vendredi 3 octobre 2014

EN EFFET LE RETOUR DE N.SARKOZY N'EST PAS PROBANT IL A DU CHEMIN À FAIRE POUR RECTIFIER SES DÉFAUTS (IL N'EST PLUS EN 2007…)

Nicolas Sarkozy en meeting le 2 octobre 2014 in Saint-Julien-les-Villas dans la banlieue troyenne

Le retour de Sarkozy est «raté», selon plusieurs éditorialistes

MEDIAS - Bien que l'ancien président remporte un franc succès lors de ses meetings, la presse nationale et régionale est pour le moins perplexe ...
La presse nationale et régionale est pour le moins perplexe vendredi face au retour de Nicolas Sarkozy: pour certains c'est «raté» tandis que d'autres estiment, moins vindicatifs, que ce n'est pas gagné, au lendemain de son deuxième meeting de campagne pour la présidence de l'UMP.
«C’est cruel, mais Nicolas Sarkozy a raté son retour», écrit David Guévart dans Le Courrier Picard. «On dirait bien que Sarkozy, c’est fini», poursuit-il, «mais c’est oublier que les chemins qui mènent au pouvoir ne répondent à aucune logique mathématique».
Dans Libération, Eric Decouty estime que, deux semaines après son retour, «il ne reste presque plus rien du scénario de la reconquête élaboré cet été par Nicolas Sarkozy» qui «devait être un retour flamboyant ... Le prologue d’une marche à nouveau triomphale vers le pouvoir suprême». «L’ancien chef de l’Etat qui se voyait interpréter le rôle de l’homme providentiel n’a fait qu’attiser les querelles internes d’une UMP en ruine», constate l'éditorialiste de Libé.

«Ce n’est pas le tapis rouge espéré»

C'est la «Berezina pour le Napoléon de la politique hexagonale», assène Philippe Marcacci de l'Est Républicain. «Pour son retour, Nicolas Sarkozy ne s’attendait pas à un chemin pavé de roses. De là à l’imaginer jonché d’autant d’épines», s'interroge-t-il.
Même analyse de Yann Marec (Le Midi Libre): «si Nicolas Sarkozy imaginait être le messie de la droite, alors qu’il mette définitivement une croix sur l’idée. Ce n’est pas le tapis rouge espéré si pour lui, l’important c’est de flatter un électorat déjà conquis et orphelin depuis trente mois», estime Yann Marec, «il en faudra beaucoup plus pour gagner le cœur des Français. Oui, beaucoup plus...»
D'autant, constate Dominique Garraud dans La Charente Libre, qu'«un des effets immédiat du retour en politique active de Nicolas Sarkozy a été de remettre en selle ses principaux concurrents à droite. De Bruno Le Maire (candidat à la tête de l’UMP) à Alain Juppé en passant par François Fillon, les « présidentiables » de la droite républicaine infligent ainsi quelques revers à Nicolas Sarkozy qui, sans être rédhibitoires, écornent l’image d’Epinal de son retour en "sauveur providentiel"».

Ses soucis juridiques en ligne de mire

«Le principal danger pour Nicolas Sarkozy, au moins dans l'immédiat: les juges, qui semblent avoir allongé la foulée. Avec la mise en examen d'anciens dirigeants de Bygmalion et d'Event & Cie, puis le placement en garde à vue d'ex-cadres de l'UMP», note Le Journal de la Haute-Marne, sous la plume de Christophe Bonnefoy. «On sent bien que l'affaire de la campagne de 2012 prend une nouvelle tournure, qui pourrait largement hypothéquer un succès futur de l'ancien chef de l'Etat», écrit-il.
Dans Sud-Ouest, Bruno Dive livre son analyse: «il doit à la fois affronter des adversaires de second rang pour la présidence de l’UMP et des rivaux de son niveau dans la future primaire qu’il aura tant de mal à éviter». «Animal politique s’il en est, ce double défi est sans doute à sa portée, assure le journaliste, mais ce n’est pas le retour dont il rêvait.»

Si N.SARKOZY croyait enfoncer une porte ouverte, il doit déchanter, le plein de voix en sa faveur est loin d’être fait, le chemin risque d'être plus long, peut être plus, qu'il ne l'espérait, car il y a des "écueils de taille" sur sa route:

Judico/politique : avec l'affaire Bigmalion dont il va falloir crever l’abcès, il ne peut logiquement ne pas continuer à l'occulter totalement, c'est une mauvaise tactique qui ne convainc personne! 

(Sans compter d'autres en gestation et pas réglées) et même si cela ne fait que des présomptions non avérées, cela fait beaucoup trop d'affaires douteuses supposées l'impliquer directement ou indirectement!


Et puis, il a ses adversaires dans son camp UMPISTES nombreux FILLON et autres qui ne semblent pas baisser les bras et notamment à l'exemple d'A.JUPPE qui a fait un tabac à sa manière sur FR2 hier!


Ajouter à cela les Français encore nombreux qui ne veulent pas son retour et n'admettent pas qu'il se prenne pour "un messie sauveur de la France "ayant dit je reviendrais si on me le demande ou si la situation de la France le nécessite et si on a besoin de moi" etc , avec son égo démesuré et qui se demandent logiquement pourquoi, quand il était au pouvoir, il ne l'a pas fait ce qu'il devait faire avant, lors de son quinquennat?!

A part pour ses "fans gogos" il devient trop lassant, comme il l'était devenu d'ailleurs en 2eme partie de son quinquennat!


Et beaucoup de nos compatriotes ne croient déjà pas à son changement de personnalité qui n'a pas transparu lors de ses 1eres interventions médiatiques, quant à sa politique (nouvelle) pour l'instant, on ne la voit pas?!

jdeclef03.10.2014 -

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