dimanche 19 octobre 2014

M.AUBRY EST COMME TOUS CES POLITICIENS ÉLUS ILS SONT COMME SES VIEUX ACTEURS QUI NE VEULENT PAS QUITTER LA SCÈNE DES "CABOTINS USÉS"!


La maire de Lille Martine Aubry et le Premier ministre Manuel Valls le 9 octobre 2014 à Lille. -
La maire de Lille dresse dans un entretien au JDD un réquisitoire contre l'action du tandem Hollande-Valls...

Aubry éreinte la politique de Hollande et se pose en chef des frondeurs


M.AUBRY monte à l'offensive en éreintant dans un entretien au Journal au dimanche la politique économique de François Hollande et de Manuel Valls et en se posant clairement en chef des députés PS frondeurs.
«Je demande qu'on réoriente la politique économique (...) (Il faut) emprunter le bon chemin dans les deux ans qui viennent» faute de quoi la gauche va «échouer», lance-t-elle en direction du chef de l'Etat, qui l'a battue lors des primaires de 2011 pour la présidentielle. «Je ne me résigne pas (...) à la victoire de la droite en 2017», lâche-t-elle encore.

«Trouver au plus vite le bon réglage des politiques économiques»

La maire PS de Lille était déjà sortie du bois ces derniers mois en s'insurgeant contre la réforme territoriale et l'abandon de l'encadrement des loyers mais elle semble être passée à la vitesse supérieure. Si elle admet que l'exécutif a accompli quelques «bonnes choses» -elle cite en une petite phrase «le retour de la France sur la scène internationale, les moyens complémentaires donnés à la police, à la justice, à l'éducation, la retraite à 60 ans pour les longues carrière»- , tout le reste de l'interview est un réquisitoire contre l'action du tandem Hollande-Valls.
«Nous avions prévu qu'à mi-mandat, la croissance serait revenue, le chômage en repli et les déficits réduits en deçà de 3 %. Ce n'est pas le cas. Il nous faut trouver au plus vite le bon réglage des politiques économiques qui permettra de sortir la France de la crise. Et puis, il nous faut refaire de la politique», assène-t-elle à la veille du vote de la partie recettes du budget pour 2015.

«On n'a pas fixé le cap»

Des critiques sur le fond de la politique menée: «regardons la vérité en face. La politique menée depuis deux ans, en France, comme presque partout ailleurs en Europe, s'est faite au détriment de la croissance» ou encore «Il n'y a pas d'un côté les sérieux et de l'autre les laxistes. Mais je demande une inflexion de la politique entre la réduction des déficits et la croissance».
Mais aussi sur la gouvernance Hollande elle-même: «On ne mobilise pas un pays sur la seule gestion financière» et il faut «donner la destination du voyage». «Même lorsque nos réformes vont dans le bon sens, tels les rythmes scolaires et la priorité donnée à l'école, on n'a pas fixé le cap», déplore celle qui, en privé, ne perd jamais une occasion d'étriller François Hollande.
Surtout, si ses amitiés avec certains frondeurs étaient connues, Martine Aubry dit pour la première fois publiquement «partager leurs propositions» et «regrette» au passage «que le Parlement n'ait pas pu en discuter» dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité.

AUBRY est comme tous ces vieux politiciens "éléphants d'un PS" devenus ringards, elle essaie de se raccrocher aux wagons pour peut être se refaire une place sur le devant de cette scène politique usée!

F.HOLLANDE est peut être fini à moins d'un miracle en 2017, mais si c'est pour revoir des personnages comme elle et reprendre éternellement les mêmes, cela ne vaut pas le coup de se déranger!

La France à un besoin impératif de nouveauté dans les idées, les femmes et les hommes politiques (pas en essayant de faire de la mauvaise soupe dans de vieux pots!)


A Lille parait-il ? Elle est appréciée alors qu'elle y reste comme maire et ne cherche plus les lumières de Paris!


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