vendredi 28 juillet 2023

PLUS ILS ONT D’ARGENT PLUS ILS EN VEULENT ALORS QUAND LA SOURCE SE TARIE ILS PANIQUENT ?! (Car ils ont déjà peur de l’intelligence artificielle qui peut tout créer à l’aide d’algorithme notamment pour les films et le cinéma qui déjà souffrait des images de synthèses informatiques !?)

 

Cédric Klapisch : « La grève à Hollywood est un signal d’alarme gigantesque » !?

Le réalisateur de L’Auberge espagnole, vice-président de la Société des réalisateurs de films, plaide pour que les plateformes donnent accès à leurs chiffres de diffusion.

Propos recueillis par Violaine de Montclos

ON NE VA TOUT DE MEME PAS LES PLAINDRE CAR EN EUROPE ET EN FARNCE C’EST LES FRANÇAIS LAMBDA QUI SOUFFRENT

Cédric Klapisch. « Nous sommes à un point de rupture historique de notre industrie. »

Il est un cas à part dans le cinéma français. Autrefois recalé au concours de l'Idhec - l'ancêtre de la Fémis -, il est parti étudier à New York puis s'est attelé, à son retour en France, à tous les genres possibles : court-métrage, documentaire, film d'entreprise, long-métrage. Le premier de la longue série de ses films cultes, Le Péril jeune, était d'ailleurs à l'origine un téléfilm commandé par Arte… Aujourd'hui vice-président de la Société des réalisateurs de films (SRF), scénariste, réalisateur et producteur, cet éclectique peut se vanter d'indéniables succès en salle, en France et à l'étranger, et il vient de donner une seconde vie en série*, sur Prime Video, aux héros de sa trilogie commencée au cinéma avec L'Auberge espagnole. Pourtant ce caméléon optimiste, convaincu que la culture fonctionne par addition et qu'on peut biberonner séries et blockbusters tout en révérant Fellini et Buster Keaton, observe la révolution numérique avec inquiétude.

Le Point : Vue de France, que vous inspire cette grève historique des scénaristes et acteurs américains ?

Cédric Klapisch : C'est un signal d'alarme gigantesque ! Nous sommes à un point de rupture historique de notre industrie, un véritable changement d'ère. Depuis les années 1940, le cinéma se voyait dans les salles et son économie était dirigée par la logique de la billetterie. Dans les années 1980, l'essor de la télévision et la création de différents types de supports - VHS, DVD, Blu-ray, etc. - ont induit, dans un premier temps, une compétition entre cinéma et télévision. Rapidement, en France, on a réagi en imposant des réglementations aux chaînes. Et puis la création de Canal+, obligée de participer pour une grande part au financement des films, a contribué à harmoniser les rapports du cinéma et de la télévision… Mais depuis une dizaine d'années, c'est l'univers numérique qui nous impose un changement radical de paradigme : ce ne sont plus les séances de cinéma - dont on peut compter le nombre de billets vendus -, ce ne sont plus les « passages télé » à tel jour ou à telle heure - dont on peut calculer l'audimat - qui régissent l'économie du cinéma. Nous sommes entrés dans une logique du « non linéaire », chacun chez soi peut regarder ce qu'il veut à n'importe quelle heure, le problème étant qu'aucun diffuseur, qu'il s'agisse de Netflix, d'Amazon, de Disney ou autres, ne donne d'informations sur ces données chiffrées. Ces compagnies ont accès aux data, aux clics mais toutes refusent de communiquer dessus.

Mais en quoi cette opacité impacte-t-elle les créateurs ?

Les scénaristes américains sont sous le régime du copyright, et ne sont pas protégés par le droit d'auteur comme en France. Dans l'ancien monde, grâce aux « droits résiduels », ils étaient payés plus si le film passait plus, s'il était diffusé en VOD, sur DVD ou dans des pays étrangers après être sorti en salle… Aujourd'hui, le succès d'une série, même phénoménal, n'impacte nullement leurs rémunérations. Même chose pour les acteurs. C'est une révolution sociale pour tout le secteur, d'où la colère des Américains…

En France, ne sommes-nous pas protégés par l'écosystème très spécifique de notre cinéma, auquel les plateformes américaines ontd'ailleurs été contraintes de se plier ?

Les plateformes nous ont fait passer en quelques années d'une logique nationale à une logique planétaire, c'est un changement d'échelle dangereux pour la culture. Au niveau européen il y a heureusement eu des levées de boucliers très fortes, notamment sous l'impulsion des Français, pour essayer de préserver nos spécificités nationales. Et en France nous restons sans aucun doute mieux protégés qu'aux États-Unis, mais notre modèle est fragile et il faut le préserver. Actuellement les différentes associations de réalisateurs, l'ARP (Auteurs Réalisateurs Producteurs) et la SRF (Société des réalisateurs de films), se battent pour sauvegarder le droit d'auteur tel qu'il existe chez nous depuis Beaumarchais : en France, l'idée du droit moral inaliénable fait qu'on ne peut jamais retirer la propriété d'une œuvre à son auteur. C'est une différence fondamentale avec les États-Unis. Nous nous battons aussi pour que la chronologie des médias persiste et préserve des couloirs de rémunération successifs pour la distribution en salle puis pour les chaînes de télévision qui ont préfinancé les films puis seulement ensuite pour les plateformes VOD. Ceux qui financent le plus la création en amont restent ainsi servis en priorité en aval.

Piquets. Depuis le 14 juillet, acteurs et scénaristes manifestent côte à côte devant les grilles des studios, ici à Los Angeles.

Le syndicat des acteurs américains alerte sur la manière dont l'intelligence artificielle pourrait concurrencer à court terme les métiers de création… N'est-il pas un peu tôt, tout de même, pour s'inquiéter ?

Non, je crois qu'ils ont raison, car nous sommes déjà entrés dans une nouvelle ère dont nous ne maîtrisons rien. L'intelligence artificielle pose des questions multiples auxquelles personne ne peut répondre… Peut-on remplacer un scénariste par ChatGPT ? Peut-on remplacer un acteur par un avatar virtuel dont on sait que, dans quelques années, il aura une réalité photographique irréprochable. Peut-on, dans la même logique, faire jouer un acteur mort ? Ce sont des possibilités technologiques qui existent déjà et qui ont des conséquences économiques et juridiques immenses, dont aucune n'est pour le moment encadrée.

En créant la plateforme de LaCinetek en 2015, qui diffuse des films du patrimoine, vous avez, avec Laurent Cantet et Pascale Ferran, inventé un modèle…

LaCinetek est une plateforme, oui, mais qu'on ne peut pas vraiment comparer à Netflix ! Sur ce site, on reste à taille et à visage humains, car on refuse la logique des algorithmes. Ceux qui recommandent les films disponibles sont des réalisateurs et réalisatrices du monde entier, 200 cinéastes, de Martin Scorsese à Céline Sciamma en passant par Bong Joon-ho, James Gray, Agnès Varda ou Alain Chabat. Attachés à transmettre leurs goûts cinématographiques aux jeunes générations, ils partagent simplement, par amour du cinéma, la liste de leurs films préférés… L'idée est de participer à une « éducation à l'image » grâce à la cinéphilie. C'est un peu le nouveau monde numérique qui cherche à faire aimer l'ancien monde. Nos chiffres n'ont évidemment rien à voir avec ceux des plateformes américaines, mais nous, nous les communiquons volontiers ! Il y a deux façons d'utiliser LaCinetek. Un système d'abonnement (SVOD) qui compte aujourd'hui 15 000 abonnés avec un rythme de croissance assez élevé. Et une formule permettant de louer à l'unité (TVOD) un film de notre catalogue : 250 000 comptes ont été créés depuis la conception du site il y a huit ans. Par ailleurs, le nombre d'utilisateurs de moins de 25 ans augmente. Le jeune public, que nous visons particulièrement, a sans doute compris que sur cette plateforme, il n'y a que des bons films… Et la Cinetek est à présent accessible dans cinq autres pays européens. Il faut se faire une place au milieu des géants et c'est un combat constant… 

Ces jérémiades de cet HOLLYWOOD est incongrue dans ce pays ou l’argent roi est presque une religion dans ces USA 1ere puissance financière dans le monde avec son dollar qui ne vaut pas le prix du papier pour l’imprimer et pas assez grand pour se torcher avec au bout d’une ficelle attaché dans la campagne au wc de nos jardins européens  qui fait indirectement la pluie et le beau temps et qui n’hésite pas à jeter les employés à la rue de certaines entreprises en faillite comme les banques comme on l’a vu en avec la cris des  « suprimes de 2008 » et l’argent virtuel ou des traders agissent sur le monde entier (celui de se libre et démocratique soi-disant) par spéculations diverses de traders derrière leurs ordinateurs avec des transactions boursières qui vont à la vitesse de la lumière !?

Alors que notre monde instable entier est en guerre et pas seulement en UKRAINE et Russie poutinienne !?

Là on voit comment les hommes et l’humanité ont perdu la raison et pourtant ils ont subi 1929 et guerres diverses avec ces mêmes américains hollywoodiens et autres de ce pays faisant la queue aux soupes populaires ?!

Là on se rend mieux compte de ce que valent ceux qui nous dirigent politiquement et économiquement dans notre monde assis sur une bombe à retardement car quoi de mieux que ruiner des peuples en les affamant par manque de revenu c’est presque mieux que de faire des guerres !?

Je conseille pour ceux qui le peuvent d’aller à LOS ANGELES et à HOLLYWOOD (s’ils peuvent visiter car c’est protégé) le pré carré des stars ou producteurs divers de spectacles ou films c’est édifiant !?

Donc si les américains cette majorité de migrants européens et anglosaxons ont choisi le capitalisme qu’ils l’assument avec ses défauts de leur « américa first » digne de D.TRUMP ?!

Je n’ai rien contre les américains car on est déjà envahi chez nous par des donneurs de leçons hypocrites bien Français et qui ne sont pour certains que des européens immigrés depuis des générations dans cette Amérique du nord et nous ont aidés lors des guerres mondiales !?

Jdeclef 28/07/2023 13h32

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