Le PCF un parti qui n’a pas su se moderniser ni vu le changement de société mondiale et qui n’a pas compris ne serait-ce que même la chute du mur de Berlin !

2017 : les cadres du PCF refusent de soutenir Jean-Luc Mélenchon

L'appel de Pierre Laurent a été rejeté lors d'un vote de la conférence nationale du parti. Les délégués nationaux lui préfèrent une candidature autonome.

C'est un énorme coup dur pour Pierre Laurent. À l'occasion de la conférence nationale du Parti communiste français à la Cité des Sciences, dans le XIXe arrondissement de Paris, les militants délégués ont rejeté samedi son appel à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2017. Sur les 529 votants, 53,69% ont préféré une candidature autonome plutôt qu'un soutien au leader de la France insoumise (44,31%). Un désaveu pour le secrétaire national et la direction du parti.
- 2017: la direction du PCF choisit Mélenchon par défaut
«Nous devons rester unis, c'est une extraordinaire leçon de vie politique, je suis plus que jamais fier d'être secrétaire national d'un parti communiste qui est capable de débattre en pleine lumière, librement», a commenté Pierre Laurent dans un discours préparé en amont et déconnecté du vote sanction. Le sénateur a précisé qu'il n'y avait «pas de candidat autoproclamé» dans les rangs du PCF.
Le chef de file des communistes estime que le scénario de l'élimination de la gauche dès le premier tour de la présidentielle n'est pas «inéluctable».
«Mélenchon refuse la discussion et exige qu'on soit soumis aux insoumis!»

Le chef de file des députés communistes André Chassaigne.

Quelques minutes avant la proclamation officielle du vote, le chef de file des députés communistes, André Chassaigne, se frottait les mains. Celui qui se dit «disponible» pour incarner le PCF pour le scrutin de mai 2017 soutenait l'option d'une candidature autonome. «Un candidat communiste pourra porter la parole du rassemblement, contrairement à Jean-Luc Mélenchon qui se prend pour un homme providentiel», estime l'élu du Puy-de-Dôme. «Il refuse la discussion et exige qu'on soit soumis aux insoumis!» André Chassaigne pense que le député européen n'est pas la bonne personne pour «créer les conditions de rassemblement».
Olivier Dartigolles, porte-parole du parti, pronostiquait dans le pire des cas «un résultat serré». Le conseiller municipal de Pau en appelait à la «responsabilité» des troupes communistes, sans être dupe sur les difficultés pour les militants à soutenir Jean-Luc Mélenchon, parti seul dans la course depuis février mais bien placé dans les sondages. «Il est impossible pour beaucoup d'entre nous de soutenir Mélenchon, contrairement à 2012. Pierre Laurent va avoir une sale semaine!», commente Arthur, militant de la Somme.
Ce vote, censé être «le premier acte» de l'entrée en campagne des communistes, ajoute de la confusion dans le parti mais aussi à gauche. Les militants communistes auront le dernier mot sur la stratégie. Les 50.000 adhérents s'exprimeront lors d'un vote les 23, 24 et 25 novembre. «Le débat n'est pas clos», tente de se rassurer Pierre Laurent.

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2017 pourrait sonner le glas et la fin du PCF qui fut un grand parti, mais qui n'a pas su se renouveler, ni évoluer !

Et entrainant la chute des gauches et de la gauche en général PS compris !

L’union de la gauche, étant le seul obstacle à la droite et le FN mais qui enfonceront une porte ouverte, pauvres partis politiques ringards qui ne servent vraiment plus à rien !

Restent les électeurs qui doivent se démarquer de ceux-ci en espérant qu’ils éliront peut être un président « nouveau », mais même cela il ne faut pas trop en rêver, le coté pervers de ces alternances va jouer à fond, on reverra le ou les mêmes en souhaitant peut être qu’ils ne reconduiront pas un des deux anciens : ex président ou celui en place pour un semblant de faux renouveau !

Pauvre France et ses électeurs concitoyens versatiles, râleurs, mais conservateurs en fait, c’est tout !

Jdeclef 06/11/2016 15h15