ces deux pays doivent emprunter explosent. Ils sont au plus haut depuis la création de la zone euro. Au-delà des 6%. Traduction : les marchés financiers doutent sérieusement de leur capacité à rembourser leur dette publique.

La suite logique d'une économie Européenne qui se dégrade à la remorque de la dette des USA abyssale

A une différence près, mais de taille, on ne peut pas dans chaque pays européen, rehausser le plafond "virtuel" de celle dette, car nous sommes 17 pays de la zone euros avec la même monnaie et on ne peut même dévaluer cet euros (piège à "couillons") pour la même raison et donc ces pays sont solidaires des autres de l'UE !

Les Français qui sont actuellement en vacances à se faire bronzer (enfin ceux qui peuvent partir) qu'ils en profitent même s'il pleut, car à la rentrée, ils vont être confrontés à la réalité d'une crise qui n'a jamais cessé depuis 2008 (malgré les belles paroles de N.SARKOZY et CIE )

 MAIS PARLONS CHIFFRES :
La dette publique, de la FRANCE « au sens de Maastricht » estimée par l'Insee, a été évaluée pour la fin du premier trimestre 2011 à1 646,1 milliards d'euros, soit environ 84,5 % du PIB. Elle ne représentait que 663,5 milliards d'euros à la fin de 1995, ou 55,5 % du PIB et avait atteint 1 211,6 milliards d'euros (64,2 % du PIB) à la fin de l'année 2007

En 2011, dans son rapport annuel, la Cour des comptes s'inquiète de ce que la dette publique pourrait atteindre dès 2012 « le seuil de 90 % du PIB au-delà duquel, selon certaines études, la croissance du PIB pourrait être diminuée ». « La dette atteindrait 100 % du PIB en 2016 et dépasserait 110 % du PIB en 2020. La charge d’intérêts en 2020 approcherait le seuil de 10 % des prélèvements obligatoires au-delà duquel le risque de dégradation des dettes des États devient particulièrement important »MAIS, (notre grand voisin que l'on cite souvent en exemple) :

La grosse surprise : l’Allemagne. Avec une dette publique qui s’élève à 2.079 milliards d’euros, soit 83,2% de son PIB, l’économie la plus performante de la zone euro se révèle un géant au pied d’argile. Submergée par les plans de relance à l’économie votés en 2010 et par l’aide accordée aux pays en crise de la zone euro (qui représente 6 milliards d’euros pour la Grèce sur l’exercice 2010)

CECI ÉTANT, C'EST FACILE DE REGARDER LES AUTRES, MAIS BALAYER DEVANT SA PORTE C'EST MIEUX..!

jdeclef 05.08.2011 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire