Climat
social en France : l’étonnant silence d’Emmanuel Macron ?!
CHRONIQUE.
Interrogé, en marge du sommet de l'Otan en Lituanie, sur les récentes émeutes
qui ont frappé la France, Emmanuel Macron a botté en touche.
DESOLE MAIS QUAND ON A RIEN DIRE ON FERME SA GUEULE
LE PRESIDENT SEMBLE L’AVOIR COMPRIS ET LES FRANCAIS EUX AUSSI C’EST SUR !?
Voilà. Tout est terminé. Par la volonté du président, l'ordre est rétabli.
Le calme est revenu. Interrogé sur les émeutes en France à Vilnius (Lituanie)
où il participait, à la veille du 14 juillet, à un sommet
des 31 pays membres de l'Otan avec pour
superprésident l'Américain Joe Biden et pour invité vedette
l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a déjà répondu, presque
ironiquement : « Il ne me semble pas qu'il y ait eu des émeutes ces
derniers jours ».
Dix-sept jours après la mort de Nahel, 17 ans, qui provoqua un
ouragan d'agressions des forces publiques et de destructions de mairies,
d'écoles, de crèches et d'hôpitaux, le président n'a pas cru bon, un jour de
Fête nationale, d'évoquer ces récents événements tragiques. Encore
moins d'en tirer des conclusions et d'annoncer des décisions.
D'ailleurs, a proclamé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
poussant un grand soupir de soulagement au soir de ce 14 juillet, il n'y
aurait eu, ce jeudi-là, que 218 voitures incendiées,
contre 326 en 2022. Une centaine de moins que l'an
dernier ! Un gros progrès, donc, vers la civilisation et le civisme…
Quoi ? Vous avez dit 1 350 véhicules
brûlés une semaine avant, dans les jours suivant la mort du jeune conducteur de
Mercedes jaune, tué le 27 juin par un policier trop nerveux ?
Mais cela, même si le jeune Nahel, qualifié de « petit ange » par
Kylian Mbappé, continuera d'être célébré à l'égal d'Adama Traoré, mort
en 2016 à l'âge de 24 ans à la suite de son interpellation par
la gendarmerie, on ne doit pas en parler. Pas plus que
des 243 écoles et des 1 105 bâtiments publics incendiés durant
la même semaine à travers toute la France. Des 723 gendarmes et
policiers blessés par des incendiaires armés. Et des agressions contre les
élus et leurs familles à Pontoise, Montluçon, Corbeil-Essonnes et
l'Haÿ-les-Roses où la femme du maire, Vincent Jeanbrun et leurs deux enfants
ont échappé de justesse à des assassins.
Avant tout, paraître maître du jeu. Et maître de soi
Tout cela est déjà loin, comme la profanation de l'Arc de Triomphe par les
Gilets jaunes, un soir de décembre 2018. Ça passera. Ou ça devrait passer.
Au prix de quelques dizaines de fermetures de magasins. De la mise au chômage
de leurs employés. Et de centaines de millions d'euros de
réparations et de reconstructions.
Mais silence ! Il y va de la réputation de la République française. Et
du rang de son président. Ayant déjà connu, pour cause de grèves et
manifestations contre la réforme des retraites, l'humiliation de ne pouvoir
recevoir au printemps dernier le nouveau roi d'Angleterre, Charles III,
accueilli alors par l'Allemagne, nous nous devons, aux yeux des millions
d'amateurs de sport attendus à Paris du 26 juillet au 11 août
2024 pour célébrer les Jeux olympiques, mais aussi des milliards de
téléspectateurs du monde entier, d'offrir un spectacle grandiose, digne de
notre Histoire.
Après le chaos, Emmanuel Macron au pied du murAu
risque de ternir la réputation de la France, le président de la République ne
pouvait donc, pensait-il, « en faire trop » . Certains attendaient de
lui un discours grave, comme celui que tenta le président de Gaulle un certain
24 mai 1968, évoquant « des troubles profonds avant tout de la jeunesse »
et se promettant de « faire changer, partout où il le faut, des structures
étroites et périmées et d'ouvrir plus largement la route au sang nouveau de la
France » ?
Mais c'était oublier que ce discours-là fut un échec, seul celui du
30 mai, après le voyage à Baden-Baden pour y consulter les chefs de
l'armée, ayant retourné la situation par cette annonce : « Je dissous
aujourd'hui l'Assemblée nationale. » C'était de Gaulle... Quelle que
soit la haute idée qu'il se fait de lui-même, Macron sait bien qu'il ne dispose
pas du même capital historique. Il sait aussi que, depuis quelques décennies,
la France n'est pas la seule à connaître des crises liées à la colère d'une
jeunesse qu'on appelle à tort « issue de l'immigration » alors que
ses parents et parfois même ses arrière-grands-parents sont nés dans le pays.
Les émeutes de Los Angeles, qui firent en mai 1992 pas moins de
2 400 blessés et 63 morts dans la « Cité des Anges »
californienne, suivirent l'acquittement par le tribunal de deux policiers
blancs qui avaient tabassé à mort, une nuit, un jeune automobiliste noir… Tous
ces rappels historiques ont convaincu Macron qu'il importait avant tout de
ne pas céder à la pression des événements et de paraître « maître de soi
comme de l'univers ».
Vers un gouvernement de cohabitation ?
Voilà pourquoi on l'a vu, ce 14 juillet, rayonnant aux côtés du
président indien Narendra Modi auquel il a offert un volume d'À la
recherche du temps perdu de Proust, descendre les Champs-Élysées en
voiture décapotable, au risque de subir quelques huées. Comme d'habitude,
Macron s'est fait photographier longuement aussi au bras de sa femme Brigitte,
vêtue d'un ensemble jaune paille solaire dont la jupe n'a été
rallongée que de deux centimètres pour ce nouveau quinquennat.
On a même vu le président échanger, en souriant, quelques mots avec sa
Première ministre Élisabeth Borne, dont il laisse dire pourtant depuis des
semaines sinon des mois qu'il a du mal à la supporter et qu'elle serait, d'ici
peu, appelée à être remplacée… Mais pourquoi laisser cette rumeur
courir alors que l'infatigable Élisabeth Borne « fait le job »
et n'est pas moins populaire que lui ? Pourquoi s'appliquer à la
« recadrer » avec agacement à chaque occasion ?
Remaniement : Élisabeth Borne sauvée par les
émeutes ?La dernière fois, c'était il y a quatre
jours, à propos du ministre de l'Éducation Pap N'Diaye. Celui-ci avait
jugé que CNews et Europe 1, deux médias qu'il
qualifie d'« extrême droite », « font mal à la
démocratie ». La Première ministre lui rappela qu'« il
n'appartient pas au gouvernement d'interférer dans les médias »… et
l'Élysée crut bon d'intervenir aussitôt en invoquant contre elle « la
liberté d'expression » !
Le président devrait comprendre qu'en réagissant ainsi, il aggrave le
trouble et l'inquiétude. Il devrait savoir que ce n'est pas le choix d'un
nouveau Premier ministre qui le rendra plus populaire. À moins
d'une dissolution à haut risque, qui amènerait au Parlement une nouvelle
majorité et le conduirait à nommer un gouvernement de « cohabitation »…
Quand on a rien dire on se tait
,et c’est ce qu’il fait quand un président qui croit que tout est fini ou
terminé alors qu’il n’a rien fait à part pour mobiliser (en retard) des gardes
fou efficace summum de son imprévoyance par les services de l’état et son
gouvernement d’une médiocrité lamentable une armée considérable de forces de l’ordre
contres de jeunes trublions devenus dangereux qui voulaient semer le désordre
par vandalisme vols et violences et
jusqu’à l’anarchie pour (peut-être faire leurs propres lois dont ils ne voient mêmes
pas les finalités ou contours de celles-ci limite pour fomenter une guerre
civile?!)
Il n’a même pas l’impression
qu’il est assis sur un volcan qui peut
se réveiller ou une bombe à retracement qui ne demande qu’à éclater car
l’été arrivant et ses congés avec la belle saison risque simplement de faire attendre
cette fièvre qui devrait remonter en automne à la rentrée (on y est habitué en France
comme d’habitude mais là c’est plus grave) de plus sa procrastination
habituelle apolitique lui revient dans la face car il ne sait quoi faire en ce
concerne remaniement ou changement de 1ere ministre (comme ces fameux 100 jours
à échéance avant fin juillet qui est un fiasco accompli !?)
Alors il a raison tout va bien
(pour lui) avec des Français d’une niaiserie lamentable qui avalent tout affublé
d’un président d’une incapacité remarquable ils ne peuvent que constater que la
France va mal mais comme ils l’ont réélu ils ont ce qu’ils méritent et il faut
avoir le courage d’appeler « un chat un chat » en n’admettant nos erreurs
et mauvais choix de nos dirigeants et politiciens des tous bords de puis + de
40 ans (n’en déplaisent à certains biens pensant hypocrites !?)
Jdeclef 16/07/2023 15h45 CLP
censure habituel des modérateurs du Point abrutis inféodé à leur rédaction bornée pro pouvoir en place et si le pays dans ce quinquennat déjà raté avant d'être terminé se termine encore plus mal qu'il n'a débuté après le 1er passé ils diront quoi ces pauvres rédacteurs du POINT incurables incapables de relater simplement des vérités d'informations vérifiables et avérées au lieu de faire des censures arbitraires moyenâgeuse qui ne servent à rien,!?
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