samedi 22 juillet 2023

C’est un fait notre président est un procrastinateur pathologique maladif qui se soule de paroles ou discours creux !? Mais comme les Français sont bornés et d'une stupidité remarquable il n'a pas de soucis à se faire !?

 

Aurélien Pradié : « Emmanuel Macron est dépassé par les événements »

L’INTERVIEW DU WEEK-END. Le député Les Républicains du Lot en appelle à un big-bang – une dissolution, la censure du gouvernement ou un référendum – pour sortir le pays du formol.

LE PRESIDENT A BIEN PROFITE DE LA BETISE DES FRANÇAIS QUI L’ONT ELU EN 2017 MAIS SURTOUT REELU POUR CE 2EME QUINQUENNAT JUSQU’EN 2027 ?!

CE N’EST PAS LUI QUI EST DEPASSE MAIS UNE BONNE PARTIE DE NOS CONCITOYENS BORNES CRAIGNANT LE LENDEMAIN QUI NE S’AMELIORA PAS AVEC CE PETIT MONARQUE SANS COURONNE INUTILE CAR INCOMPETENT ET FAT ?!

Une distribution de paires de gifles. Outré par la « lâcheté généralisée » qui s'est, selon lui, emparée de la classe politique depuis les émeutes, le député Les Républicains du Lot Aurélien Pradié, 37 ans, appelle les siens à sortir au plus vite de « l'endormissement » et de la « mollesse » pour retrouver le chemin de la « radicalité » et de « l'intransigeance » pour sortir le pays de la léthargie.

Le remaniement opéré ce jeudi par le chef de l'État, qu'il accuse d'avoir contribué, à force de brouiller les lignes politiques, au nihilisme qui a gagné une partie de la société ? Une comédie dans un grand « divertissement » pilotée par un scénariste « cynique », épingle-t-il. Les petits accommodements législatifs de sa famille politique avec le gouvernement ? Il invite les responsables de LR à cesser de s'agiter sur leur chaise en brandissant à tout bout de champ la menace d'une motion de censure pour enfin passer aux actes à la rentrée.

Remaniement : Macron se replie sur son campLa gauche modérée ? Coupable à ses yeux d'avoir laissé émerger le « monstre politique », « l'enfant furieux » Jean-Luc Mélenchon.

Le Point : Pas d'intervention télévisée après les émeutes ni le 14 juillet, un remaniement sans relief : Emmanuel Macron est-il en voie de chiraquisation ?

Aurélien Pradié : Je le dis au président et à mes propres amis politiques, l'immense danger qui nous guette est l'endormissement. Si ce pays s'endort sur les émeutes, nous courons à la catastrophe. L'été venant, chacun joue la montre et son intérêt politicien en espérant passer à autre chose. Reculer le temps du sursaut relève désormais de la lâcheté et d'une faute impardonnable contre notre pays. Je veux lancer l'alerte de façon solennelle : on ne peut pas reprendre en septembre comme si de rien n'était. La douce lâcheté ambiante a remplacé le courage politique. Ce n'était pas la peine d'avoir des mots radicaux sur la nécessité de refonder l'école de la République, de lutter contre le trafic de drogue, de remettre en question notre politique migratoire et d'assimilation qui a échoué, pour passer aujourd'hui à autre chose dans une anesthésie arrangeante.

Il y a une autre forme de lâcheté qui m'a frappé : nous avons demandé à nos policiers, à nos gendarmes, à nos pompiers d'avoir le courage que les politiques n'avaient pas. Ce qui reste de l'État a été tenu par des hommes et des femmes qui ont risqué leur vie. Soutenir les forces de l'ordre c'est bien, avoir du courage politique dans les actes c'est mieux. Le rétablissement durable de l'ordre passe par le courage du politique.

La tentation du « mieux que rien » est désormais une faute.

Pourquoi adressez-vous aussi ce message à vos « propres amis politiques » à LR ?

Parce que l'autre lâcheté est celle qui consisterait, pour la droite, à accepter les petits pas du gouvernement. Cela a été le cas sur le projet de loi de programmation de la justice cette semaine. Je comprends que la droite ait voulu soutenir ce texte qui donne quelques moyens supplémentaires, mais je me suis abstenu car je pense qu'il faut assumer une forme de radicalité pour relever notre pays. La tentation du « mieux que rien » est désormais une faute. Les défis sont trop gigantesques et urgents. Le texte en question augmente de 10 % à peine le budget de la justice, alors qu'il faudrait 30 à 40 % de moyens supplémentaires.

Dans cette loi, il n'y a rien non plus sur la politique pénale des mineurs, alors que c'est une des clés et qu'il faudrait créer massivement des centres éducatifs fermés. Soyons intransigeants. Sinon les Français penseront que les politiques n'ont aucun courage. Ils penseront qu'ils ne peuvent rien ou seulement de modestes ajustements. Les politiques doivent retrouver un tempérament de bâtisseurs. Pas être de petits poids qui équilibrent la balance.

Quelle réponse rapide aurait-il fallu apporter aux émeutes ?

On a beaucoup parlé de la question migratoire, elle est stratégique. Mais on a presque « oublié » par facilité le problème qui gangrène certains territoires : le trafic de drogue. Chacun sait que les trafiquants ont été des acteurs de premier plan pour mettre fin aux émeutes. Ceux qui sont allés piller des magasins avec des mortiers ne jouent pas dans la même catégorie que les dealers, qui ont des armes lourdes et sont structurés. On touche du doigt une économie parallèle gigantesque. Les trafiquants financent parfois des équipements et des festivités populaires dans ces territoires perdus de la République. L'argent facile circule de manière monumentale, comme un poison.

À LIRE AUSSIJérôme Fourquet : « La pauvreté et les difficultés sociales ne suffisent pas à expliquer les émeutes » Comment voulez-vous que les parents aient de l'autorité quand leurs enfants peuvent ramener chaque semaine à la maison trois ou quatre fois ce qu'eux gagnent en un mois ? La suspension des allocations familiales est un geste d'autorité nécessaire, mais les petits caïds de 14 ou 15 ans qui louent des voitures de luxe ne le font pas avec les allocations, ils le font avec l'argent de la drogue. Il faut taper très fort, c'est une guerre qu'il faut engager. Je fais une proposition : créons de nouvelles brigades renforcées, mieux armées, suréquipées, qui viendront en renfort de nos services spécialisés pour taper les réseaux de trafiquants, plus encore que ce dont disposent nos équipes de police actuelles. Ayons cette volonté politique inflexible. On a fini par accepter l'idée – qui en dit long sur la faillite de l'État républicain – que ce n'était peut-être pas si mal que les trafiquants tiennent ces quartiers. Moi je ne l'accepte pas.

Comment expliquez-vous l'attentisme du président dans cette période ?

Il est dépassé par les événements. Cela se voit, et c'est grave. Sur le remaniement, il s'est comporté avec les ministres qu'il a remerciés comme il se comporte avec les Français : avec détachement, mépris et cynisme. Je n'ai pas beaucoup de sympathie politique pour les membres du gouvernement, mais je trouve inacceptable la manière dont des ministres de la République ont été traités par le président.
Remaniement : le « dîner pervers » de MacronUn tel comportement abîme la fonction ministérielle, au point que ce remaniement a fini par constituer un non-événement parmi d'autres dans une société du divertissement. Quand la formation d'un gouvernement, dans une crise aussi grave, se résume à de l'indifférence ou à un divertissement sur qui rentre et qui sera humilié en sortant, c'est qu'on atteint la cote d'alerte démocratique.

Emmanuel Macron a-t-il tué la politique ?

Le président a commis une faute originelle majeure : l'effacement des clivages politiques. Il a fait cette promesse, qui a pu séduire les Français. Mais quand vous effacez les clivages, vous effacez les idées et les valeurs. Cela a provoqué un effondrement et une inversion des valeurs dans les comportements politiques. Ce faisant, Emmanuel Macron a théorisé le fait que toutes les convictions se valent et il a signifié aux petits opportunistes qu'il était désormais permis de trahir ses idées, sa famille politique et ses convictions pour un poste ministériel.

Les opportunistes ont été érigés en courageux. Il porte donc une responsabilité dans le fait que plus rien n'a de valeur dans cette comédie permanente. On m'a souvent jugé sectaire, presque ringard parce que je suis intransigeant envers ceux qui sont passés d'une famille politique à une autre, mais je pense que j'avais raison de dire que la politique ne peut être respectée que si elle est respectable. Et cela commence par la droiture idéologique.

Mélenchon est l’enfant furieux de cette gauche qui a laissé dire et dit constamment du mal de la France

Dans la crise que nous venons de traverser, vous êtes aussi sévère avec la gauche…

Elle porte, elle aussi, une immense responsabilité. Toute cette gauche bien pensante a expliqué pendant des années dans certains quartiers que la France était un problème, préparant ainsi le terrain à un monstre politique qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon. Il est l'enfant furieux de cette gauche qui a laissé dire et dit constamment du mal de la France. C'est l'héritage d'une époque où la gauche considérait qu'il était noble de défendre les minorités, et certaines méritent bien sûr d'être défendues. Mais n'oublions pas que dans des zones de non-droit, certaines voulaient s'attaquer à la République et à la France.

Les vieux démons de Jean-Luc MélenchonJean-Luc Mélenchon et ses amis ont des comportements et une parole irresponsables que nous n'aurions jamais tolérés auparavant dans l'arc républicain et démocratique. Lorsque certains députés de la Nation participent, avec leur écharpe tricolore, à une manifestation illégale, ce ne sont pas des députés courageux. Point barre. Tous les députés qui, durant les émeutes, ont participé à des manifestations illégales et n'ont pas dénoncé clairement les émeutes ne devraient plus avoir la parole. Ils ont un tatouage sur le front et se sont disqualifiés, car ils ont participé à la mise en danger de nos forces de l'ordre et ont joué contre la République et la Nation.

Mélenchon s'en est pris au président du Crif. Que dites-vous aux socialistes qui se sont rangés derrière lui au sein de la Nupes ?

Soit ils sortent, soit ils coulent. L'idée qu'ils pourraient se tenir à mi-distance de Jean-Luc Mélenchon et de la République n'existe pas, il faut choisir. Notre pays a autant besoin d'une droite républicaine que d'une gauche républicaine. Si on s'accoutume petit à petit à ce qui se passe sous nos yeux, nous courons un risque mortel. Je ne veux pas être la grenouille qui s'habitue à la température de l'eau jusqu'à finir ébouillantée. Mon intransigeance est celle d'un citoyen qui, depuis tout gamin, est profondément amoureux de son pays et de la politique. Je ne veux plus souffrir de voir la Nation et la République que j'aime faiblir et s'affaiblir.

Une partie des Républicains penche de plus en plus vers Macron… N'êtes-vous pas devenus des supplétifs ?

L'antidote à ce que nous vivons, c'est la clarté. Si demain la droite s'efface, la seule alternance possible ce sera Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. Ce qui fait l'ardeur de mon combat, ce n'est pas un réflexe sectaire pour sauver la droite, mais parce que je ne veux pas que notre démocratie bascule entre leurs mains. Nous devons être les porteurs à droite d'une forme de radicalité. Pas de mollesse ! Nous vivons un moment de retour vers des tempéraments forts en politique.

Sur les retraites, par exemple, je mènerais à nouveau le même combat si c’était à refaire. Cette réforme était une imposture. Chacun le constate désormais.

Nous devons être radicalement républicains, radicalement laïques, radicalement attachés au rétablissement de l'autorité et de l'ordre. La droite ne doit pas s'habituer, au détour de chaque texte à l'Assemblée, à peser « un peu ». Attention à ce que l'on ne devienne pas dans le regard des Français, au détour de telle ou telle négociation sur un texte de loi, le dernier wagon. L'ambition des gaullistes est d'être la locomotive. Tenir bon n'est pas un défaut. Sur les retraites, par exemple, je mènerais à nouveau le même combat si c'était à refaire. Cette réforme était une imposture. Chacun le constate désormais.

Au nom de cette « clarté » que vous revendiquez, faudrait-il revenir aux urnes avant 2027 pour dégager une majorité nette ?

Il y a trois outils sur la table, qui sont inscrits dans notre Constitution : le référendum, la dissolution et la motion de censure. Ces trois outils sont des hypothèses à envisager très sérieusement à la rentrée. Il faudra tôt ou tard faire respirer notre démocratie, car notre pays ne tiendra pas ainsi jusqu'en 2027. Ces outils, il ne faut pas les remuer sans jamais les activer. Cela ne sert à rien de menacer de déposer une motion de censure si tout le monde sait que nous ne passerons pas véritablement aux actes. Sur les retraites, nous avons été 19 députés LR à être cohérents de bout en bout, jusqu'à voter la censure. Et si le gouvernement avait été renversé, peut-être aurions-nous obtenu un sursaut politique qui n'aurait pas placé notre pays dans l'état de fragilité extrême que nous connaissons aujourd'hui. On ne refait pas l'histoire mais, parfois, avoir une attitude politique intransigeante est le meilleur service que l'on puisse rendre à la démocratie.

Si LR dépose demain une motion de censure, vous la voterez, donc !

Bien sûr, je l'ai déjà montré. Je constate que cette idée fait son chemin, là où certains de mes amis politiques me regardaient avec irritation. Chacun mesure que le courage politique paie davantage que la prudence trop prudente. À moi de convaincre, de dialoguer, de respecter chacun de mes amis autant qu'ils me respecteront. L'aventure collective est la seule qui vaille.

Comment offrir une alternative alors que votre parti n'est pas en situation à ce jour de se qualifier au second tour d'une présidentielle ?

D'ici à la fin de l'année, il va falloir que nous nous parlions tous à droite, quitte à faire des étincelles, avec franchise et sens des responsabilités. Le grand danger pour le pays et pour la droite, c'est de faire semblant. Les non-dits sont un poison. Et il y aura un point à trancher : est-ce qu'on considère que la bonne stratégie est d'être les héritiers électoraux d'Emmanuel Macron ? Je pense pour ma part que c'est une illusion qui nous mènera à l'échec. Nous ne pouvons pas être les héritiers du macronisme.

Nous devons en être l'alternative. Ou est-ce que nous nous décidons enfin à parler à la France populaire, laborieuse, aux classes moyennes qui sont dans les bras d'autres partis ou qui ne vont plus voter ? Sur les retraites, mes amis et moi avons peut-être sauvé le fil mourant qui restait entre la droite et ces Français humbles qui ne nous écoutaient plus. Oui, il y a un avenir pour la droite si nous portons une espérance. On me prête mille ambitions, la seule à cet instant est de rebâtir une droite populaire qui rende à nouveau les Français fiers de la France.

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Mais surtout quand on gratte le vernis de ce bien-pensant donneur de leçons hypocrites dont il est recouvert de sa couche de petit président bourgeois parvenu se prenant comme un monarque sans couronne (comme d’autres avant) lui ayant profité par opportunisme de son élection par défection de son prédécesseur après des lignées de nos dirigeants si médiocres depuis l’après de Gaulle il n’y a rien à récupérer dessous jusqu’en 2027 et après va savoir !?

Le pire étant que désolé de le dire sont ces Français lambda pleutres et dégonflés comme des baudruches crevées de cette Veme république gaullienne qui n’a pas brillé longtemps après sa création (le général ayant été rejeté par ces mêmes Français peu de temps après un referendum négatif) et que depuis + de 40 ans ils galèrent si mal dirigés gouvernés ou mal protégés !?

Donc les plus minables sont les Français eux-mêmes qui refont la politique aux comptoirs des cafés du commerce en râlant ou critiquant le pouvoir en place seule chose qu’ils savent bien faire  dont je fais partie d’ailleurs incapable de choisir et de voter pour des politiciens fiables (ne pensant pas seulement qu’à eux) à l’image de nos concitoyens partisans de « leur chacun pour soi dévastateur » !?

A croire qu’ils supporteraient peut-être un autocrate totalitaire comme dans certaines démocratures de grands pays connus avec des libertés plus encadrées que les nôtres que certains ne respectent pas chez nous mais dont ils semblent se satisfaire ce qui est inquiétant et même préoccupant car la bêtise populaire est bien plus périlleuse et mène à l’anarchie !?

Jdeclef 22/07/2023 10h41

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1 commentaire:

  1. De toute façon tous les commentaires qui critiquent le pouvoir en place sont systématiquement censurés par ces modérateurs et rédaction inféodée à nos dirigeants et gouvernements et représente bien pourquoi le pays part à vau l'eau avec cette Veme république monarchique qui décline depuis + de 40 ans et même avant ( mai c'est la faute des Français ils serait temps qu'ils s'en rendent compte car cela devient urgent pour eux ( pas pour ceux qui gouvernent le pays car ils ont de la réserve dans leurs cliques de politiciens mediocres de tous bords !?

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