Pauvreté,
grand âge, planification écologique… Macron a-t-il oublié sa jambe
gauche ?!
Le
gouvernement reporte sans cesse ces chantiers, pourtant jugés prioritaires. Au
risque d’exaspérer les acteurs concernés et élus en première ligne.
LE PRESIDENT TOURNE EN ROND DEPUIS 2017 LES FRANÇAIS SE SONT ENCORE TROMPES COMME ILS LE FONT DEPUIS + DE 40 ANS APRES LE MITTERANDISME QUI ETAIT AUSSI UN ECHEC ET UNE ERREUR TANT PIS POUR EUX !?
La procrastination gagne l'Élysée et Matignon. On ne compte plus la pléthore
de reports sur des dossiers de premier plan. Le pacte des solidarités ?
Ajourné à septembre prochain – après avoir été annoncé pour janvier, mars, mai,
puis juillet. Le grand discours d'Emmanuel Macron sur la planification
écologique, initialement prévu le mercredi 5 juillet ? Il faudra
encore attendre pour des annonces précises… Quant à la proposition de loi
« bien vieillir », son examen dans l'Hémicycle a été reporté… à la
rentrée.
L'ancien ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, s'était engagé à
présenter en mai – puis avant le 14 juillet – une feuille de route sur la
stratégie de l'exécutif pour faire face au vieillissement de la population. Il
n'a rien dévoilé à temps avant son éviction du gouvernement. Le député
socialiste Jérôme Guedj, investi sur ce dossier depuis de nombreuses années, ne
s'est pas privé de railler ce « ministre qui aura annoncé avec constance
des choses qui ne seront jamais venues ».
Arbitrages budgétaires
Cette communication erratique suscite l'incompréhension. « On a le
sentiment que ce gouvernement veut éviter de parler de social, regrette Noam
Leandri, président du collectif Alerte. C'est comme si le pacte des solidarités
n'était pas jugé prioritaire dans l'agenda de la Première ministre. En 2018, le
plan pauvreté était porté par le président lui-même, à un haut niveau. On
sentait l'envie de faire quelque chose. Là, c'est très léger en termes de
portage politique. Beaucoup de ministres de la
thématique couverte par le pacte ont changé, ce qui est peu lisible.
Et, sur le fond, on craint que ce ne soit qu'une panoplie de petites mesures
sans vision très claire. »
Renaissance : le grand jeu des chaises musicales a
commencé
Dans une interview accordée à Ouest-France, Aurore Bergé, la
nouvelle ministre chargée de ce dossier, a assuré que le plan, structuré autour
de la petite enfance, l'emploi et une transition écologique
« juste », sera présenté à la rentrée avec Élisabeth Borne. Ce report
peut aussi s'expliquer par des tensions sur certains arbitrages budgétaires sur
la baisse des emplois aidés, le bouclier énergétique et la hausse des minima
sociaux. Jean-Christophe Combe, conformément au souhait des associations,
plaidait pour une hausse du RSA au-dessus de l'inflation, mais a essuyé les
refus de Bercy et Matignon. Même chose pour Pap Ndiaye, ancien ministre de
l'Éducation nationale. « En septembre 2022, il me disait qu'il avait
tout un plan ambitieux pour l'égalité des chances à l'école de prêt, mais que
Matignon bloquait », rapporte Noam Leandri au Point.
L'Arlésienne du grand âge
Dès 2018, Emmanuel Macron avait promis une grande loi sur la dépendance.
Mais le texte a été repoussé aux calendes grecques. Las d'attendre, les députés
Renaissance ont déposé, en décembre 2022, une proposition de loi pour
« bâtir la société du bien vieillir ». Présenté comme une première
étape à un projet plus ambitieux, le texte propose une série de mesures
réglementaires sur la prévention de la perte d'autonomie, les signalements de
cas de maltraitance et la qualité des prestations dans les Ehpad. Mais il n'a
pas été débattu lors de la session extraordinaire de juillet, contrairement à
l'engagement du gouvernement. « Je suis très déçue, dit Annie Vidal,
députée Renaissance et co-rapporteure du texte. Cette PPL [proposition de loi,
NDLR] est utile et comporte des mesures concrètes. Je compte sur l'engagement
d'Aurore Bergé. »
« Chez moi, dans le Sud, on appelle ça une Arlésienne ! ironise
Jean-Pierre Riso, président de la Fédération nationale des associations de directeurs
d'établissements et services pour personnes âgées. On voit bien que l'État
considère qu'il y a toujours plus prioritaire que ce sujet. La PPL “bien
vieillir” est très modeste. Il faut une loi grand âge plus globale, qui
embrasse la question du financement et de la gouvernance des Ehpad. »
Le choc démographique va nécessiter des
financements importants et des réformes profondes.Monique Iborra, députée Renaissance
Les parlementaires Renaissance se divisent sur l'attitude à adopter face au
gouvernement. « Je ne suis pas une frondeuse, mais là, ça ne va pas,
déplore Monique Iborra. Bien sûr, on ne peut pas dire que rien n'a été
fait : la création d'une 5e branche de la sécurité sociale,
consacrée à l'autonomie, est une avancée. Mais on traite plus le symptôme que
la maladie. Le choc démographique va nécessiter des financements importants et
des réformes profondes. Malheureusement, certains de mes collègues se
contenteraient bien de cette PPL et adhèrent à tout ce que veut le
gouvernement. » L'élue de Haute-Garonne a refusé d'être co-rapporteure de
la proposition de loi, « une réformette bien trop légère ». Elle
plaide pour une réforme de la gouvernance des Ehpad et un allégement du reste à
charge pour les résidents.
Les vieux sont des gens comme les autres
Des propositions qui rejoignent celles du rapport rédigé par Christine
Pirès-Beaune, députée socialiste, et remis à Élisabeth Borne le
26 juillet. « Mais je demande depuis des années un seuil minimum pour
les infirmières et les aides soignantes dans les Ehpad. Et ça, le gouvernement
ne l'accepte pas », ajoute-t-elle. « Monique n'a pas compris la
philosophie du texte, griffe Annie Vidal, députée Renaissance. Cette PPL
n'exclut pas qu'on ait plus tard un projet de loi grand âge. Sur ce coup, elle a
été délétère. » Ambiance…
Duel entre sociaux-démocrates et sarkozystes
Toutes ces annonces, qui auraient pu muscler la jambe gauche du macronisme,
ont été percutées par les émeutes. Le discours du président sur la
planification écologique est encore dans les tiroirs. La question du
financement, au cœur des arbitrages politiques, n'a pas encore été tranchée.
Avec la hausse des taux d'intérêt et l'augmentation de la charge de la dette,
les marges de manœuvre budgétaire sont réduites.
Marc Fontecave : « Pour sauver le climat, il
existe d'autres voies que la décroissance »
Lors d'un entretien croisé paru dans les pages de L'Obs,
l'économiste Jean Pisani-Ferry et le député Renaissance Éric Woerth ont acté
leur désaccord pour trouver ces 60 milliards. Le social-démocrate, ancien
rédacteur du programme d'Emmanuel Macron en 2017, face à l'ancien ministre de
Nicolas Sarkozy, comme le symbole de deux spectres de la macronie qui n'ont pas
grand-chose en commun. Le premier défend l'endettement et une taxe sur les
grandes fortunes pour financer la transition écologique ; le second refuse
toute hausse de la fiscalité. Favorable aux pistes du rapport Pisani-Ferry, le
flanc gauche de la majorité semble s'être résigné : « Il y a un enjeu
de justice sociale important. Mais l'aile gauche ne mènera sûrement pas le
combat là-dessus car ça ne rentre pas dans la stratégie du gouvernement »,
confie un collaborateur parlementaire.
Les prochains mois, il va falloir qu’on monte
au front, notamment sur la loi immigration. Il ne peut pas y avoir que l’aile
droite qui s’exprime.Un député de la majorité
Après
les violences urbaines, certains députés attendaient des annonces pour
rééquilibrer le discours sécuritaire de l'exécutif. « Les prochains mois,
il va falloir qu'on monte au front, notamment sur la loi immigration, raconte
un député. Il ne peut pas y avoir que l'aile droite qui s'exprime
avec Maud Bregeon ou Charles Sitzenstuhl. »
Projet de loi immigration : fragilisé, Darmanin attend
l'heure de la revanche
« La majorité des députés Renaissance sont de centre gauche, souligne
Monique Iborra, longtemps encartée au PS. Mais l'identité de la politique que
l'on mène a du mal à être identifiée. On donne l'impression de patiner. »
L'aile gauche se raccroche à des mesures du quinquennat précédent : hausse
de l'allocation adulte handicapé et du minimum vieillesse, les
15 milliards déversés au moment des Gilets jaunes et la politique du
« quoi qu'il en coûte »… « Nos mesures sociales ont été éclatées
dans différentes politiques qui manquent de lisibilité et d'affichage »,
regrette Annie Vidal, qui cite comme autant de marques de gauche le remboursement
des fauteuils roulants pour les handicapés et la prime pour la rénovation
énergétique.
La jambe gauche du président est-elle définitivement amputée ?
« Entre ce qu'a fait François Hollande et ce que fait le gouvernement, il
y a une continuité. Macron n'est pas de droite, ça, je peux vous le
dire », glisse au téléphone Monique Iborra. Comme pour mieux se
rassurer ?
Arrêtons Messieurs
journalistes ou chroniqueurs politiques comme ces médias de commenter des faits
inexistants car n’ayant plus rien à dire de ce petit président fantôme fat imbu
de sa personne bon chic bon genre mais politicien opportuniste bienpensant
hypocrite voulant donner des leçons au monde entier qui ne l’écoute plus tant
ses bavardages incessants creux ne font pas que souler les Français voire se
moquer d’eux et mêmes les insulter !?
Qui pendant ce temps-là
allant se promener de par le monde dans ce pacifique et ses iles paradisiaques
en bavardant pour ne rien dire d’utile s’offrant des pseudo vacances en espèce
de circuit touristique il rajoute même des étapes pas prévu au départ comme le Sri
Lanka cela ne lui coute rien personnellement car ce sont les Français si naïfs
qui lui ont offert et paient car de toute façon il est la jusqu’en 2027 par la
réélection d’une majorité relative de Français perdus (enfin ceux qui votent
encore car l’abstention est bien là) mais le restant des citoyens est suffisant
grâce à cette V eme république obsolète usée qui ne correspond plus à ce qu’attende
les Français car cela fait 65 ans et un système électoral à 2 tours qui ne sert
qu’à élire ou réélire les mêmes et qui ne profite qu’à des politiciens médiocres
de tous bord et ceux déjà au pouvoir !?
Allons faisons comme
beaucoup de nos concitoyens dégoutés inutiles de commenter « les carottes
sont cuites jusqu’en 2027 mais sans le bœuf mironton » qui va avec à cause
de Français d’une niaiserie pathologique incurable qui baisse les bras !?
Merci à eux et bonnes
vacances ils auront comme d’habitude des mauvaises surprises à sa rentrée et
celles des Français en automne et même avant mais çà ce n’est nouveau !?
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