Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian
à Washington le 2 octobre 2014
Dans deux affaires distinctes, les juges de la CEDH ont accepté le principe de «restrictions légitimes» dans la liberté d'association des militaires, mais pas au point d'interdire de manière «pure et simple de constituer un syndicat ou d'y adhérer», comme le fait la France. La CEDH «dit qu'il faut la liberté d'association dans les armées et en France, c'est interdit. Oui», a expliqué le ministre au «Grand jury» RTL-LCI-Le Figaro.
«On va regarder l'arrêt et faire en sorte que l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'Homme soit aussi appliqué», a-t-il fait valoir. Cet article «dit: il y a des restrictions législatives qui peuvent être apportées au droit d'association, en particulier dans la Défense», a-t-il souligné. «Les syndicats dans l'armée, ce n'est pas à l'ordre du jour, ça je peux vous le dire!» a lancé Le Drian. Cependant, «la question d'inflexions nécessaires pour une meilleure concertation des militaires, oui c'est un sujet qui se pose», a-t-il ajouté.
Le Drian redit «non» aux syndicats dans l'armée
SOCIAL - Le ministère de la Défense réagissait à des récents arrêts de
la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH)...
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le
Drian, a dit dimanche que l'autorisation de syndicats dans l'armée
n'était «pas à l'ordre du jour» mais a promis
des «inflexions» après de récents arrêts de la Cour européenne des
droits de l'Homme (CEDH).Dans deux affaires distinctes, les juges de la CEDH ont accepté le principe de «restrictions légitimes» dans la liberté d'association des militaires, mais pas au point d'interdire de manière «pure et simple de constituer un syndicat ou d'y adhérer», comme le fait la France. La CEDH «dit qu'il faut la liberté d'association dans les armées et en France, c'est interdit. Oui», a expliqué le ministre au «Grand jury» RTL-LCI-Le Figaro.
«On va regarder l'arrêt et faire en sorte que l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'Homme soit aussi appliqué», a-t-il fait valoir. Cet article «dit: il y a des restrictions législatives qui peuvent être apportées au droit d'association, en particulier dans la Défense», a-t-il souligné. «Les syndicats dans l'armée, ce n'est pas à l'ordre du jour, ça je peux vous le dire!» a lancé Le Drian. Cependant, «la question d'inflexions nécessaires pour une meilleure concertation des militaires, oui c'est un sujet qui se pose», a-t-il ajouté.
On voit difficilement l'armée se
mettre en grève "à tout bout de
champs" comme font certains autres fonctionnaires?!
Ce serait le plus court chemin à
l'anarchie et aux putschs comme dans certains pays instables et qui remettrait
sur les rails en cas de conflit "social " par exemple cette
institution aux ordres de l'état, la police, les CRS que sais je, peux être?
Totalement ubuesque!?
JDECLEF06.10.2014 -
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