Politique
Primaire à
droite : Ce qu’il faut retenir du deuxième débat des candidats
POLITIQUE Les moments
forts du deuxième débat entre les sept candidats à la primaire de la droite et
du centre, ce jeudi soir…
Nicolas Sarkozy ciblé
Nicolas Sarkozy a
rappelé son statut d’ancien président pour mieux se distinguer de ses
adversaires, qualifiant par deux fois Nathalie Kosciusko-Morizet de
« bonne porte-parole ». « Aucun [des rivaux] ne m’a supplié de
quitter le gouvernement », et tous ont été « loyaux et
solidaires », a notamment jugé l’ancien chef de l’Etat. Avec Bruno Le
Maire, la prise de bec a concerné la promesse de l’ancien chef d’Etat de se
retirer de la vie politique en 2012… « Si j’écoute Bruno, si à chaque fois
qu’on est battu on n’a plus le droit de se présenter, je te
rappelle : tu as été battu à la présidence de l’UMP [en 2014] »,
a balancé Nicolas Sarkozy.« Je dis simplement, Nicolas, qu’avant la candidature de 2012 tu avais dit : "Si je suis battu je ne reviendrai pas en politique" : les mots ont un sens », a répliqué Bruno Le Maire. « Si être battu c’était rédhibitoire (…). Commence d’abord par être élu, tu verras que c’est très difficile ! », a ensuite lâché Nicolas Sarkozy. Et bim…
Débat de la primaire à droite: Nicolas Sarkozy visé par ses rivaux dès le début
Jean-François
« Yolo » Copé
Amusé une bonne
partie de la soirée politique, Jean-François Copé s’est lâché, visant notamment
Nicolas Sarkozy. Dès le début du débat, le député-maire de Meaux a ciblé la
Libye et les accords du Touquet, signés par Nicolas Sarkozy en 2003 alors qu’il
était ministre de l’Intérieur. « C’est des années et des années
d’hypocrisie qui ont conduit notre pays à être incapable d’avoir une politique
claire en matière d’immigration et en particulier en matière de droit d’asile,
sur fond d’aventure guerrière, en Afghanistan, en Irak et hélas aussi en
Libye ».Répondant à Nicolas Sarkozy qui lui lance : « C’est l’arroseur arrosé » à propos d’un lapsus sur François Bayrou, Jean-François Copé réplique du tac-au-tac : « Oui ben attends la fin de l’histoire tu vas voir que l’arrosage va dans l’autre sens » a répliqué Jean-François Copé. A la fin du débat, Jean-François Copé a de nouveau invoqué son chouchou, Zorro, expliquant que « la France remonte à cheval comme Zorro ». Un héros masqué dont Jean-François Copé collectionne plusieurs objets dans son bureau (affiches, statuette…)
Sarkozy de nouveau contre
Bayrou
Comme depuis
plusieurs semaines, Nicolas Sarkozy a attaqué le centriste François Bayrou,
soutien d’Alain Juppé, à qui il reproche « un problème politique
majeur ». Une attaque que d’autres candidats n’ont pas suivie, reprochant
même à Nicolas Sarkozy cette « fixation »… Alain Juppé, qui a
epxliqué n’avoir « rien promis » au maire de Pau, s’est dit
« très surpris par cette fixation sur le cas de François Bayrou ».
« Six millions de chômeurs, 100 % de dette, et le sujet majeur, c’est
le sort du maire de Pau ? (…) moi, je ne rentre pas dans ce
pugilat. »
L’Europe zappée
Au menu de ce débat,
figurait l’Europe. Un thème finalement zappé en deux heures de débat.
Le Qatar
Les pays du Golfe ne
sont jamais loin… Evoquant le terrorisme, Nathalie Kosciusko-Morizet a confié
avoir « lu avec dégoût les relations entre certains politiques français
avec certains pays comme le Qatar ou l’Arabie saoudite ». Avant de balancer : « Quand
certains vont quémander des billets d’avion à l’ambassade du Qatar, ou
acceptent des cadeaux de prix. (…) Il faut avoir le même discours à Doha qu’à
Paris », a-t-elle jugé. Une réplique qui a piqué au vif Bruno Le Maire,
qui a expliqué avoir « rendu la montre offerte par l’émir du Qatar ».
Une montre dont il est question dans Nos très chers émirs (Michel Lafon) de
Christian Chesnot et Georges Malbrunot, qui
évoque des collusions entre certaines personnalités politiques françaises
et le Qatar. (À LIRE ABSOLUMENT C’EST ÉDIFIANT !)----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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