mercredi 15 octobre 2014

SI L'ON PARLE DE PLUS DE SURVEILLANCE OU CONTRÔLE D'INTERNET IL N'Y AURA PLUS DE LIMITE ET LA LIBERTÉ SUR CET OUTIL MODERNE SERA PERDUE ET AUX MAINS TOTALEMENT DES ÉTATS


Illustration des données personnelles sur Internet. –

Pour limiter les dérives, une majorité de Français est prête à restreindre les libertés individuelles

EXCLUSIF. 57% des Français souhaitent que l’État contrôle fortement les contenus sur Internet

Piratages en ligne, dévoilement de photos intimes d’actrices, l’usage des certaines données personnelles collectées sur Internet peut susciter des inquiétudes.

Alors que seuls 45% des Français estiment qu’ils connaissent plutôt bien les risques sur Internet, ils sont 57% à souhaiter que l’État contrôle fortement les contenus sur le Web, selon le baromètre d’octobre 2014 de l’innovation BVA-Syntec Numérique-20 Minutes-01 Net-BFM Business-L’Usine nouvelle*. Seuls 41% se disent opposés à l’idée d’un État grand gendarme d’Internet, car cela réduirait leur liberté.
«Plus qu’une volonté de restriction des libertés publiques, ce chiffre est l’expression d’une inquiétude face aux dérives potentielles de l’usage de leurs données personnelles», explique le sondeur de BVA, Erwan Lestrohan. Une inquiétude qui s’exprime en priorité chez les populations les plus âgées (à partir de 50 ans) et «les moins internautes», comme les ouvriers (62%) et les employés (60%). «Les profils les plus aguerris, comme les jeunes et les cadres, sont les moins inquiets», précise le sondeur.

Besoin de protection mais pas d'intrusion dans la vie privée

Face à ce désir d’être protégé, 70% des Français affirment que l’acteur le plus efficace est une autorité indépendante comme la Cnil (la Commission nationale de l'informatique et des libertés), bien devant les sociétés privées (16%), et l’État (11%). «Il y a une confiance forte dans ces autorités qui assurent une mission de service public. Les sociétés privées souffrent, elles, de la méfiance. Les internautes sont confrontés au phishing, au spamming, aux diverses techniques de marketing qui alimentent le soupçon», souligne Erwan Lestrohan. Quant au faible score de «l’État», le sondeur souligne que cette défiance pourrait être nourrie par l’affaire des écoutes de la NSA aux États-Unis.
Mais besoin de protection ne rime pas avec intrusion dans la vie personnelle. Ainsi, 78% des sondés sont contre l’intégration des boîtiers enregistreurs dans les automobiles, reliés aux assureurs, contre 21% de personnes favorables. Cette pratique qui apparaît aux États-Unis est rejetée massivement par les Français. «Quand bien même cette technologie pourrait engendrer des économies, elle est jugée trop intrusive pour les Français», explique Erwan Lestrohan. 

Là, c'est un non sens car beaucoup se disent déjà "trop fliqués" ou surveillés de différentes façons et se plaignent d'atteintes à leur liberté:


Internet peut être comparé à la liberté de la presse ou à la liberté d'expression si l'on commence à contrôler ce qui circule sur le net (ce qui est déjà fait à moindre échelle d'ailleurs) on peut très facilement glisser vers le totalitarisme arbitraire etc...

Et là la liberté n'est plus qu'une chimère et cet outil le net qui bien sur à les défauts de ses qualités peut devenir un outil de pression ou répression au service des états qui ne demandent que çà!


Et cette crise mondiale, avec ses malheurs terrorismes guerres etc avec ses moyens modernes de surveillance tous azimut, les français croient-ils qu'ils renforceront leur sécurité (peut être, mais attention à la dérive totalitaire ou dictatoriale et à la fin de la vraie liberté déjà écornée...)

Jdeclef 15/10/2014

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