mardi 8 novembre 2016

C'est évident, c'est tout de même un de ses meilleurs amis :

En soutenant Valls, "Le Drian a voulu envoyer un message à Hollande"

Le fidèle menhir breton lâche-t-il François Hollande ? En évoquant l'hypothèse d'une candidature Valls en 2017, Le Drian se voit accuser de haute trahison.


Son week-end aurait pu mieux se conclure. Dans les tribunes du Parc des princes, Jean-Yves Le Drian a peu goûté à la lourde défaite (4-0) du Stade rennais, une de ses équipes fétiches, quittant les lieux avant le coup de sifflet final. Avant la rencontre, il a longuement discuté, seul à seul, avec... Nicolas Sarkozy. Difficile d'imaginer que les confessions de François Hollande dans Un président ne devrait pas dire ça n'étaient pas au centre de la conversation. Particulièrement celles concernant certains dossiers estampillés « secret défense » qui ont provoqué le courroux du ministre. Au point de lâcher François Hollande, son fidèle ami de 30 ans ? Le matin même du match, au micro d'Europe 1, Jean-Yves Le Drian surprenait en évoquant l'hypothèse d'une candidature Valls pour 2017.
Lundi, en lisant les pages politiques du Parisien qui titre « Le soldat Le Drian fait défection », l'entourage du Breton n'en est pas revenu. Nombreux sont ceux qui refusent de commenter une éventuelle crise entre le président et son plus fidèle ministre. Le député PS Gwendal Rouillard, hollandais historique et proche de Jean-Yves Le Drian, n'ose pas s'exprimer. Même Loïg Chesnais-Girard, le très dévoué vice-président chargé de s'occuper de la région Bretagne, a fait vœu de silence. La Grande Muette est en mission jusque dans le cercle des fidèles de Le Drian ! Seul mot d'ordre : ne pas déroger à la ligne évoquée dimanche matin sur Europe 1 par le ministre.

Un appel du pied à Hollande

Pourtant, une seule question est sur toutes les lèvres dans l'entourage de Le Drian : « Comment un bouquin peut-il détruire une amitié vieille de trente ans ? » s'interroge hagard l'un d'eux qui assure « ne pas gober une seule seconde cette histoire ». Ils sont d'ailleurs plusieurs à ne pas croire à ce revirement – encore moins à « une défection » – de l'ami de toujours. Le soutien de Jean-Yves Le Drian à Manuel Valls n'est pas vraiment une surprise. En 2014, quand il faut faire sortir Jean-Marc Ayrault de Matignon et lui trouver un remplaçant, le ministre de la Défense fait campagne pour Manuel Valls auprès de François Hollande. Reste qu'aujourd'hui, le soutien du Breton au Premier ministre a ses limites. « Quand Le Drian évoque l'hypothèse Valls, c'est un choix bis. Pour ne pas dire par défaut. Matignon, oui. L'Élysée, c'est autre chose. Hollande reste l'option numéro 1 de Jean-Yves », assure un proche du pensionnaire de l'hôtel de Brienne. « Il veut que le président se réveille. François Hollande a commis une erreur avec ce livre et il doit se remettre en selle pour 2017. C'est le message d'un ami vieux de 30 ans. »
Depuis longtemps, le ministre avait été mis au courant de la sortie du livre. Pourtant, à la lecture des confessions du président, l'incompréhension le gagne. Les 700 pages ont secoué le menhir de la Défense. « Il ne comprenait pas pourquoi le président a accepté de se livrer à de tels bavardages. Il n'y croit pas et est convaincu que François s'est fait duper par les deux journalistes du Monde », glisse un confident de Le Drian. Plus le temps passe, plus le contenu de l'ouvrage et les polémiques qui s'ensuivent irritent le Breton. La divulgation de dossiers sensibles et confidentiels le fait entrer dans une colère noire. En coulisse, il s'emporte : « Comment le chef de l'État – qui est le chef des armées ! – a pu faillir à son rôle, en brisant des secrets défenses qui lui appartient justement de préserver ? »

« Ras le bol de ce quinquennat »

Aujourd'hui encore, le Lorientais n'a pas digéré les jacasseries du président. D'autant qu'un caillou est venu se glisser dans sa chaussure. Ce caillou s'appelle Éric Ciotti. Le député Les Républicains a en effet saisi le procureur de la République pour violation du secret défense après la publication dans Le Monde, le 24 août dernier, d'un schéma estampillé « confidentiel défense » qui détaille le déroulement des frappes envisagées contre la Syrie en août 2013. Une procédure qui embarrasse le patron de la Défense : il faut certes montrer que les divulgations de François Hollande sont inacceptables, mais qu'elles ne sont pas si terribles que ça. Les plans de l'intervention en Syrie ? Elle n'a pas eu lieu de toute façon. Les assassinats ciblés de djihadistes ? Une vraie fausse révélation, tout le monde le sait. Les placards de la République regorgent de secrets bien plus inavouables.
Une chose est sûre, il en a « ras le bol de ce quinquennat », glissent certains chez Le Drian. Lui a fait plus que le job en signant de juteux contrats d'armements avec des emplois à la clé et est surtout parvenu à réconcilier les militaires avec la gauche. Cinq années de bons et loyaux services sans un seul couac qui ont fait de lui un des rares – si ce n'est le seul – ministres du gouvernement appréciés par l'opinion. La pièce maîtresse de la présidence Hollande ne compte pas vaciller à quelques mois de l'échéance. Une échéance qu'il attend avec impatience croit savoir un de ses amis : « Il a envie de rentrer au bercail, en Bretagne, loin de ce brouhaha où il pourra enfin dire ses vérités. »
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Mais comme tous les présidents de la V eme république qui se croyaient le meilleur et indispensable comme des monarques de l’ancien régime, il se représentera et ira jusqu'au bout !

À la différence de ce pauvre LOUIS XVI (il lui ressemble un peu) il n'y laissera pas sa tête !
Croyez-vous qu'il sera le 1er président de cette V eme république obsolète et ringarde à jeter l'éponge avant la fin ?!

On sait bien qu'il a peu d'amour propre, mais pas à ce point !

Il joue au jeu des revanches de "gamin de cour d'école" à condition d’être au second tour face à SARKOZY !
Jdeclef 08/11/2016 12h21

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