Gérard
Araud – Union européenne : de la place pour 35 ?
CHRONIQUE.
L’annonce par Emmanuel Macron du soutien de la France à l’entrée de l’Ukraine
et des Balkans dans l’UE est un tournant. Pourquoi un tel revirement ?
(La photo lui ressemble bien
Il passe son temps à se désaltérer tant il parle pour ne rien dire d’utile !?)
IL NE SAIT PLUS QUOI
INVENTER POUR SE FAIRE MOUSSER MAIS IL VA BIEN REUSSIR A CE METTRE LES PAYS DE
L’U.E. ACTUELLE A DOS CE MR PRESIDENT ILLUMINE A LA TETE QUI ENFLE DEMESUREMENT
!?
PAUVRE DE NOUS CITOYENS FRANÇAIS
QUI SUBISSONS CELA MAIS L’AYANT MERITE HELAS !?
Une des
conséquences inattendues de la guerre russe en Ukraine aura été d'avoir
bouleversé les termes du débat sur l'élargissement de l'Union européenne non
seulement à l'Ukraine mais aussi à la Moldavie, aux pays des Balkans – Serbie,
Albanie, Monténégro, Kosovo, Macédoine du Nord, Bosnie-Herzégovine – et à la
Géorgie.
Jusqu'ici, que la France soit le pays le plus sceptique à cet égard était un
secret de polichinelle. Elle se rappelait son vain combat pour obtenir, lors du
précédent grand élargissement de l'Union, que les institutions en soient
d'abord réformées afin qu'il ne complique pas à l'excès leur processus de
décision. Le Royaume-Uni qui ne trouvait aucun inconvénient à ce résultat, tout
au contraire, l'avait emporté. Par ailleurs, après l'expérience traumatisante
du référendum de 2005, Paris estimait que ce n'était pas le moment de lancer un
débat sur la réforme des traités. La France était donc favorable au statu quo à
Bruxelles. Comme elle n'éprouve aucune réticence à jouer le rôle du mauvais –
courage ou vanité ? –, elle permettait aux autres de se cacher derrière
elle et de lui faire porter le chapeau.
L'annonce, le 31 mai, à Bratislava, par le
président de la République du soutien de la France à l'entrée de l'Ukraine et
des pays balkaniques dans l'UE constitue donc un tournant majeur de la
politique étrangère de notre pays, qui n'a pas suscité l'attention qu'il
méritait. Je suis d'ailleurs convaincu que beaucoup de nos partenaires n'y
voient qu'une manœuvre tactique pour assumer, pour une fois, le beau rôle tant
la volte-face est inattendue et spectaculaire. Ce n'est pas pour rien que la
secrétaire d'État aux Affaires européennes, Laurence Boone, a dû s'époumoner
pour souligner le caractère stratégique de la décision française. Après tout,
depuis l'opposition du général de Gaulle à l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE,
notre pays a ostensiblement nourri une nostalgie pour l'Europe des Six où tout était si
simple – pas tant que ça en réalité – et où on parlait français.
Une décision géopolitique
On a assez dit que la politique étrangère française était d'une grande
continuité pour ne pas s'interroger lorsque ce n'est pas le cas. La réponse est
simple : la guerre en Ukraine a changé du tout au tout les
circonstances ; il était indispensable que notre politique étrangère en
tire les leçons. L'Union doit stabiliser son environnement face aux entreprises
russes hostiles, qu'elles soient militaires en Ukraine ou politiques dans les
Balkans. Dans ce contexte, l'élargissement de l'Union serait donc avant tout un
instrument pour empêcher les candidats de tomber dans la sphère d'influence
russe. La réaction du président de la République est à la mesure du danger.
Nous vivons un moment où la géopolitique l'emporte sur d'autres considérations.Élargissement de l'UE : dix leaders prennent les
choses en main
Cela étant, comme l'a dit Laurence Boone, c'est « le chantier de la
décennie ». Les obstacles pour passer
de 27 à 35 ou 36 membres sont énormes. Les pays
candidats doivent intégrer dans leur législation l'acquis communautaire,
c'est-à-dire les normes qui leur permettront de participer au marché unique,
soit des milliers de pages, mais encore faut-il qu'ils disposent d'une
administration efficace et honnête pour les faire respecter ce qui suppose des
institutions crédibles à l'abri de la corruption. Or, ils en sont tous loin
aujourd'hui, l'Ukraine en particulier. La Commission a donc engagé un programme
pour les aider et pour s'assurer que les réformes sont non seulement votées
mais mises en œuvre.
Des questions en suspens
Mais c'est le fonctionnement même de l'Union qui soulève le plus de
questions : comment prendre des décisions à 35 ? Comment financer
l'intégration de nouveaux membres au faible niveau de vie sans augmenter
le budget, comme l'exigent certains États membres ? Quel est l'avenir de
la politique agricole commune si l'Ukraine en devient bénéficiaire ? Le
risque serait que, si les règles n'étaient pas modifiées, l'essentiel du budget
de l'Union soit absorbé par les nouveaux membres.L'Europe face à ses nombreuses factures
Le 30 juin, Emmanuel Macron et le Premier ministre néerlandais, Mark
Rutte, ont réuni une dizaine de leurs homologues à Bruxelles pour explorer,
avec eux, des pistes qui permettraient de répondre à toutes ces questions. On
n'en est encore qu'aux hypothèses : étendre le champ du vote à la majorité
qualifiée, en particulier en politique étrangère, prévoir de longues périodes
de transition pour amortir le choc de l'élargissement, financer celui-ci par
l'emprunt pour ne pas alourdir le budget, renationaliser certaines politiques,
procéder à une intégration par étapes… Et vieille lune
française qu'anticipe d'ailleurs déjà, à sa demande, le traité de
l'Union : prévoir des formats spécifiques pour les pays qui veulent aller
plus vite et plus loin.
En tout cas, une chose est sûre : l'Union européenne s'engage dans une
longue aventure qui s'étendra au moins sur dix ans, et sans doute plus. Si elle
est incapable, comme lors du précédent élargissement, de se réformer pour la
réussir, elle risque alors de s'effondrer sous son propre poids. Laurence Boone
a annoncé que les Français seront consultés par voie référendaire le moment
venu. Il faudra donc que le président et le gouvernement sachent convaincre
l'opinion publique : dans le contexte politique de notre époque, ce n'est
pas gagné.
Vivement 2027 pour que l’on
puisse (peut-être changer de président qui a été élu et réélu par défaut par
des Français incapables de choisir ou décider de leur avenir tout comme lui qui
procrastine son principal défaut pathologique avec son ego démesuré !?)
Il a la folie des grandeurs notre
petit président par la taille se prenant comme un Napoléon devenu empereur des
Français mais sans en avoir son intelligence hors norme mais qui s’est mis
quand même à dos à son époque l’Europe de cette histoire ancienne avec comme
adversaire l’Angleterre et bien sur la Russie mais là Poutine a pris les devants
en 2022 aujourd’hui et cette U.E. n’est même pas capable de s’en débarrasser et
certains de ses pays balkaniques son pro russe comme la Serbie de cette ex
Yougoslavie ou la Hongrie..!?
Parallèlement à ces coïncidences
historiques il y a la barrière des religions entre musulmans et chrétiens qui est
un frein et obstacle qui existe depuis 2000 ans par des cultures et religions différentes
et nos croisades moyenâgeuses d’ailleurs les occidentaux ont essayé de niveler
ces différences avec les printemps arabes qui ont été un fiasco retentissant !?
Plus simplement :
augmenter le nombre des pays participants à l’Union Européenne déjà à 27 qui
ont du mal à s’entendre y ajouter les BALKANS est une erreur qui ferait capoter
à terme cette U.E. !?
Tout cela pour contrecarrer
aussi les USA expansionniste et son épouvantail OTAN défensif qui peut aussi
changer sa politique en appliquant lors de ses prochaines élections
présidentielles le fameux America First de D.TRUMP voir un nouveau président
plus jeune pour lutter contre cette gérontocratie de vieillards qui rappelle l’ex
URSS !?
Pour résumer : que
notre petit monarque sans couronne président bienpensant donneur de leçons
hypocrite se taise car il n’ouvre plus sa bouche de bavard que pour dire des inepties !?
Jdeclef 30/07/2023 10h35
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En toute logique ce commentaire a été censuré (inutilement car diffusé sur d'autres médias ) par ces modérateurs et rédaction du POINT inféodé au pouvoir en place ce qui permet de voir pourquoi notre Pays va si mal et ce n'est pas fini !?
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