mardi 8 novembre 2016

Non pas seulement :

Sarkozy : "Le premier problème de la France, c'est un problème d'autorité"


Sur la lutte contre le terrorisme, l'état d'urgence ou encore Notre-Dame-des-Landes, Nicolas Sarkozy a jugé que le gouvernement faisait preuve de faiblesse.

Nicolas a accusé le gouvernement de faiblesse ce mardi matin. Sur la question de la lutte antiterroriste comme sur le dossier Notre-Dame-des-Landes. À quelques jours de la date anniversaire des attentats du 13 novembre, il a jugé que « tout n'a pas été mis en œuvre » par François Hollande pour contrer le djihadisme qui frappe sur notre sol. « Tout n'a pas été mis en œuvre, toutes les conséquences n'ont pas été tirées », a déclaré le candidat à la primaire de la droite sur Sud Radio et Public Sénat alors qu'il était interrogé sur les mesures prises par le chef de l'État après les attentats.

Résidence administrative préventive

Il en a profité pour rappeler la solution qu'il préconise : bousculer l'État de droit en en appelant directement aux Français. « J'interrogerai par référendum, le 18 juin 2017, les Français, pour leur demander l'autorisation que (...) le futur ministre de l'Intérieur puisse mettre en résidence administrative préventive avec obligation d'y demeurer des gens dont les services spécialisés nous auront indiqué qu'ils pourraient être dangereux », a-t-il répété. « Les fichés S, il y en a 12 000, mais il y en a quelques centaines dont les services spécialisés ont besoin de les assigner avant qu'ils commettent quelque chose, pour voir où ils en sont de leur processus de radicalisation », a-t-il ajouté.
Comme on lui demandait s'il fallait prolonger l'état d'urgence qui prendra fin en janvier, l'ancien président a critiqué l'utilisation qui en a été faite par le gouvernement : « La question de l'état d'urgence est anecdotique, ce qui compte c'est qu'est ce qu'on en fait. Aujourd'hui, on n'en fait rien, il y a état d'urgence et la place de la République a été occupée pendant des mois, il y a état d'urgence et il y a 3 000 migrants en situation irrégulière sous le métro Stalingrad, il y a état d'urgence et à Notre-Dame-des-Landes il y a des dizaines d'hectares qui sont occupés, et il y avait état d'urgence et on a fait des fan-zones », a-t-il énuméré.

« Il n'y a pas d'imbroglio sur Notre-Dame-des-Landes »

En ce qui concerne le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, encalminé depuis des décennies, Nicolas Sarkozy juge la situation limpide : « Il n'y a pas d'imbroglio sur Notre-Dame-des-Landes, a-t-il tranché. Il y a dû y avoir au moins 150 décisions de justice pour dire il faut faire l'aéroport (...). » Pourtant, ce lundi, le rapporteur public de la cour administrative d'appel de Nantes a demandé l'annulation de quatre arrêtés préfectoraux indispensables à tout démarrage des travaux de l'infrastructure controversée, que le gouvernement voulait lancer à l'automne. Un avis généralement suivi par la cour.
Mais Nicolas Sarkozy n'en a cure : « Il y a eu surtout un référendum et pour moi le référendum, c'est capital. Un référendum qui a dit il faut faire cet aéroport, a-t-il ajouté.  Donc, je ne sais pas ce que représente cette population qui occupe en toute illégalité plusieurs dizaines d'hectares dans la région Pays de la Loire. Je demanderai immédiatement l'expulsion de ces gens dont une partie appartient à l'extrême gauche étrangère, dont l'autre partie réside là (...) ils vivent de subventions payées avec les cotisations des gens qui travaillent. » « Pour moi, le premier problème de la France, c'est un problème d'autorité. (...) Et là, on a Notre-Dame-des-Landes avec un véritable village. Ils seront expulsés et l'aéroport se fera.

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