Politique
Primaire à
droite: Sarkozy vante son «expérience» et son «énergie» pour le job de
président ?
INTERVIEW « un entretien
d’embauche aux candidats de la primaire de la droite et du centre… »
#MissionAlternance. Dans
la perspective de la présidentielle,
entretien
d’embauche aux candidats à la
primaire de la droite et du centre. Sont-ils taillés pour le job de
président de la République ? Quels sont leurs objectifs et leurs
méthodes de travail ? Leurs qualités et leurs
défauts ? Après Nathalie
Kosciusko-Morizet, Jean-Frédéric
Poisson, puis Bruno
Le Maire, au tour de l’ancien président Nicolas Sarkozy de passer
sur le gril.
Comment résumeriez-vous le
travail d’un président de l’alternance ?
Je veux une
alternance forte. Après cinq années d’impuissance, je ne veux pas cinq années
d’immobilisme. Le travail d’un président de l’alternance doit être dans
l’action.
Pourquoi êtes-vous le
candidat idéal pour ce poste ?
Les temps sont
difficiles, les défis sont immenses. Il faut de l’expérience, de l’énergie.
J’ai appris de mes échecs et de mes succès. Je veux être le candidat de la
réalité. Je ne me résous pas à ce que le pays soit dans la situation actuelle.L'entretien avec Bruno Le Maire
Quelle est votre plus grande
qualité ?
Pour être président
de la cinquième puissance du monde, il faut beaucoup d’énergie. Le président
élu aura à négocier
avec Donald Trump, avec Xi Jinping, avec Vladimir Poutine. Vous
imaginez que c’est une affaire pour quelqu’un qui n’a pas d’énergie ?
Et votre plus grand
défaut ? L’hyperactivité ?
Je n’ai pas rencontré
un Français qui m’ait reproché d’en faire trop. J’ai vu beaucoup de Français
qui m’ont reproché de ne pas en faire assez. Il m’est arrivé de me tromper sur
le choix des hommes en 2012, de tenir trop compte des circonstances et pas
assez de la vision et de l’ambition qu’il fallait mettre. Comme disait Nelson
Mandela : « Soit je gagne, soit j’apprends ».L'entretien avec Nathalie Kosciusko-Morizet
Comment vous décriraient vos
anciens collègues ?
Je n’en veux pas à
mes adversaires de m’attaquer pendant cette campagne. Si j’avais gagné en 2012,
ils se seraient tous pressés pour être dans mon gouvernement. Les Français ne
sont pas dupes.
En management, êtes-vous
collaboratif ou directif ?
Le président n’est
pas un vieux sage qui hoche la tête de façon énigmatique quand on lui propose
quelque chose. Il prend les décisions et entraîne le pays. Le grand problème de
la France et de l’Europe est l’absence de leadership. Pensez-vous que Michel
Debré ou un autre Premier ministre dirigeait le général
de Gaulle ?L'entretien avec Jean-Frédéric Poisson
Quels seraient vos premiers
chantiers après votre prise de poste ?
Mon premier
rendez-vous sera pour l’ensemble du monde
handicapé. Je veux porter une politique pour les plus faibles, ceux
qui ont le plus de problèmes. J’enverrai aussi trois projets de
loi : un sur la réduction des impôts avec une priorité pour les
classes moyennes, un sur la réduction des dépenses publiques de
100 milliards, et un texte de modernisation de nos lois sociales.
Quel sera le critère pour
recruter vos collaborateurs ?
C’est un
mélange : la bonne personne, au bon endroit, au bon moment. J’ai
choisi François Baroin comme Premier ministre car il me semble être l’un des
plus talentueux et expérimentés parmi les jeunes. Pour mettre en place une
alternance forte, j’ai besoin d’une majorité cohérente. C’est la raison pour
laquelle je refuse d’être sous le chantage ou la menace d’unFrançois
Bayrou.Au Zénith, Nicolas Sarkozy se veut le chef d'orchestre du peuple
Comment voyez-vous la France
dans cinq ans ?
La France doit
retrouver sa place sur la scène internationale. Elle doit avoir le courage de
faire face aux problèmes que lui posent l’islam politique et ses
provocations. Si nous sommes si attaqués par les terroristes,
c’est parce qu’ils nous croient faibles. Il est urgent que la France redevienne
forte pour lutter face à cette menace. Notre nation doit enfin revenir au plein
emploi comme en Allemagne, en Angleterre et Aux Etats-Unis.
Si vous n’êtes pas retenu
pour le travail, que faites-vous ?
Rendez-vous le 28 [novembre] au matin pour répondre à
cette question.
(Il a eu sa chance de
2007 à 2012, il n’a pas su en profiter ..!)
Si une majorité de
français ont voté pour F.HOLLANDE (par défaut) en 2012 pour s’en
débarrasser, pourquoi commettraient-ils la même erreur, parmi ces politiciens
ex élus médiocres ?
Seraient-ils assez
idiots ou masochistes, c’est difficilement croyable de se faire avoir une 2eme
fois espérons qu’ils réfléchiront, la France est déjà assez mal en point comme
cela !
C’est inconcevable,
mais avec la versatilité des français on peut s’attendre à tout avec cette
alternance qui n’en n’est pas une, s’ils reprennent les mêmes, on en arrive à
comprendre ceux qui s’abstiennent (car
en fait rien ne change hélas !)
Le résultat de cette
primaire (LR) est un piège, ou il ne faut pas tomber, cela donnera une idée de
ce que valent les français, des électeurs courageux ou des pleutres, bien sur
ce sont des électeurs de droites, mais pas seulement, car il reste la
présidentielle après, et il ne faut pas de duel entre N.SARKOZY ou M.LE PEN et
ne pas recommencer 2002 cette déplorable mascarade qui ne serait pas une
alternance, mais une continuité !