lundi 17 juillet 2023

Ce pays est redevenu dangereux par l’inertie des occidentaux et US qui ont fuit leurs responsabilités et augmentés indirectement nos insécurités dans un monde devenu instable !?

 

Iran : l’inquiétant retour de la police des mœurs

Cette force qui avait provoqué la mort de Mahsa Amini, entraînant une révolte sans précédent, entend lutter contre le nombre grandissant de femmes dévoilées.

Ce pays est devenu presque plus dangereux que la politique russe poutinienne car il exporte le mal chez nous déjà présent par leurs extrémismes religieux moyenâgeux depuis + de 20 ans !?

La scène glace le sang. Une jeune Iranienne dévoilée appelle à l'aide alors qu'une femme en tchador (voile intégral) noir tente de l'emmener de force dans une camionnette qui les attend dans la rue. Les faits se déroulent le 14 juillet dernier à Téhéran, et témoignent du retour fracassant de la « police des mœurs » (« gashteh ershad ») dans la capitale iranienne.

Il y a dix mois, c'est dans ce même type de véhicule que Mahsa Amini, jeune femme de 22 ans, avait été violemment embarquée avant d'être conduite en centre de détention, où elle a sombré dans le coma. Sa mort tragique trois jours plus tard à l'hôpital a provoqué les plus grandes manifestations de l'histoire de la République islamique.

Pour venir à bout de la contestation, les autorités ont oscillé entre répression tous azimuts (537 morts, dont 48 femmes et 68 enfants) et diversion médiatique. Ainsi, le procureur général iranien Mohammad Jafar Montazeri a-t-il annoncé au mois de novembre dernier que la police des mœurs avait été « abolie », une « nouvelle » dès lors reprise par les médias du monde entier, et interprétée comme une première concession de la République islamique envers les manifestants. Problème, celle-ci n'a jamais été confirmée par aucune source au sein du ministère iranien de l'Intérieur ou du gouvernement du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi, autorités de tutelle de cette force créée en 2005 par le Conseil suprême de la Révolution culturelle, et destinée à faire respecter dans la rue le port obligatoire du voile et du manteau islamique.

IFin de la police des mœurs en Iran : les dessous d'une fake news

Force invisible

« Afin de tenter d'apaiser la population, la police des mœurs a alors été provisoirement retirée des rues, devenant quelque peu invisible des Iraniens », explique la sociologue Azadeh Kian, directrice du département de sciences sociales et du Cedref à l'université de Paris. « Mais pendant ce temps, des miliciens – hommes et femmes – continuaient à agir en toute impunité dans les rues pour harceler les Iraniennes qui ne portaient pas le voile. »

La poursuite de la répression à bas bruits n'a pas empêché des milliers de femmes à braver l'interdit. Dans les grandes villes du pays, un grand nombre d'Iraniennes évoluent désormais tête nue, au nez et à la barbe des autorités, en signe de défiance envers la République islamique qui a fait du hidjab le symbole de son islamité. De quoi heurter les partisans les plus conservateurs du régime.

« Notre enquête sur l'Iran doit rester au centre des préoccupations mondiales »

« Les derniers vrais soutiens de la République islamique estiment que sans voile obligatoire, cette République n'a plus rien d'islamique », explique depuis Téhéran un expert des questions sociétales du pays, sous le couvert de l'anonymat. « Ils exigent donc du pouvoir qu'il soit plus ferme à l'encontre des femmes dévoilées et, pour les satisfaire, les autorités ont été prêtes à faire revenir la police des mœurs. »

Le retour de cette force controversée a été officialisé ce dimanche. « À partir d'aujourd'hui, la police va, en menant des patrouilles en voiture et à pied dans tout le pays, avertir et sanctionner les personnes qui, malheureusement, désobéissent aux ordres et continuent à ne pas respecter le code vestimentaire », a averti dans un communiqué Saïd Montazeralmahdi, le porte-parole des forces de l'ordre. « Si elles ne se conforment pas aux ordres de la police, alors des poursuites judiciaires seront engagées et [les contrevenantes] seront présentées à l'Autorité judiciaire. »

Son nom a beau avoir changé – la force ne s'appelle plus la « police des mœurs » mais la « police des vêtements inhabituels » –, sa fonction reste identique : contraindre les femmes à se voiler et, si elles refusent, les embarquer pour le centre de détention, en vue d'être sanctionnées. « La police des mœurs était présente hier sur la place Vali Asr, dans le centre de Téhéran », confirme au Point Rojina, une Iranienne de 30 ans qui a cessé de porter le hidjab il y a huit mois. « Elle était surtout composée d'hommes et, face à eux, 60 % à 70 % des passantes avaient laissé leur voile autour du cou et 5 % n'en portaient pas du tout. » La jeune femme affirme néanmoins ne pas avoir assisté à des scènes d'arrestation. « Il s'agissait davantage d'intimidation, estime-t-elle. Les forces de police toisaient les jeunes femmes, mais n'agissaient pas. Moi-même, je ne les ai pas fixées des yeux et j'ai vite passé mon chemin. »

Dissuasion

Le retour de la police des mœurs a été précédé d'une longue série de mesures gouvernementales destinées à rétablir la dissuasion des autorités face aux femmes rebelles. Celles-ci ont directement visé les contrevenantes, qui ont reçu des textos d'avertissement de la police et se sont vu infliger des peines humiliantes (obligation de cours de psychologie, lavage de cadavres, nettoyage de toilettes…), ou alors sanctionné les établissements publics qui les accueillaient (de nombreux commerces, restaurants et cafés ont été fermés sur ordre des autorités).

Pour accentuer la pression, le gouvernement et le pouvoir judiciaire réfléchissent actuellement à un renforcement des sanctions financières. Baptisé « soutien à la culture du hidjab et de la chasteté », le projet de loi suggère de reclasser le retrait du hidjab comme un délit et non plus un crime : des amendes beaucoup plus lourdes, pouvant aller de 500 000 à six millions de tomans (environ 10 à 120 euros) en cas de récidive, seraient alors prononcées. Mais, signe du caractère explosif du sujet, le texte n'a pas encore été adopté par le Parlement, de crainte de scinder d'autant plus la société.

« Je ne remettrai pas de voile » : le nouveau combat des opposantes en IranAlors qu'approche le premier anniversaire du décès de Mahsa Amini, et que les manifestations de rue ont cessé en Iran, les autorités mettent tout en œuvre pour tenter de reprendre la main face aux gestes de désobéissance civile qui persistent à travers le pays, et dont le refus du voile obligatoire demeure sans nul doute le plus grand symbole. Mais dans l'attente de la prochaine journée géante de contestation fixée au 16 septembre, certaines opposantes savourent d'ores et déjà la chute du « mur de la peur » face à la République islamique. « Je n'ai vraiment pas craint un seul instant les agents de la police des mœurs lorsque mon chemin a croisé le leur, se réjouit Rojina, la Téhéranaise dévoilée. Ce sentiment est pour moi le plus grand succès acquis au cours de ces dix derniers mois. »

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il faut être stupide ou aveugle de la part des occidentaux européens et US pour croire que les TALIBANS pires extrémistes religieux d’une partie de cet islam rigoriste changeraient d’attitude en reprenant le pouvoir après le départ des Américains de l’AFGHANISTAN dans une fuite lamentable de soi-disant grande puissance !?

Car eux attendaient leur heures ces extrémistes terroristes à l’abri depuis 2001 dans ces zones tribales du PAKISTAN autre pays dangereux anti occidental !

Et donc avoir remis l’âge des ténèbres moyenâgeux en vigueur dans ce pays et région moyen orientale avec des occidentaux ayant voulu changer leurs cultures et religions ancestrales extrémistes en voulant en faire des pays démocratiques dans ces fameux printemps arabes fiasco lamentable qui se sont retournés contre les occidentaux en déclenchant une guerre islamique avec cette création de DAESH Etat islamistes et ses attentats terroristes induits depuis 2001 s’accélérant en 2015 en France Europe et US toujours latents !?

Car changer la culture ou religions de ses pays est mission impossible surtout que si c’était le contraire chez nous ont ne l’accepterait pas d’ailleurs les hommes se font la guerre pour ces motifs depuis des millénaires remontant à nos croisades religieuses !?

La censure moyenâgeuse peut toujours censurer ce commentaire c’est inutile car il sera néanmoins diffusé via le net partout dans le monde car il ne faut pas cacher des vérités historiques qui se répètent et tares de certains hommes malfaisants illuminés car c’est le devoir de ceux qui vivent encore dans des pays libres et démocratiques et surtout se méfier des bien-pensants donneurs de leçons bavards hypocrites s’écoutant parler car on en a aussi chez nous en France car nous sommes mal gouvernés et mal protégés !?

Jdeclef 17/07/2023 13h41

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire