Remaniement :
Emmanuel Macron rattrapé par la « popol »
CHRONIQUE.
La nouvelle équipe gouvernementale marque l’effacement de la
société civile, le triomphe de la « politique politicienne »
et un revers pour le macronisme originel.
LE
PRESIDENT aidé de sa fidèle 1ere ministre qu’il prend à juste titre comme une
collaboratrice servile s’est encore moqué des Français avec son ersatz de remaniement
ministériel ou l’on revoit les mêmes à d’autres postes !?
LES
FRANCAIS ONT VRAIMENT CE QU’ILS MERITENT CAR LES CAROTTES SONT CUITES JUSQU’EN
2027 ?!
Emmanuel Macron souhaitait qu'il reste, Élisabeth Borne n'en voulait
plus. François Braun n'a pourtant pas démérité. Son initiative du mois
d'avril, l'organisation d'un « dîner des invisibles » avec deux de
ses collègues jugés « transparents », le ministre de l'Éducation
nationale Pap Ndiaye et celui de la Transition écologique Christophe
Béchu, n'a peut-être pas plu à la cheffe du gouvernement, réputée pour
préférer les traits d'humour dont elle est elle-même l'autrice.
Le ministre de la Santé, médecin urgentiste, était président du
syndicat professionnel Samu Urgences France au moment de sa
nomination. Son séjour au sein de l'exécutif aura duré exactement un an et
seize jours. Tout comme celui de Pap Ndiaye, universitaire et
essayiste, et de Jean-Christophe Combe, ex-directeur général de la
Croix-Rouge. Ce dernier cède son portefeuille des Solidarités à Aurore
Bergé, tandis que celui de l'Éducation nationale revient à Gabriel
Attal.
Trois ministres issus de la société civile sont ainsi évincés au profit
d'un technocrate, l'ex-directeur de cabinet d'Élisabeth Borne à Matignon
Aurélien Rousseau, et de deux jeunes routiers de la politique dans sa
version la plus classique.
Quant à Marlène Schiappa, la très clivante
secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie
associative, il ne semble pas indispensable de lui trouver
un successeur dans la mesure où son travail ressemblait déjà à
un emploi fictif. Depuis qu'elle avait annoncé, dans Paris Match, son
coup de foudre pour un responsable mutualiste, elle était obligée de se
déporter sur de nombreux dossiers récupérés par Élisabeth Borne.
Remaniement : comment Macron se replie sur son campConsulter
le registre officiel de prévention des conflits d'intérêts, c'est comprendre
toute l'ambiguïté qui accable les membres du gouvernement issus
de la société civile. Les amours médiatiques de Marlène Schiappa sont une
exception. En général, ce sont les anciennes activités des ministres
qui entrent en collision éthique avec leurs nouvelles fonctions. Jusqu'à
l'absurde !
Ainsi Agnès Firmin-Le Bodo, pharmacienne dans le civil et ministre
déléguée chargée des Professions de santé, doit-elle se tenir à l'écart de
tout ce qui touche « à l'organisation ou au statut de la
profession de pharmacien titulaire d'officine ».
Or ces personnalités sont nommées, précisément, en raison de leurs
compétences particulières dans un domaine… On ne va pas nommer une
pharmacienne à la Justice et un avocat à la Santé pour éviter
tout frottement déontologique !
Un frichti au fumet de IVe République
Mais la morale principale de cette séquence, c'est l'intrusion accrue de
la politique politicienne, la « popol », dans l'équation d'Emmanuel
Macron. Lui qui nous promettait un « nouveau monde » marche
à grandes enjambées vers le passé, celui des accommodements
nécessaires, pour accommoder un frichti qui mijotait déjà sous la IVe République.
Adieu, donc, à François Braun et à Pap Ndiaye. Le troisième
« invisible », Christophe Béchu, est en revanche épargné, bien que
son action à la tête d'un ministère présenté comme ultraprioritaire, la
Transition écologique, oscille entre la platitude et l'indigence.
Mais c'est un politique, un élu local, ancien maire d'Angers.
C'est surtout un compagnon de route d'Édouard Philippe, cofondateur et
numéro deux de son mouvement Horizons. Au moment où Emmanuel Macron
est contraint d'acter l'impossibilité d'élargir sa majorité à droite
comme à gauche, ce n'est pas le moment de fâcher une de ses composantes,
forte des 28 députés dont chaque voix compte.
Éducation nationale : les cinq grands chantiers qui
attendent Gabriel AttalCette défaite de
la société civile est aussi celle du macronisme dans sa version
originelle. Qu'il semble loin, le temps où La République en marche (LREM)
se targuait de présenter 52 % de candidats vierges de
toute activité politique aux élections législatives de
2017 et où, en 2020, le président lançait à ses troupes :
« Soyez fiers d'être des amateurs ! »
Ce qui restera de ce remaniement, c'est sûrement le délai interminable
qu'il a fallu pour se livrer à un jeu des chaises musicales très
ordinaire. Emmanuel Macron s'était déjà illustré dans la procrastination
au moment de remplacer Gérard Collomb à l'Intérieur, puis de congédier
Édouard Philippe, puis de nommer Élisabeth Borne, puis d'annoncer, avec
elle, son premier gouvernement.
Cette fois, il s'est surpassé !
Certains y voient une forme de machiavélisme. Alors que c'est peut-être,
tout simplement, un manque d'habileté ou de souplesse dans la gestion
politique des ressources humaines. La « popol » est une cuisine parfois
peu ragoûtante mais qui exige un certain tour de main.
Apres ce
faux changement de gouvernement qui n’est qu’un jeu bien connu de chaises
musicales et le maintien de la 1ere ministre faute d’avoir su lui trouver un/une
remplaçant(e) le président patron de cette « macronie » (« ou ma
connerie » car ce jeu de mot est si tentant à employer) d’une partie de
cette société civile s’est encore une fois moqué des Français car les Français
lambda sont bon public pour avaler tout et n’importe quoi !?
Ils ne
savent que râler ce qu’ils font depuis + de 40 ans mais en plus ils enfoncent le
clou de leurs bêtises car après un 1er quinquennat raté ils ont
réélu ce président qui a tué sa « macronnie » par son incompétence et
bavardages creux vides de sens inutiles au pays et aux Français en ne sachant pas
remplacer sa 1ere ministre ni son chef de cabinet présidentiel !?
C’est
pitoyable pour la France notre pays qui continue à décliner mais surtout pour
les Français qui l’ont réélu et qui ne se semble toujours pas comprendre leurs
erreurs car c’est eux qui votent (encore) il ne faut pas qu’ils se plaignent (car
surement trop gâtés par ce système électoral à 2 tours qui profite aux plus
malins de cette Veme république monarchique par une petite partie mais assez
suffisante de citoyens qui l’ont reconduit jusqu’en 2027 !?
Ce petit président
(que l’on dit « macronien » de par son patronyme) doit penser à
indirectement à ses démocratures de grands pays qui perdurent et prospèrent dont
il voudrait peut-être faire partie ?!
Ce pseudo
chef d’état monarque sans couronne de tous les présidents depuis que cette Veme
république existe est le plus inutile de tous ceux passés !?
Mais c’est de
la faute des Français mais il faut avoir le courage d’appeler « un chat un
chat » sans édulcorer la réalité française !?
JDeclef
21/07/2023 10h25
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La censure perdure sur cet hebdo inféodé au pouvoir en place car dire la simple vérité quand ça touche nos dirigeants mais prouve s'il le fallait que notre pays va mal et est mal gouverné ou mal protégé par eux par leurs mauvaises politiques bornées qui poussent le pays ver le fond de puis + de 40 ans par des Français ne sachant plus choisir leurs dirigeants ou politiciens de tous bords !?
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