Macron
candidat à la présidentielle : fini le secret de Polichinelle
L'ancien
ministre de l'Économie a choisi la Seine-Saint-Denis pour l'annoncer, à
quelques jours du premier tour de la primaire de la droite.
L'ancien ministre de
l'Économie Emmanuel Macron doit annoncer mercredi à Bobigny sa candidature à la
présidentielle, la fin d'un vrai-faux suspense de plusieurs semaines qui risque
de handicaper encore un peu plus le chef de l'État. Le fondateur d'En marche !
a choisi pour se lancer un centre de formation en Seine-Saint-Denis, auquel il
avait déjà rendu visite à deux reprises. Il y fera une déclaration à la presse à 10 h 30. « La
symbolique est forte. On annonce des choses en banlieue, pas sur le plateau de
TF1 », s'est réjoui auprès de l'Agence France-Presse Patrick Toulmet, le
président de la chambre des métiers et de l'artisanat de la Seine-Saint-Denis,
dont dépend ce centre.Face à une « alternance du repli », incarnée par la droite, Emmanuel Macron veut incarner une « alternance de l'espoir », croit savoir un député « macroniste » du premier cercle. À gauche comme à droite, cette (probable) candidature a été accueillie plutôt froidement mardi soir. « L'enjeu [pour 2017], c'est le rassemblement, c'est la cohésion », la gauche ne pouvant pas être au « rendez-vous » de la présidentielle « si elle n'est pas rassemblée », a prévenu le président de la République François Hollande, qui doit dire d'ici un mois s'il brigue un nouveau mandat en dépit de ses mauvais sondages. « C'est très embêtant », a de son côté constaté le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, mettant en garde contre le risque d'élimination de la gauche dès le premier tour si elle part fragmentée à la présidentielle.
Accélération
du calendrier
À droite, le favori
de la primaire Alain Juppé a invité à « ne pas être naïf » face à un
candidat qui se présente en « chevalier blanc », alors qu'il « a
totalement cautionné la politique économique menée depuis 2012 ». De fait,
le maire de Bordeaux a toutes les raisons de « se méfier » d'Emmanuel
Macron, clairement déterminé à mordre sur son électorat. Dans son entourage,
certains élus ne cachent pas leur souhait de voir la candidature de
l'ex-ministre interférer avec la primaire de la droite, dont le premier tour
aura lieu dimanche, et le second le 27 novembre. « On souhaite qu'il y
aille avant la primaire de la droite. Il y a des gens qui sont tentés d'aller
voter [Alain] Juppé, il faut leur offrir une alternative », a par exemple
expliqué mardi à l'Agence France-Presse une parlementaire proche d'Emmanuel
Macron.Sans doute est-ce l'une des raisons qui ont conduit ce dernier à accélérer son calendrier et à officialiser sa candidature avant de détailler son projet, nonobstant le plan en quatre temps qui avait été présenté peu après sa sortie du gouvernement le 30 août (immersion, diagnostic, propositions, incarnation). Autres motifs : l'impatience des troupes sur le terrain et la montée en puissance de Manuel Valls, présenté par François Hollande et ses proches comme le candidat le plus légitime pour lui succéder s'il renonçait, et porté par des sondages flatteurs. Emmanuel Macron a enfin pu être encouragé par la victoire de Donald Trump. « Rien n'est jamais écrit à l'avance », a-t-il écrit après la présidentielle américaine.
« Bulle »
Macron
Inconnu du grand
public il y a encore deux ans, l'ancien banquier de 38 ans a atteint en un
temps record une notoriété et un niveau d'organisation enviables. Ses proches
égrènent avec fierté les chiffres : près de 100 000 adhérents structurés en
plus de 1 700 comités locaux, plus de 2,7 millions d'euros de dons, une
cinquantaine de parlementaires conquis... Mais, après ce saut dans l'inconnu,
le plus dur reste encore à faire pour l'ex-ministre. Parviendra-t-il à
conquérir un espace politique ? à réunir ses parrainages ? à convaincre les
parlementaires PS de le suivre malgré les menaces d'exclusion de leur parti ?
Raillant le flou de ses propositions, de nombreux observateurs prédisent
l'éclatement de la « bulle médiatique » Macron à partir du moment où
il les aura mises dans le débat. Pour la presse de mercredi, Emmanuel Macron
mise sur le « caractère transgressif » de sa démarche (Le Figaro) qui porte « un coup
de marteau » supplémentaire à « la statue de François Hollande »
(Les Échos).
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Ca on a beaucoup de
candidats mais la qualité est loin d’être au rendez-vous !
Bon on s’y attendait,
ce n’est qu’une confirmation, pour le reste, il représente la seule nouveauté
dans les candidats, il n’est surement pas plus mauvais que certains qui se
présente archi connus !
Si les français si
versatiles s’en tenaient à une logique ils élimineraient déjà d’office
F.HOLLANDE et N.SARKOZY, c’est 2 présidents qui n’ont pas réussi leurs
quinquennats (c’est le moins que l’on
puisse dire !)
Pour le reste s’ils
faisaient l’effort de ne pas reprendre les mêmes usés par la politique et plus
que connus, ils pourraient choisir la nouveauté, mais ne rêvons pas, ils sont
conservateurs frileux non aventureux malgré leur versatilité et donc JUPPÉ et
FILLION tout aussi durs que l’un que l’autre se chargeront de leur en faire
baver, ça c’est une certitude !
Quand à MACRON
l’électron libre, il faut attendre tout de même un programme précis pour se
faire une idée, son physique de Play boy cadre dynamique ne suffit pas pour
l’instant s’il arrivait à être confronté au leader de la droite qui serait
nommé là, peut être que ce serait intéressant, mais c’est encore de la politique
fiction !
Reste cette gauche PS « cul par-dessus tête » avec ce Macron qui sème encore plus la
discorde !
Sans oublier
MÉLENCHON l’autre gauche qui monte…
Le seul point commun à
tous ces clowns de service, c’est qu’ils sont tous opposés au FN et à M.LE PEN,
car ce n’est pas politiquement correct, mais il ne faut pas l’oublier trop
vite..!
Pauvre France et cette
élection présidentielle de 2017 qui s’annonce d’une médiocrité désespérante,
sans changement pour la suite !
Jdeclef
16/11/2016 11h59