Paris
Policière
percutée par une voiture volée: Le conducteur et son passager mis en examen et
écroués
FAITS DIVERS La policière
souffre de nombreuses blessures après avoir été percutée par la voiture et
coincée contre un mur, jeudi à Saint-Pierre-lès-Nemours (Seine-et-Marne)…
Un mineur et un majeur ont été mis en examen et écroués après avoir blessé sérieusement avec une voiture volée une policière de 53 ans à Saint-Pierre-lès-Nemours (Seine-et-Marne), jeudi. « Le mineur a été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique et le majeur pour complicité », a déclaré à l’AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli. « L’instruction permettra de déterminer le rôle exact de chacun. »
Policière percutée par une voiture volée, le passager s'est rendu
Au moins 45 jours d’ITT pour
la policière
Âgé de 16 ans, le conducteur avait été interpellé dès jeudi, de même qu’un autre mineur, mis hors de cause depuis. L’autre personne écrouée, âgée de 21 ans, s’était présentée spontanément au commissariat de Melun vendredi soir, reconnaissant être le passager du véhicule.
Jeudi, outre la policière violemment percutée par la voiture volée, deux autres policiers avaient également été légèrement blessés. La fonctionnaire qui souffrait de nombreuses fractures a été opérée jeudi soir. « Cette intervention s’est bien passée, elle avait parfaitement récupéré de l’anesthésie » vendredi matin, selon la préfecture de Seine-et-Marne, qui précise qu’elle aura besoin d’une « longue période de repos puis de rééducation ». Vu ses blessures, 45 jours d’interruption totale de travail (ITT) lui ont été prescrits provisoirement.
Une affaire qui intervient
en plein mouvement policier
Le jour de l’incident, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait rappelé dans un communiqué la « détermination totale du gouvernement à interpeller et à sanctionner tous les auteurs de violences à l’encontre des représentants des forces de l’ordre », exprimant « son entier soutien à la policière ».
Policiers en colère, «si on veut, on peut se relayer 24h/24 tant qu'on n’aura pas été entendus»
Cette affaire survient alors qu’un mouvement degrogne
des policiers, qui a fait tache d’huile avec des manifestations dans
plusieurs villes de France depuis le 17 octobre avant de connaître un net
reflux avec encore des rassemblements ponctuels dans quelques villes, est né
après une violente attaque aux cocktails Molotov de quatre policiers à
Viry-Châtillon (Essonne). Deux d’entre eux ont été grièvement brûlés.
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