Le
Burkina Faso suspend la diffusion de la chaîne française LCI pendant trois mois
EXPLICATIONS.
Fin juin, le Conseil supérieur de la communication a suspendu la chaîne
d’information LCI, après les propos d’une journaliste sur la situation
sécuritaire.
ON
PERD SON TEMPS SOUS TOUS NOS GOUVERNEMENTS DE TOUS BORDS DEPUIS + DE 60 ANS
ALORS TOURNOS LA PAGE ENFIN.. !?
Avant LCI, la diffusion de la
chaîne d'information France 24 avait été coupée fin mars par les
autorités au pouvoir au Burkina Faso.
« Les programmes de LCI sont
suspendus pour une durée de trois mois au Burkina Faso sur les
bouquets de tout distributeur de services audiovisuels à péage à compter de la
notification de la présente décision », a indiqué le Conseil supérieur de
la communication (CSC) du Burkina Faso. L'autorité de régulation des médias
burkinabè a décidé de suspendre jeudi 29 juin la chaîne française
d'information LCI après les propos de la journaliste Abnousse Shalmani qui, fin
avril dernier, lors de l'émission 24h Pujadas, l'info en question,
aurait livré des informations et fait des analyses sur la situation sécuritaire
dans le Sahel et au Burkina Faso. Des propos liés aux violences
meurtrières dans le pays et qualifiés de « fausses
informations » par le CSC.
Sahel : les journalistes pris en étau entre les
djihadistes et les autorités
« Terroristes »
et non « djihadistes » ?
Que reproche concrètement le CSC du Burkina au média du groupe TF1 et à sa
journaliste ? Le CSC reproche à la journaliste d'avoir affirmé que
« les terroristes qu'elle (la journaliste) qualifie de
“djihadistes” gagnent de plus en plus de terrain depuis le départ de
l'armée française ». Mais aussi d'avoir déclaré que ces
terroristes « avancent à toute vitesse en l'absence de tout État dans les
localités conquises notamment dans la zone des trois frontières entre le Mali,
le Niger et le Burkina Faso ». L'autorité de régulation ajoute que
« sans mentionner de source, la journaliste précise que 40 % du
territoire burkinabè est occupé par les “djihadistes” » et qu' « il y
a treize mille (13 000) morts et plus de deux millions
(2 000 000) de personnes déplacées internes ».
Au-delà de ces reproches, le CSC déplore les
propos d'Abnousse Shalmani selon lesquels « les autorités burkinabè
n'arrivent pas à contenir l'armée ; que près de 90 000 civils appelés
Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont utilisés « comme de la
chair à canon » pour protéger les militaires burkinabè contre les terroristes ».
Idem pour l'analyse de la journaliste selon laquelle « le départ de
l'armée française a mis les autorités dans des difficultés face aux attaques
terroristes ; que l'armée française contenait les
« djihadistes » et qu'elle (la journaliste) n'entrevoit pas de
solution possible et prédit même la création d'un futur État islamique au
regard de la progression des “djihadistes” sur le terrain ».
Des « insinuations malveillantes » selon le CSC
Pour le gendarme burkinabè des médias, « toutes ces allégations ne reposent
sur aucune preuve concrète et manquent d'objectivité et de crédibilité. Il
s'agit, selon le CSC, de simples supputations et des insinuations malveillantes
de nature, d'une part, à démoraliser les volontaires pour la défense de la
patrie (VDP) […] et d'autre part à renforcer la psychose au sein des
populations face à la crise sécuritaire ». Le CSC va plus loin en ces
termes : « Les propos d'Abnousse Shalmani sont de nature séditieuses
lorsqu'elle affirme que les VDP sont utilisés en guise de “chair à
canon” pour protéger l'armée. Ces propos, ajoute l'instance de régulation,
sont suffisamment graves et susceptibles de créer des troubles au sein des
populations et fragiliser la nécessaire collaboration recherchée entre l'armée
et les civils dans la sauvegarde de la patrie burkinabè ». L'institution
pointe également « un manque d'honnêteté dans le fond et un angle de
traitement des informations partisan », car la journaliste « ne fait
pas mention des nombreuses initiatives des autorités pour assurer la sécurité
dans le pays, ni des progrès de l'armée, ni des pertes infligées aux
terroristes ». Et le CSC de conclure qu' « en laissant diffuser par
son canal des informations erronées sur le Burkina Faso, la chaîne LCI est
responsable des conséquences des graves manquements constatés ».
Le cri d'alerte des populations de la Tapoa, minées par le
terrorisme
VDP, déplacés internes, contrôle
du territoire, la réalité selon le Premier ministre
En reprochant à Abnousse Shalmani et à LCI de diffuser des
« informations erronées sur le Burkina », le CSC renvoie peut-être le
média et la journaliste à des données relevant de l'officiel. Sur le
pourcentage de son territoire contrôlé par le Burkina, par exemple, le Premier
ministre, Apollinaire Kyélem de Tambela, lors de son Discours sur la situation
de la nation (DSN), le 30 mai dernier, a avancé le niveau de 65 %,
précisant alors que 20 % du pays est « difficile d'accès ».
Concernant les personnes déplacées internes, le chef du gouvernement avait, par
la même occasion, soutenu que des personnes ne répondant pas aux critères de
déplacés internes, dont des « salariés », s'étaient
fait enregistrer. Toujours à ce sujet, M. Kyélem affirmait que
« des efforts consentis ont permis, à la date du 23 mai 2023, à plus
de 20 457 ménages, comprenant plus de 125 227 personnes, de retourner
dans leur localité d'origine ». Et s'agissant des Volontaires pour la
défense de la patrie, le patron du gouvernement burkinabè assurait, devant les
députés, qu'« il a été procédé au recrutement de 50 000
volontaires pour la défense de la patrie » et que pour accentuer la
lutte contre le terrorisme, « l'ambition est de porter le nombre de VDP
à 100 000, voire plus »
Début avril, les autorités du Burkina
Faso avaient expulsé les correspondantes des quotidiens français Libération
et Le Monde.Libération venait de publier une enquête sur des
exécutions présumées de jeunes dans une caserne. Fin mars, elles avaient
ordonné la suspension sine die de la chaîne de télévision France 24, après
avoir suspendu en décembre 2022 Radio France Internationale (RFI), médias
publics français, accusés d'avoir relayé des messages de chefs terroristes.
Ce pauvre
pays de cette ex colonie africaine AOF/AEF issu de l’ex empire colonial Français
préfère leur totalitarisme débile de peuple asservi à des juntes comme Wagner
et la Russie Poutinienne qui se paie sur la bête à défaut de réussir en UKRAINE
avec sa guerre d’agression anti occidentale et U.S. !?
Tant mieux
car c’est eux qui l’ont décidé mais il faut que notre macronie débile et
surtout notre président coupe vraiment les ponts de cette Afrique qui nous
coutent bien cher depuis + de 60 ans et les indépendances de ces pays d’Afrique
occidentale et centrale qui continue à nous envoyer leurs migrants !?
Ils veulent
leur libertés totales de décider comme tous pays souverains c’est leur droit
mais il ne faut surtout pas les empêcher de faire ce qu’ils veulent et s’ils se
plaignaient ou voudraient revenir dans « le giron de la vilaine France coloniale »
qui leur a accordé depuis longtemps leurs indépendances qu’ils assument leur
choix cela fera un boulet de moins à trainer parmi d’autres problèmes nationaux
et internationaux que nos gouvernements de tous bords accumulent et n’arrivent déjà
pas à régler depuis + de 40 ans ?!
Jdeclef 05/07/2023
11h08
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Dire la vérité qui se voit comme le nez au milieu de la figure est forcement censuré arbitrairement par les modérateurs du Point sbires totalement inutiles qui ne respectent pas la liberté d'expression et devraient avoir honte de faire leur metiers de censures moyenâgeuses indignes de la FRANCE (pays encore libre) et de leur rédaction inféodée au pouvoir Français donneurs de leçons hypocrites qui gouvernent si mal le pays et ne le protège pas assez !
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