Iran
: l’inquiétant retour de la police des mœurs
Cette
force qui avait provoqué la mort de Mahsa Amini, entraînant une révolte sans
précédent, entend lutter contre le nombre grandissant de femmes dévoilées.
Ce
pays est devenu presque plus dangereux que la politique russe poutinienne car
il exporte le mal chez nous déjà présent par leurs extrémismes religieux moyenâgeux
depuis + de 20 ans !?
La scène glace le sang. Une jeune Iranienne dévoilée appelle à l'aide
alors qu'une femme en tchador (voile intégral) noir tente de
l'emmener de force dans une camionnette qui les attend dans la rue. Les faits
se déroulent le 14 juillet dernier à Téhéran, et témoignent du retour
fracassant de la « police des mœurs » (« gashteh
ershad ») dans la capitale iranienne.
Il y a dix mois, c'est dans ce même type de véhicule que Mahsa Amini, jeune
femme de 22 ans, avait été violemment embarquée avant d'être conduite
en centre de détention, où elle a sombré dans le coma. Sa mort tragique
trois jours plus tard à l'hôpital a provoqué les plus grandes
manifestations de l'histoire de la République islamique.
IFin de la police des mœurs en Iran : les dessous d'une
fake news
Force invisible
« Afin de tenter d'apaiser la population, la police des mœurs a
alors été provisoirement retirée des rues, devenant quelque peu invisible des
Iraniens », explique la sociologue Azadeh Kian, directrice du département
de sciences sociales et du Cedref à l'université de Paris. « Mais pendant
ce temps, des miliciens – hommes et femmes – continuaient à agir en toute
impunité dans les rues pour harceler les Iraniennes qui ne portaient pas
le voile. »
La poursuite de la répression à bas bruits n'a pas empêché des milliers
de femmes à braver l'interdit. Dans les grandes villes du pays, un grand
nombre d'Iraniennes évoluent désormais tête nue, au nez et à la barbe des
autorités, en signe de défiance envers la République islamique qui a fait du
hidjab le symbole de son islamité. De quoi heurter les partisans les plus
conservateurs du régime.
« Notre enquête sur l'Iran doit rester au centre des
préoccupations mondiales »
« Les derniers vrais soutiens de la République islamique estiment que
sans voile obligatoire, cette République n'a plus rien d'islamique »,
explique depuis Téhéran un expert des questions sociétales du pays, sous le
couvert de l'anonymat. « Ils exigent donc du pouvoir qu'il soit
plus ferme à l'encontre des femmes dévoilées et, pour les satisfaire, les
autorités ont été prêtes à faire revenir la police des mœurs. »
Le retour de cette force controversée a été officialisé ce dimanche.
« À partir d'aujourd'hui, la police va, en menant des patrouilles en
voiture et à pied dans tout le pays, avertir et sanctionner les personnes qui,
malheureusement, désobéissent aux ordres et continuent à ne pas respecter le
code vestimentaire », a averti dans un communiqué Saïd Montazeralmahdi, le
porte-parole des forces de l'ordre. « Si elles ne se conforment pas
aux ordres de la police, alors des poursuites judiciaires seront engagées et
[les contrevenantes] seront présentées à l'Autorité judiciaire. »
Son nom a beau avoir changé – la force ne s'appelle plus la « police des
mœurs » mais la « police des vêtements inhabituels » –, sa
fonction reste identique : contraindre les femmes à se voiler et, si elles
refusent, les embarquer pour le centre de détention, en vue d'être
sanctionnées. « La police des mœurs était présente hier sur la place Vali
Asr, dans le centre de Téhéran », confirme au Point Rojina,
une Iranienne de 30 ans qui a cessé de porter le hidjab il y a huit
mois. « Elle était surtout composée d'hommes et, face à eux, 60 % à
70 % des passantes avaient laissé leur voile autour du cou et
5 % n'en portaient pas du tout. » La jeune femme affirme néanmoins ne
pas avoir assisté à des scènes d'arrestation. « Il s'agissait davantage
d'intimidation, estime-t-elle. Les forces de police toisaient les jeunes
femmes, mais n'agissaient pas. Moi-même, je ne les ai pas fixées des yeux et
j'ai vite passé mon chemin. »
Dissuasion
Le retour de la police des mœurs a été précédé d'une longue série de mesures
gouvernementales destinées à rétablir la dissuasion des autorités face aux
femmes rebelles. Celles-ci ont directement visé les contrevenantes, qui
ont reçu des textos d'avertissement de la police et se sont
vu infliger des peines humiliantes (obligation de cours de psychologie,
lavage de cadavres, nettoyage de toilettes…), ou alors
sanctionné les établissements publics qui les accueillaient (de
nombreux commerces, restaurants et cafés ont été fermés sur ordre des
autorités).
Pour accentuer la pression, le gouvernement et le pouvoir judiciaire
réfléchissent actuellement à un renforcement des sanctions financières. Baptisé
« soutien à la culture du hidjab et de la chasteté », le projet de
loi suggère de reclasser le retrait du hidjab comme un délit et non plus un
crime : des amendes beaucoup plus lourdes, pouvant aller de 500 000
à six millions de tomans (environ 10 à 120 euros) en cas de
récidive, seraient alors prononcées. Mais, signe du caractère explosif du
sujet, le texte n'a pas encore été adopté par le Parlement, de crainte de
scinder d'autant plus la société.
« Je ne remettrai pas de voile » : le nouveau
combat des opposantes en IranAlors qu'approche le premier
anniversaire du décès de Mahsa Amini, et que les manifestations de rue ont
cessé en Iran, les autorités
mettent tout en œuvre pour tenter de reprendre la main face aux gestes de
désobéissance civile qui persistent à travers le pays, et dont le refus du
voile obligatoire demeure sans nul doute le plus grand symbole. Mais dans
l'attente de la prochaine journée géante de contestation fixée au
16 septembre, certaines opposantes savourent d'ores et déjà la chute
du « mur de la peur » face à la République islamique. « Je n'ai
vraiment pas craint un seul instant les agents de la police des mœurs lorsque
mon chemin a croisé le leur, se réjouit Rojina, la Téhéranaise dévoilée. Ce
sentiment est pour moi le plus grand succès acquis au cours de ces dix derniers
mois. »
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Il faut être stupide ou
aveugle de la part des occidentaux européens et US pour croire que les TALIBANS
pires extrémistes religieux d’une partie de cet islam rigoriste changeraient d’attitude
en reprenant le pouvoir après le départ des Américains de l’AFGHANISTAN dans une
fuite lamentable de soi-disant grande puissance !?
Car eux attendaient leur
heures ces extrémistes terroristes à l’abri depuis 2001 dans ces zones tribales
du PAKISTAN autre pays dangereux anti occidental !
Et donc avoir remis l’âge des
ténèbres moyenâgeux en vigueur dans ce pays et région moyen orientale avec des occidentaux
ayant voulu changer leurs cultures et religions ancestrales extrémistes en
voulant en faire des pays démocratiques dans ces fameux printemps arabes fiasco
lamentable qui se sont retournés contre les occidentaux en déclenchant une
guerre islamique avec cette création de DAESH Etat islamistes et ses attentats terroristes
induits depuis 2001 s’accélérant en 2015 en France Europe et US toujours
latents !?
Car changer la culture ou
religions de ses pays est mission impossible surtout que si c’était le contraire
chez nous ont ne l’accepterait pas d’ailleurs les hommes se font la guerre pour
ces motifs depuis des millénaires remontant à nos croisades religieuses !?
La censure moyenâgeuse peut
toujours censurer ce commentaire c’est inutile car il sera néanmoins diffusé
via le net partout dans le monde car il ne faut pas cacher des vérités
historiques qui se répètent et tares de certains hommes malfaisants illuminés
car c’est le devoir de ceux qui vivent encore dans des pays libres et démocratiques
et surtout se méfier des bien-pensants donneurs de leçons bavards hypocrites s’écoutant
parler car on en a aussi chez nous en France car nous sommes mal gouvernés
et mal protégés !?
Jdeclef 17/07/2023 13h41
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire