mercredi 2 novembre 2016

Le problème n'est pas de savoir si tel ou untel gagnera ces primaires « LR » :


Primaire de la droite : pour l'Ifop, l'avance de Juppé a fondu de moitié


La dernière vague du sondage Ifop pour i>Télé, "Paris Match" et Sud Radio fait perdre 4 points à Alain Juppé et donne 2 points de plus à Nicolas Sarkozy.

« Pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez à la primaire ? » À cette question posée aux 8 % des personnes inscrites sur les listes électorales et qui se déclarent « certaines d'aller voter », Alain Juppé obtient 37 % de réponses favorables (- 4 points sur 2 semaines) tandis que Nicolas Sarkozy remonte de deux points à 31 %. Le duel pour la troisième place tourne légèrement en faveur de François Fillon (12 %) qui supplante d'un point Bruno Le Maire (11 %). Natahlie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson obtiennent 3 % chacun.
D'une vague à l'autre, l'avance de l'ancien Premier ministre passe de 12 à 6 points. Un trou d'air à surveiller donc. D'autant que si on pose cette même question aux sympathisants Républicains, les résultats sont très différents, puisque Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 42 % d'intention de vote (+ 2) devant Alain Juppé 30 % (- 5), François Fillon 14 % (+ 1) et Bruno Le Maire 9 % (- 1).
Au second tour, Alain Juppé obtient sur l'ensemble des sondés 57 % contre 61 % il y a 15 jours et Nicolas Sarkozy obtient, lui, 43 % (39 % il y a 2 semaines). Sans surprise, le maire de Bordeaux réalise des scores « à l'africaine » chez les sympathisants du MoDem de François Bayrou et de l'UDI de Jean-Christophe Lagarde avec 94 % des personnes « certaines d'aller voter » qui le choisiraient au second tour. Tandis que Nicolas Sarkozy domine dans sa famille politique avec 56 %, et 55 % chez ceux du Front national.
 

Faible mobilisation à droite

Deux enseignements sont à tirer de cette enquête. D'abord les jeux ne sont pas faits et les sondés sont très volatiles dans leurs choix. Ifop Fiducial a mené ses interrogatoires sur un échantillon de 8 860 personnes afin d'isoler 709 d'entre elles certaines d'aller voter les 20 et 37 novembre. Cette « petite population » amplifie donc les variations, même s'il est visible que chez les votants, aucun choix ne semble définitivement acté. La campagne se jouera donc jusqu'au dernier jour...
Le second enseignement est plus intrigant. Ifop Fiducial a établi un indice de probabilité de vote des personnes interrogées selon leur sympathie politique. Il en ressort que 4 % des sympathisants de gauche comptent se déplacer à la primaire de la droite, 7 % de ceux du FN, 11 % de ceux du MoDem et de l'UDI, mais seulement 21 % de ceux des Républicains. Une part plutôt faible pour une élection censée donner « au peuple de droite » l'occasion de choisir son candidat.
Au total, l'institut prévoit un peu plus de 3 millions de votants, une estimation qui s'est stabilisée depuis la fin du mois d'août.







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