Le ministère public a requis un non-lieu
pour l'ancien ministre. L'affaire n'est pas terminée...
Hippodrome de Compiègne: Non-lieu requis pour Woerth devant la Cour de justice de la République
Ancien ministre Eric Woerth après un déjeuner, le 15 octobre
2013
Le ministère public a requis un non-lieu pour l'ancien ministre
du Budget Eric Woerth devant la Cour de justice de la République (CJR) dans
l'affaire de la vente contestée de l'hippodrome de Compiègne, a annoncé samedi
à l'AFP son avocat, Me Jean-Yves Le Borgne.
'affaire n'est pas terminée. Il appartient désormais à la
commission d'instruction de la CJR de prendre une ordonnance de renvoi ou de
non-lieu pour l'ancien ministre, qui avait été placé sous le statut de témoin
assisté.Selon Me Le Borgne, «les réquisitions constatent qu'il peut y avoir des problèmes d'ordre administratif mais pas d'intérêt personnel pour Eric Woerth et qu'il n'y a pas de dimension pénale» dans le dossier. «Ce n'est pas une surprise mais c'est un soulagement. Et sans lire dans le marc de café, on peut se dire qu'on devrait aboutir à un non-lieu», estime l'avocat, en faisant valoir que la commission d'instruction de la CJR a terminé son enquête sans mettre en examen l'ancien ministre.
2,5 millions d'euros pour une parcelle de 57 hectares
Au centre des interrogations de la justice, la décision, prise le 16 mars 2010 par l'élu de l'Oise, alors ministre du Budget, de valider par arrêté la vente de gré à gré pour 2,5 millions d'euros d'une parcelle de 57 hectares de la forêt de Compiègne, comportant un golf et un hippodrome, à la Société des courses de Compiègne (SCC), jusqu'alors locataire. Une décision prise malgré l'opposition de responsables de l'Office national des forêts (ONF) et les réserves du ministère de l'Agriculture.Après la plainte d'un syndicat forestier et de députés de gauche, une information judiciaire avait également été ouverte pour le volet non ministériel du dossier. Aucune mise en examen n'a été prononcée. Pour ceux qui contestent la vente, celle-ci serait allée à l'encontre des textes en vigueur, qui prévoient l'adoption d'une loi préalable à l'aliénation des bois et forêts de l'Etat. L'absence d'appel d'offre, de publicité et de mise en concurrence a également été dénoncée. Mais c'est surtout le prix de cession, jugé bradé par les opposants à la vente, qui a suscité la polémique.
Parallèlement à ces enquêtes pénales, une procédure administrative lancée notamment par le syndicat forestier et des députés écologistes est toujours en cours à Paris pour faire annuler la vente.
C'est merveilleux d’être politiciens
élus quelques soient leurs ennuis affaires douteuses magouilles etc, ils s'en
tirent toujours!
Leurs protections diverses doivent
être "béton" on comprend mieux tous ces personnages qui veulent faire
de la politique, car quand ils arrivent à des fonctions étatiques importantes,
ils peuvent magouiller s'en mettre plein les poches, tant ils sont à peut près
sur de se sortir sans même des reproches, sur ce qu'ils ont fait en cas
d'affaires douteuses ou ils ont trempés directement ou indirectement!
Comment voulez vous que les français
qui maintenant en arrivent à se dirent "de toute façon on ne les
sanctionnera pas" ou "ils passeront entre les gouttes" croient
encore à la politique et à ses politiciens véreux car la liste est longue hélas!
Ne pas s’étonner si l'abstention aux
élections augmente ou même si le FN récolte des voix pour ceux qui croient
qu'il changerait quelque chose ce qui ne serait pas le cas d'ailleurs!
Cette V eme république est
effectivement pourrie et la France va continuer à péricliter car corruption
prévarication etc, ne sont pas assez combattues par une justice laxiste (à savoir au service de ses
politiciens de tous bords indirectement)
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