Sarkozy :
"Le premier problème de la France, c'est un problème d'autorité"
Sur la lutte
contre le terrorisme, l'état d'urgence ou encore Notre-Dame-des-Landes, Nicolas
Sarkozy a jugé que le gouvernement faisait preuve de faiblesse.
Nicolas a accusé le
gouvernement de faiblesse ce mardi matin. Sur la question de la lutte
antiterroriste comme sur le dossier Notre-Dame-des-Landes. À quelques jours de
la date anniversaire des attentats du 13 novembre, il a jugé que « tout
n'a pas été mis en œuvre » par François Hollande
pour contrer le djihadisme qui frappe sur notre sol. « Tout n'a pas été
mis en œuvre, toutes les conséquences n'ont pas été tirées », a déclaré le
candidat à la primaire de la droite sur Sud Radio et Public Sénat alors qu'il
était interrogé sur les mesures prises par le chef de l'État après les
attentats.
Résidence
administrative préventive
Il en a profité pour
rappeler la solution qu'il préconise : bousculer l'État de droit en en appelant
directement aux Français. « J'interrogerai par référendum, le 18 juin
2017, les Français, pour leur demander l'autorisation que (...) le futur
ministre de l'Intérieur puisse mettre en résidence administrative préventive
avec obligation d'y demeurer des gens dont les services spécialisés nous auront
indiqué qu'ils pourraient être dangereux », a-t-il répété. « Les fichés S, il y en a 12 000, mais il y
en a quelques centaines dont les services spécialisés ont besoin de les
assigner avant qu'ils commettent quelque chose, pour voir où ils en sont de
leur processus de radicalisation », a-t-il ajouté.Comme on lui demandait s'il fallait prolonger l'état d'urgence qui prendra fin en janvier, l'ancien président a critiqué l'utilisation qui en a été faite par le gouvernement : « La question de l'état d'urgence est anecdotique, ce qui compte c'est qu'est ce qu'on en fait. Aujourd'hui, on n'en fait rien, il y a état d'urgence et la place de la République a été occupée pendant des mois, il y a état d'urgence et il y a 3 000 migrants en situation irrégulière sous le métro Stalingrad, il y a état d'urgence et à Notre-Dame-des-Landes il y a des dizaines d'hectares qui sont occupés, et il y avait état d'urgence et on a fait des fan-zones », a-t-il énuméré.
« Il
n'y a pas d'imbroglio sur Notre-Dame-des-Landes »
En ce qui concerne le
projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, encalminé depuis des décennies,
Nicolas Sarkozy juge la situation limpide : « Il n'y a pas d'imbroglio sur
Notre-Dame-des-Landes, a-t-il tranché. Il y a dû y avoir au moins 150 décisions
de justice pour dire il faut faire
l'aéroport (...). » Pourtant, ce
lundi, le rapporteur public de la cour administrative d'appel de Nantes a
demandé l'annulation de quatre arrêtés préfectoraux indispensables à
tout démarrage des travaux de l'infrastructure controversée, que le
gouvernement voulait lancer à l'automne. Un avis généralement suivi par la
cour.Mais Nicolas Sarkozy n'en a cure : « Il y a eu surtout un référendum et pour moi le référendum, c'est capital. Un référendum qui a dit il faut faire cet aéroport, a-t-il ajouté. Donc, je ne sais pas ce que représente cette population qui occupe en toute illégalité plusieurs dizaines d'hectares dans la région Pays de la Loire. Je demanderai immédiatement l'expulsion de ces gens dont une partie appartient à l'extrême gauche étrangère, dont l'autre partie réside là (...) ils vivent de subventions payées avec les cotisations des gens qui travaillent. » « Pour moi, le premier problème de la France, c'est un problème d'autorité. (...) Et là, on a Notre-Dame-des-Landes avec un véritable village. Ils seront expulsés et l'aéroport se fera.
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