samedi 29 juillet 2023

Être ministre de l’intérieur et faire de la politique (personnelle) c’est incompatible il faut obéir au président comme les troupes qu’il est censé diriger sur le terrain car notre petit monarque sans couronne a dit : « l’ordre l’ordre l’ordre » car c’est lui qui est au pouvoir !?

 

Fronde dans la police : pour Darmanin, la crise de trop ?!

Le ministre de l’Intérieur, qui a construit son image sur sa relation avec les forces de l’ordre et sortait renforcé de la gestion des émeutes, doit désormais affronter une crise interne.

MR LE MINISTRE DE L’INTERIEUR A LE NEZ DANS LA M…. ET CA PUE A LUI DE NETTOYER LES ECURIES D’AUGIAS !?

Bon, je leur dis quoi ? Tu imagines si je déclare que je suis candidat à l'élection présidentielle ? » Gérald Darmanin éclate de rire. Devant lui, une forêt de micros et de caméras l'attend pour une déclaration. Son interlocuteur ne se remet pas de cette boutade. Tant d'assurance et d'impertinence, pour un jeune ministre de l'Intérieur… Mais cela, c'était avant. Avant les émeutes, et bien avant la crise qui gronde dans la police.

Ces derniers jours, le patron de Beauvau était en effet moins d'humeur à badiner sur ses ambitions futures. Ceux qui l'ont croisé dans la délégation d'Emmanuel Macron en Océanie cette semaine l'ont senti crispé, voire « tétanisé ». En cause, un mouvement de fronde qui s'étend dans ses troupes et échappe aux organisations syndicales, déclenché par le placement en détention provisoire jeudi 20 juillet d'un policier de la BAC de Marseille, mis en examen pour des faits de violences commises lors de la nuit d'émeutes du 1er au 2 juillet dans la cité phocéenne. « Code 562 » permettant un service minimal ou arrêts de travail en cascade, la vague de protestation partie des commissariats de Marseille s'est ensuite étendue à la région du Sud-Est et gagne Paris. Le jeune Hedi, le visage déformé, a été quant à lui entendu par les enquêteurs et a témoigné dans les médias, relançant le débat sur les violences policières.

La colère des policiers crée le malaise au sein du gouvernementUne rébellion qui tombe mal pour Gérald Darmanin, en poste depuis l'été 2020, qui a pris soin depuis trois ans de choyer son administration, prenant le contre-pied de son prédécesseur, Christophe Castaner, qui avait perdu la confiance des forces de l'ordre, jetant menottes et casques au sol en signe de colère. « Casta s'est fait sauter le caisson parce qu'il ne tenait plus les flics. Darmanin sait donc qu'avec un mouvement comme celui-ci, il peut exploser en plein vol, décode un parlementaire de la majorité. Il veut tenir sa base. »

Pro-police

Raison pour laquelle le ministre de l'Intérieur, disciple de Nicolas Sarkozy, a pris fait et cause pour Frédéric Veaux, le patron de la police nationale, qui a déclenché une polémique en s'exprimant dans la presse contre le placement en détention provisoire de ses hommes. « Il fallait un signal fort de soutien », décrypte un conseiller de l'exécutif.

Tout juste de retour de Nouvelle-Calédonie, Gérald Darmanin s'est rendu au commissariat du 19e arrondissement de Paris jeudi soir pour un « dialogue de vérité façon vestiaire », selon son entourage. « Il y a eu des critiques. Non pas à l'encontre du ministre, mais contre la violence prégnante dans la société, la considération de certains politiques, la justice. » Le « premier flic de France » leur a rappelé en retour qu'il « aimait » la police, que les Français les aimaient aussi, qu'il se battait quotidiennement pour eux…

« Reconnaissance, soutien, confiance », a-t-il exprimé à la sortie. Une défense sans ambiguïtés. « Je comprends leur émotion, leur colère et leur tristesse. » À Beauvau, l'élu du Nord s'est ensuite entretenu avec les syndicats, avec qui il s'est appliqué depuis ses débuts à bâtir une relation privilégiée. « On ne peut pas avoir un pays avec une police qui ne patrouille pas, ce n'est pas possible », leur a-t-il enjoint. L'ex-LR a promis de se rendre à Marseille au cours du week-end ou lundi.

Policiers : mission impossible ? En retour, Gérald Darmanin s'est engagé à faire expertiser une demande des syndicats de police, celle de renforcer la « protection fonctionnelle » à laquelle ils ont droit, au même titre que les fonctionnaires, s'attirant les foudres des magistrats et la fureur des responsables du PS jusqu'à LFI. « Cela suppose de modifier la loi, c'est du ressort du garde des Sceaux », indique un proche, renvoyant la balle au ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. « Darmanin cherche juste que quelqu'un d'autre que lui dise non à cette proposition, ce qu'il ne veut pas faire », grince-t-on dans la majorité. « Il s'est tellement mis dans la main des flics que c'est devenu préoccupant. Certes, il a les syndicats dans la poche. Mais jusqu'à quand et à quel prix ? »

Un droit d’exception pour la police, ce n’est pas conforme à notre régime.

La sortie de Frédéric Veaux, autorisée voire coordonnée par le ministre de l'Intérieur, a par ailleurs fortement déplu au gouvernement comme dans la majorité. « Gérald a laissé faire, il savait que ça ferait polémique. Il a fait ça pour pourrir la séquence d'Élisabeth Borne et éviter un état de grâce du nouveau gouvernement, mais il perd des points en agissant ainsi. Un droit d'exception pour la police, ce n'est pas conforme à notre régime », désavoue un proche d'Emmanuel Macron. Car avant d'être confirmé, voire renforcé, Place Beauvau (avec, en plus des Outre-mer, de la Citoyenneté et des Collectivités territoriales, la cotutelle du ministère de la Ville), l'ancien maire de Tourcoing se voyait à Matignon. « Il y a cru pendant trois jours », certifie un confident. C'est-à-dire dans les heures qui ont suivi la visite d'une caserne de police avec Emmanuel Macron, le 3 juillet au soir. « En rentrant, ils ont longuement discuté autour d'un petit alcool », rapporte le même.

Et si l'ex-LR avait loupé son heure ?

Le 17 juillet, malgré une campagne intense de Gérald Darmanin et de ses soutiens, Élisabeth Borne est finalement confirmée à Matignon. Le numéro un de la Place Beauvau « mange son chapeau ». « Il a encaissé, semblait très amer. Ça s'est vu », note-t-on au gouvernement. « Comme si Matignon était un dû ! On marche sur la tête », griffe un haut gradé de la macronie.

Gérald Darmanin accuse-t-il le coup d'avoir loupé la marche de la rue de Varenne ? Ce roué politique le sait, les sujets à son agenda pourraient rompre la dynamique positive sur laquelle il semblait surfer depuis qu'il a assuré le rapide retour à l'ordre, lors des émeutes. Crise dans la police, majorité introuvable pour faire passer la loi immigration, sécurité lors des Jeux olympiques… Et si l'ancien cadre de la droite avait loupé son heure ? « Il est déterminé. C'est un battant. Il en veut », décrit un collaborateur, comme pour dissiper toute rumeur d'un ministre découragé et tourmenté.

Gérald Darmanin, la longue semaine du « premier flic de France » Et pour cause : le numéro trois du gouvernement est déjà dans le coup d'après. Le quadragénaire pressé a donné rendez-vous à ses fidèles et aux journalistes le 27 août à Tourcoing pour sa rentrée politique. Une première pour Gérald Darmanin, interprétée comme une volonté, déjà, de s'émanciper en vue de la présidentielle de 2027 et de l'après-Macron. Une après-midi de débats et de prises de parole, autour de la question « Classes populaires : quelles attentes ? ». Tenant d'une droite sociale, le ministre considère être l'un des seuls, dans le camp du président, à vraiment connaître les réalités du terrain. Ainsi, ce fils revendiqué d'une femme de ménage, qui sait « boire de la bière et manger des frites avec les doigts », conviera dans sa ville des élus locaux, des sympathisants, mais aussi des représentants de la société civile, « des enseignants, des ouvriers licenciés, le boucher-charcutier du coin… », fait-on savoir dans son équipe. « Il est la boussole populaire du gouvernement et de la majorité. On va faire ça à la bonne franquette », précise un collaborateur.

Il est redoutable. C’est une grosse machine puissante, il a un cabinet soudé autour de lui. Le jour où il veut lever des fonds, il le fait sans problème.

Gérald Darmanin n'en soigne pas moins ses réseaux dans les milieux d'affaires. Il n'est pas rare qu'il convie à sa table des patrons en vue du CAC40. « Il est redoutable. C'est une grosse machine puissante, il a un cabinet soudé autour de lui. Le jour où il veut lever des fonds, il le fait sans problème », juge-t-on, avec une pointe d'envie, dans un ministère. « Il ne faut pas se tromper : le grand gagnant de la séquence, c'est lui. Il était voué aux gémonies il y a un an avec le fiasco du Stade de France, il est devenu le seul et dernier en lice pour Matignon. Il a quelque chose dans le coffre, toujours un coup d'avance », complimente un stratège, pourtant supporteur d'Édouard Philippe, autre prétendant sur la ligne de départ pour l'Élysée.

Même s'il pâtit toujours d'un problème d'image auprès des jeunes, des femmes et de la gauche, Gérald Darmanin continue de tisser sa toile dans la majorité. Le patron du MoDem, François Bayrou, pourtant historiquement hostile à Nicolas Sarkozy et à tout ce qui lui ressemble, reconnaît à son cadet un côté « sympathique » et « politique ». « Ce n'est pas mon genre de beauté. Mais s'il avait été nommé à Matignon, je n'aurais pas fait d'esclandre. Après tout, il a un côté social, et il aurait animé le collectif », consent une figure du groupe Renaissance, tendance sociale-démocrate. « Toutes les rumeurs sur Darmanin Premier ministre révèlent une chose : Macron peut désormais le nommer sans crainte. Il n'y aurait pas de cris d'orfraie parmi ses troupes, pas de rébellion des féministes [le ministre a été accusé de viol, avant d'obtenir un non-lieu de la justice, NDLR]. » À condition de sortir indemne de l'enfer de Beauvau.

Un état qui ne tient plus sa police qui fait au mieux la grève du zèle puisque n’étant pas autorisé à débrayer comme dans le public à cause d’un président qui procrastine et surtout qui n’aime pas le régalien police/justice ne peut gouverner efficacement jusqu’à se laisser déborder par une petite voyoucratie délinquante devenue dangereuse sur fond de trafics divers de stupéfiants ou autres qu’il n’arrive pas à éradiquer partout en France pas seulement dans les glandes agglomérations mais aussi en province dans de petites villes !?

Le ministre de l’intérieur concerné n’est pas inutile mais pris entre 2 feux de mauvaise politique car patron de fait des policiers mais se laisse dépasser par la politique politicienne macronienne car visant plus haut en 2027 et il n’y a pas que lui et bien sûr pas aidé par le ministre de la justice épinglé par un procès et qui ne devrait plus être en place pendant son instruction mais protégé par le fait du prince ?!

Mais le président qui a trop de pouvoir que lui ont donné ces Français dans cette V eme république monarchique et sa clique de pattes cassées y compris sa 1ere ministre inféodée servile fait ce qu’il veut comme s’il était (déjà en démocrature autocratique de certains autres grands pays dans ce monde international malade car à la mode de cette époque très instable) ce qui est préoccupant !?

Car la rentrée automnale sera encore plus tendue avec cette loi sur l’immigration qu’attende les Français forcement houleuse car déjà repoussée à dessein mais pas éternellement (qui verra peut-être la fin de la 1ere ministre par son 49/3 et une censure des oppositions !?)

La France va mal mais on sait pourquoi inutile de se poser des questions évidentes !?

Jdeclef 29/07/2023 14h06

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire