jeudi 17 novembre 2016

Mais qui cela a gêné, cette grève à i Télé avec la concurrence des chaines nationales et privées d’information et leurs émissions politiques et autres en tous genres ?

Médias

iTélé: Comprendre la grève en quatre points


MÉDIAS Qu’ont obtenus les grévistes ? Quelles figures de la chaîne ont quitté iTélé ? Le point sur une grève historique…
Au bout de 31 jours de mobilisation, les salariés d’iTélé  ont voté à l’unanimité « moins deux abstentions », la fin d’une grève historique dans l’audiovisuel. « Nous sortons de ce conflit éreintés et meurtris, mais la tête haute, avec au cœur le sentiment d’avoir tenté de défendre notre honneur », ont déclaré dans la foulée les grévistes. Sortent-ils pour autant plus forts de ces 31 journées de lutte et de ténacité ? Pas vraiment… 20 Minutes fait le point.
«Désormais nous vivons tous sur nos réserves», confie un gréviste d'iTélé

Quelles étaient les revendications des grévistes ?

Au-delà du volet « Morandini », les salariés de la chaîne avaient deux grandes inquiétudes : l’indépendance de la rédaction et la définition précise du projet « CNews », qui remplacera prochainement iTélé. Leurs revendications étaient alors claires et précises : la signature d’une charte éthique, la nomination d’un directeur de la rédaction distinct du directeur général d’iTélé (Serge Nedjar), et enfin, la définition d’un projet stratégique et éditorial clair et précis.

u’ont-ils obtenu de la direction ?

Pour la demande de retrait de l’antenne de Jean-Marc Morandini, les grévistes n’ont pas eu gain de cause. « Nous avons obtenu que son travail soit très encadré et qu’aucun collaborateur d’iTélé ne soit contraint de travailler avec lui contre son gré, une disposition sans précédent dans une entreprise de presse », ont expliqué les grévistes dans un « texte de combat » publié sur le site Les Jours. Chou blanc également pour la séparation des postes de directeur général et de directeur de la rédaction. Quid des questions éthiques ? « Nous avons obtenu des garanties sur l’indépendance de la rédaction », estiment-ils, précisant qu’une charte éthique devrait être rédigée dans les quatre mois.

Combien de salariés sont partis ?

L’annonce a finalement été le coup de massue de ce mercredi décisif. En plus de la dizaine de départs déjà connus, 25 journalistes ont annoncé ce jour quitter iTélé. Parmi eux, le journaliste politique Jean-Jérôme Bertolus et le reporter Mathieu Cavada, le chef des sports Olivier Le Foll, les reporters Léa Barraco et Guillaume Auda… Précédemment, le spécialiste de l’international Olivier Ravanello, le directeur adjoint de la rédaction Alexandre Ifi ou encore Amandine Bégot, qui présentait la tranche 17h-19h, avaient également décidé de quitter la future CNews. « Une hécatombe », a déploré Guilaume Auda.

Et maintenant ?

Objectif préparation « du lancement de CNews », a déclaré le directeur général du groupe Canal +, Maxime Saada. « On essaiera de remplacer les départs », a-t-il ajouté, « mais ce n’est pas un engagement à remplacer chaque départ ». Mis à part cela, l’avenir demeure encore très flou. Dans un premier temps, les salariés devraient reprendre le travail dès que le protocole d’accord de sortie de crise à iTélé sera signé, mais aucune date n’a été communiquée pour le moment. Mais une chose est sûre, malgré l’accord, les grévistes restent tout de même déterminés : « Nous sortons tous ensemble de cette grève plus que jamais attachés à cette chaîne. Ensemble nous demeurerons vigilants », ont-ils déclaré dans leur « texte de combat ».

Les journalistes et leurs médias ont la tête qui enfle en se donnant trop d’importance et de ce fait gâchent leurs métiers qui sont d’informer rien d’autres !

D’ailleurs il semble que c’est un conflit à cause de ce MORANDINI et ses histoires sulfureuses voire scabreuses, mais pas seulement on voit encore le groupe Canal+ qui va mal en arrière-plan dans ce combat !

Ceci étant les salariés de cette chaine ne doivent pas être dans le besoin pour se permettre une grève de 31 jours pour obtenir des miettes en fait et le « non » départ de ce MORANDINI que pourtant ils voulaient !

De toute façon ces journalistes sont libres d’ailleurs 25 d’entre eux quittent la chaine comme dans toute entreprise quand on n’est plus d’accord avec le patron, car là il ne s’agit pas de revendication salariale ou de mouvement sociaux pour sauver son emploi, voire l’entreprise ?!

Et puis les téléspectateurs ont bien assez de choix de chaines similaires dans le panel audiovisuel, c’est la raison d’ailleurs pour  laquelle les grévistes n’ont pas obtenu ce qu’ils demandaient (ou des miettes)


Ho bien sur si le paysage audiovisuel se transformait en écran noir comme dans des pays totalitaires cela ferait remuer les téléspectateurs, mais une chaine d’info en continu ressemblant à bien d’autres, cela n’intéresse pas plus que cela les français lambda (c’est autre chose que des usines qui ferment par exemple ou des conflits qui bloquent la vie d’un pays!)

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