Disparition
d’Émile : trois semaines d’un insoutenable mystère ?!
RÉCIT.
Des recherches opérationnelles ont repris, cette semaine, au Haut Vernet, où le
petit garçon a disparu le 8 juillet. Plusieurs hypothèses continuent
d’être étudiées par les enquêteurs.
C’EST
UN TOUT PETIT BONHOME PAS FACILE A REPERER DANS CETTE CAMPAGNE POURTANT DEUX
PERSONNES L’AURAIENT RENCONTRER MAIS PAS INQUIETE CAR LES ENFANTS GAMBADENT DANS
CE VILLAGE HABITUELLEMENT SANS VRAIMENT DE SURVEILLANCE PARTICULIERE ?
(C’est un peu gros à avaler du fait du jeune âge du bambin ?!)
C’était il y a près de trois semaines. Une éternité. Il est
17 h 15 passé, samedi 8 juillet, quand l'alerte est donnée au
Haut Vernet, une minuscule commune plantée sur les hauteurs des
Alpes-de-Haute-Provence, non loin de Digne-les-Bains. Émile S., un petit garçon
de deux ans et demi à la bouille d'ange, aurait échappé à la surveillance de
ses grands-parents qui en avaient la garde. Malgré les fouilles intenses menées
depuis – et qui ont repris mardi 25 juillet –, aucune trace de l'enfant
n'a été retrouvée. Le petit s'est comme volatilisé.
Pourrait-il s'agir d'un accident, d'un enlèvement, d'un homicide ?
L'enfant aurait-il pu se perdre et tomber quelque part ? À ce jour, toutes
les hypothèses restent envisagées, aucune n'étant « exclue », aucune
« privilégiée », selon les mots du procureur de la République de
Digne.
8 juillet 2023, 18 heures. Voilà plus d'une
demi-heure que les grands-parents d'Émile – qui a été déposé par ses parents le
matin même pour des vacances au Haut Vernet – cherchent leur petit-fils. Selon
leurs premières déclarations, ils étaient en train de charger le coffre de leur
voiture en vue d'une balade quand Émile a soudainement disparu, alors qu'ils
l'avaient laissé quelques minutes plus tôt en train de jouer dans leur jardin.
Situé derrière la maison, celui-ci présente un accès direct à la rue
descendante qui jouxte la bâtisse. C'est d'ailleurs dans cette rue que deux
témoins distincts apercevront Émile pour la dernière fois.
Pourquoi ces deux individus ne se sont-ils pas alarmés de voir un enfant
encore en couche-culotte déambuler seul dans une rue ? Voilà la question
qui brûle les lèvres de la France entière depuis la disparition. Tout
simplement parce que les enfants ont l'habitude de jouer en toute tranquillité
dans ce hameau paisible, où se dressent quinze maisons au total, pour
vingt-cinq habitants à l'année, et qui forme un cul-de-sac.
Au milieu de ces maisons, une église, la petite place du village et,
surtout, aucun axe de circulation majeur. « C'est un endroit où les
enfants vont et viennent librement, où ils peuvent jouer en toute
sécurité et où tout le monde se connaît », a maintes fois rappelé
François Balique, maire de la commune depuis 1977.
Des premières heures cruciales
L'appel à témoins pour le petit
Émile. © Gendarmerie nationale
Dès le dimanche matin, un appel à témoins est lancé par le
parquet de Digne et diffusé par la gendarmerie nationale. On y découvre
l'adorable petit garçon blond aux yeux marron, un pissenlit coincé derrière
l'oreille. Émile fait 90 centimètres et portait un haut jaune, un
short blanc avec un motif vert et des chaussures de randonnée au moment de sa
disparition.
On appelle à la vigilance de toutes les personnes ayant pu se trouver dans
le secteur Barcelonette-vallée de l'Ubaye la veille, en fin d'après-midi, ou
tout individu étant « redescendu » vers Nice, Grasse, Draguignan ou
Aix-en-Provence. En matière de disparition d'enfants, qui plus est de
cet âge, les premières heures sont cruciales.
Dans le même temps, au Haut Vernet, des centaines de citoyens affluent pour
participer à des battues citoyennes. Guidés par les gendarmes, les volontaires
sont répartis en groupes et commencent les fouilles selon la méthode dite
« de l'escargot ». Un système minutieux qui permet de ratisser une
zone en intégralité en partant d'un point précis, en l'occurrence le domicile
des grands-parents d'Émile.
Disparition d'Émile : l'enfant reste introuvable, le
mystère s'épaissit
Pendant deux jours, plus de 800 bénévoles vont participer aux
recherches. En parallèle, les gendarmes ratissent une zone de plus de cinq
kilomètres, épaulés par des moyens techniques importants, dont un hélicoptère
et des drones équipés de caméras thermiques pour survoler la zone.
Les équipes de la brigade cynophile sont aussi dépêchées sur place. Des
chiens Saint-Hubert, connus pour leur imparable flair, vont marquer la piste du
petit garçon non loin de l'endroit où il a été vu par les témoins pour la
dernière fois. Elle est cependant stoppée net en contrebas de la maison.
Des sapeurs-pompiers, sous l'autorité du préfet, ont également été envoyés au
Haut Vernet. Ils sont en charge des opérations de secours. Car, à ce moment,
subsiste encore l'espoir de retrouver l'enfant vivant.
« S'il était mort dans le périmètre, les chiens l'auraient
senti »
À la fin du deuxième jour, Rémy Avon, le procureur de la
République, annonce un changement de stratégie : l'enquête prend un
tournant judiciaire et les bénévoles sont invités à ne plus se joindre aux
recherches. Les chiens de l'équipe cynophile et les sapeurs-pompiers laissent
place à des dizaines de gendarmes qui investissent les lieux. Peloton de
gendarmerie de haute montagne, gendarmes de la section de recherches de
Marseille – équivalent de la police judiciaire –, gendarmes mobiles et même des
militaires du 1er régiment étranger de génie, spécialisés dans
les caches, prennent le relais.
C'est qu'après quarante-huit heures de fouilles intenses dans un rayon de
cinq kilomètres, la donne a changé. Le pronostic vital de l'enfant, s'il se
trouvait dans la zone, est désormais plus qu'engagé. Mais surtout, l'intensité
des fouilles effectuées mène à penser que le petit Émile n'est tout simplement
pas perdu quelque part à proximité de la maison. « S'il était mort dans le
périmètre, les chiens l'auraient senti. S'il était vivant et caché, on l'aurait
également retrouvé, vu les moyens déployés », confiait, mardi
12 juillet, une source de la gendarmerie au Point
Disparition d'Émile : « Soit le corps a été
dissimulé après un accident, soit il a été enlevé »
S'il est impossible d'exclure de manière catégorique que l'enfant n'est pas
tombé quelque part – cette zone de montagne étant par définition accidentée –,
l'intensité des recherches menées rend difficile d'imaginer que le petit
garçon ait pu échapper à l'extrême méticulosité des enquêteurs
spécialisés. L'un d'eux notait par ailleurs que, compte tenu du jeune âge
d'Émile, il était fort peu probable qu'il ait pu crapahuter des kilomètres
durant.
« Est-ce qu'un enfant de cet âge serait allé se mettre dans les herbes
hautes, aussi intrépide qu'il soit ? Est-ce qu'il aurait marché des mètres
et des mètres pour finir par se retrouver dans d'improbables zones boisées
[…] ? On a fait les ravins, examiné chaque parcelle de terre, des
trous, il n'y en a pas… » se désolait un gendarme. À ce stade, près
de 97 hectares de champs et de bois ont été ratissés, trente
bâtiments entièrement visités, une trentaine de personnes
entendues et plusieurs véhicules inspectés.
Théories loufoques
Survient alors la terrible déduction : si la piste du petit Émile n'a pas
pu être retrouvée dans les alentours du Haut Vernet, si son corps n'a pas pu
être découvert, c'est peut-être qu'il est ailleurs. Lors de sa dernière
conférence de presse, en date du 10 juillet, le procureur de la République
insistait sur le fait qu'aucune hypothèse n'était privilégiée. Mais aucune
exclue non plus.
Parmi les suppositions, celle d'un accident aux abords du village. Le petit
Émile a pu être renversé par un conducteur qui, pris de panique, aurait
dissimulé le corps. Celle de l'accident domestique, c'est-à-dire au sein de la
famille, est aussi envisagée. Selon le procureur, le petit garçon n'était
« pas seul dans la maison » au moment de sa disparition. Plusieurs
des neuf autres enfants des grands-parents, les oncles et tantes d'Émile, donc,
s'y trouvaient également.
Disparition d'Émile : « Il faudra compter sur la
chance »
Décrits comme des catholiques très pieux et proches de l'extrême droite,
parents et grands-parents du petit garçon sont restés très discrets depuis la
disparition. De quoi alimenter les fantasmes. C'est la raison pour
laquelle un proche de la famille a tenu à témoigner, samedi 22 juillet,
auprès de BFMTV.
Bernard Antony, fondateur de Chrétienté Solidarité, un mouvement catholique
traditionaliste dont font partie le père et le grand-père d'Émile, est
monté au créneau pour répondre aux accusations de sectarisme qui visent la
famille du petit garçon. « Ce n'est pas une secte », a-t-il tranché,
ajoutant que le père d'Émile était un garçon « très sympathique »,
« calme » et « posé ». Au sujet de la famille,
le procureur a simplement déclaré que toutes les hypothèses étaient
« étudiées » et qu'il ne s'interdisait « aucune
investigation ».
Parmi les autres pistes figure celle de l'enlèvement, bien que les
probabilités et la rationalité poussent à l'exclure. Le hameau du Haut Vernet,
en surplomb du Vernet, n'est accessible que par deux routes et sans issue.
Pour qu'Émile ait été enlevé, il aurait fallu que quelqu'un qui connaisse les
lieux monte jusque-là, en sachant que le petit se trouvait dehors à cet instant
précis, et qu'il reparte sans que personne ne le voie, dans un village où
tout le monde se connaît et où règne une forme de « surveillance
collective », selon le maire. Des théories plus loufoques selon lesquelles
le petit aurait pu être emporté par un loup ou un rapace ont aussi été
évoquées, sans qu'aucun élément raisonnable ne puisse les étayer.
Fermer une première porte
Reste que toutes ces hypothèses vont devoir être vérifiées
et chaque porte ouverte, refermée. Après d'importantes recherches sur le
terrain, le procureur de la République déclarait, mercredi 12 juillet, la
fin des opérations et l'ouverture d'une nouvelle phase d'enquête, plus
technique. Bornage téléphonique, perquisitions, auditions, appels de potentiels
témoins… La quantité de données réunies depuis la disparition doit
désormais faire l'objet d'analyses par les gendarmes de la section de
recherches de Marseille, chargée des investigations.
Le 18 juillet, neuf jours après la disparition du petit Émile, le
procureur annonçait l'ouverture d'une information judiciaire en recherche des
causes de la disparition, compte tenu de la « complexité de
l'affaire », confiée à deux juges d'instruction d'Aix-en-Provence. Rémy
Avon précisait alors que 1 600 liens téléphoniques avaient borné dans
le secteur le jour des faits et que 1 400 signalements téléphoniques
avaient été réalisés auprès des gendarmes. Autant d'éléments qu'il faut
désormais exploiter.
Alors qu'aucune recherche opérationnelle n'avait eu lieu depuis onze jours,
les juges d'instruction d'Aix-en-Provence ont fait envoyer, mardi
25 juillet, deux drones et six chiens spécialisés dans la recherche de
restes humains sur place. Des investigations programmées jusqu'à la fin de
semaine.
De quoi lever l'infime doute qui pourrait persister concernant la présence
du petit garçon dans le périmètre, et peut-être fermer une première porte.
Car si aucune trace d'Émile ne venait à être retrouvée lors de cette
ultime phase de recherches, c'est bien du côté criminel qu'il faudrait se
pencher.
Il est difficile de comprendre
ou d’imaginer comment la disparition de ce tout petit enfant est disparu car 2
ans et demi c’est petit !?
Et aussi ce manque de surveillance
des adultes voire le temps qui s’est écoulé quand ils se sont aperçus et s’ils
ont dit la vérité rapidement que ce petit garçon est disparu car les 1eres
minutes compte et quand les grands parents ont vraiment donné l’alerte sans
attendre de sa disparition ne le trouvant pas ?!
L’hypothèse la plus
probables semble l’accident car un si petit bonhomme peut tomber dans un trou trop
profond pour qu’il puisse s’en sortir dans une campagne ou petit village
rustique et qui n’a peut-être pas croisé des passants qui se seraient étonnés de
voir un si jeune enfant déambuler seul !?
Mais il ne faut pas attendre
plus longtemps pour déclencher une enquête judiciaire car des cas d’enlèvement
de déséquilibré ou même de parents ou membres de la famille ne sont pas à
écarter car les moyen techniques et humains n’ont pas été efficace et de plus
les parents et grands-parents préférant se taire et être peu loquace !?
Et 3 semaines c’est bien
trop long tout comme le temps de réaction des autorités qui n’ont pas été assez
rapide !?
Jdeclef 26/07/202315h09
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LA censure débile du POINT hebdo donneur de leçon est encore passée cette rédaction débile va bien encore perdre des abonnés et lecteurs car elle ne mérite que çà ne respectant pas la liberté d'expression car là ce n'est même pas de la politique mais hélas de la simple vérité sur ce fait divers dramatique pas encore résolu
RépondreSupprimer