Élisabeth
Borne : durer, mais pour quoi faire ?
CHRONIQUE.
Provisoirement confirmée, la Première ministre a gagné une bataille. Mais de
quelles armes dispose-t-elle pour mener la guerre contre l’immobilisme ?
NON CE N’EST QU’UNE
CONFIRMATION DE L’INCOMPETENCE DE CE PRESIDENT ELU ET SURTOUT REELU PAR DES FRANÇAIS
D’UNE BETISE PEU COMMUNE !?
Collaborateur » : c'est le terme désobligeant qu'avait employé
Nicolas Sarkozy pour définir la fonction de François Fillon. Pas au terme de
mois d'exaspération réciproque entre les deux hommes, mais à la fin de son
premier été de président, en 2007, lors d'une conversation avec plusieurs
journalistes de la presse régionale. Au moins, c'était clair !
Emmanuel Macron, lui, n'a rien dit de tel sur Élisabeth Borne, mais tout
dans son attitude comme dans la présentation de ce renouvellement de CDD laisse
affleurer le sentiment d'un pis-aller. « Le président de la
République a décidé de maintenir la Première ministre », dit le communiqué
laconique de l'Élysée. Une manière de confirmer, entre les lignes, qu'il a
violemment hésité à la congédier. Il y a meilleure façon d'affermir l'autorité
d'un chef de gouvernement. Puisqu'elle s'accroche à son poste, autant l'user
jusqu'au bout, signifie en creux cette annonce.
Par conséquent, l'assertion venue du Palais,
selon laquelle « le président de la République compte préparer la rentrée
en rappelant le cap clair qui est le sien et en rassemblant fortement »,
apparaît comme une antiphrase. Il était question, il y a presque cent jours, d'apaisement
autour de « trois chantiers prioritaires » : le
travail tout d'abord, la justice et l'ordre républicain et démocratique
ensuite, le progrès pour mieux vivre enfin. Il en ressort un pays plus divisé
que jamais, et aussi sévère que toujours sur les engagements non tenus.
Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro réalisé il y a quelques
jours, 78 % des Français considèrent que l'objectif n'est pas atteint et
huit sur dix estiment que rien n'a avancé sur l'amélioration du système de
santé, les progrès dans l'Éducation nationale ou encore la justice et l'ordre.
Remaniement : le « dîner pervers » de Macron
Le minimalisme réformateur
Bon courage, donc, pour le nouvel élan annoncé ! Certes, Élisabeth
Borne peut se targuer d'avoir fait voter au Parlement près
de 50 textes en un an. Mais les oppositions n'ont pas toujours tort
de souligner que certains d'entre eux ont un caractère essentiellement
cosmétique. C'est tout le danger qu'il y a à maintenir un statu quo :
proposer des réformes consensuelles, afin de leur trouver une majorité, au
risque de les transformer en eau tiède.
Remaniement : « Le président a toutes les cartes
en main, mais son jeu est pourri »
Le grand test de la rentrée sera évidemment le projet de loi sur
l'immigration, qui ne peut contenter en même temps des alliés de gauche et de
droite. Et qui ne peut pas plus passer en force grâce au 49.3, article
constitutionnel que la Première ministre s'est engagée bien imprudemment à
utiliser uniquement pour les textes budgétaires.
Il faudra donc continuer à trouver des
alliés de circonstance, au risque du minimalisme réformateur. Tel est le destin
d'Emmanuel Macron, réélu mais sanctionné aussitôt après aux législatives. Une
équation assez bien résumée par Olivier Marleix, président des députés
LR : « C'est l'impérieuse obligation pour lui de faire avec
l'Assemblée nationale qui lui est donnée et de ne pas chercher à tordre le bras
des uns et des autres pour essayer de se constituer une majorité ».
« Faire avec » Élisabeth Borne, aussi…
(Il va surement ou elle va
remplacer sur ses instructions certains ministres médiocres inutiles car trop
nombreux qui se sont engraissés aux frais des Français lambda qui ont fait la
principale erreur de réélire ce président à la triste figure de donneur de
leçons hypocrites et qui les dédaigne jusqu’en 2027 qui a dévalorisé la France devenue
à l’international petit pays marginal que l’on n’écoute plus !?)
Ces Français qui l’ont réélu
n’ont pas d’amour propre tout comme lui leur président étouffé d’orgueil sur un
gros oreiller confortable que lui ont donné ces citoyens lambda pour mieux se
reposer de son inaction maladive !?
Car c’est lui le président
qui est censé décider de tout mais il ne sait pas le faire son 2eme quinquennat
entamé étant le reflet du 1er raté (on se demande à quoi il occupe
son temps notre petit monarque sans couronne !?)
Donner trop de pouvoir à un
seul homme est un piège ou il ne faut pas tomber mais certains Français si sont
précipités dans ce trou sans fond qui traine depuis + de 40 ans c’est
malheureux et inconcevable !?
JDeclef 19/07/2023 13h09
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