mercredi 26 juillet 2023

Je ne voudrais pas être à la place des grands parents et des parents qui gardent le silence et des habitants de ce village !?

 

Disparition d’Émile : trois semaines d’un insoutenable mystère ?!

RÉCIT. Des recherches opérationnelles ont repris, cette semaine, au Haut Vernet, où le petit garçon a disparu le 8 juillet. Plusieurs hypothèses continuent d’être étudiées par les enquêteurs.

C’EST UN TOUT PETIT BONHOME PAS FACILE A REPERER DANS CETTE CAMPAGNE POURTANT DEUX PERSONNES L’AURAIENT RENCONTRER MAIS PAS INQUIETE CAR LES ENFANTS GAMBADENT DANS CE VILLAGE HABITUELLEMENT SANS VRAIMENT DE SURVEILLANCE PARTICULIERE ? (C’est un peu gros à avaler du fait du jeune âge du bambin ?!)

C’était il y a près de trois semaines. Une éternité. Il est 17 h 15 passé, samedi 8 juillet, quand l'alerte est donnée au Haut Vernet, une minuscule commune plantée sur les hauteurs des Alpes-de-Haute-Provence, non loin de Digne-les-Bains. Émile S., un petit garçon de deux ans et demi à la bouille d'ange, aurait échappé à la surveillance de ses grands-parents qui en avaient la garde. Malgré les fouilles intenses menées depuis – et qui ont repris mardi 25 juillet –, aucune trace de l'enfant n'a été retrouvée. Le petit s'est comme volatilisé.

Pourrait-il s'agir d'un accident, d'un enlèvement, d'un homicide ? L'enfant aurait-il pu se perdre et tomber quelque part ? À ce jour, toutes les hypothèses restent envisagées, aucune n'étant « exclue », aucune « privilégiée », selon les mots du procureur de la République de Digne.

La commune où a disparu Émile, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

8 juillet 2023, 18 heures. Voilà plus d'une demi-heure que les grands-parents d'Émile – qui a été déposé par ses parents le matin même pour des vacances au Haut Vernet – cherchent leur petit-fils. Selon leurs premières déclarations, ils étaient en train de charger le coffre de leur voiture en vue d'une balade quand Émile a soudainement disparu, alors qu'ils l'avaient laissé quelques minutes plus tôt en train de jouer dans leur jardin. Situé derrière la maison, celui-ci présente un accès direct à la rue descendante qui jouxte la bâtisse. C'est d'ailleurs dans cette rue que deux témoins distincts apercevront Émile pour la dernière fois.

Pourquoi ces deux individus ne se sont-ils pas alarmés de voir un enfant encore en couche-culotte déambuler seul dans une rue ? Voilà la question qui brûle les lèvres de la France entière depuis la disparition. Tout simplement parce que les enfants ont l'habitude de jouer en toute tranquillité dans ce hameau paisible, où se dressent quinze maisons au total, pour vingt-cinq habitants à l'année, et qui forme un cul-de-sac.

Au milieu de ces maisons, une église, la petite place du village et, surtout, aucun axe de circulation majeur. « C'est un endroit où les enfants vont et viennent librement, où ils peuvent jouer en toute sécurité et où tout le monde se connaît », a maintes fois rappelé François Balique, maire de la commune depuis 1977.

Des premières heures cruciales

L'appel à témoins pour le petit Émile. © Gendarmerie nationale

Dès le dimanche matin, un appel à témoins est lancé par le parquet de Digne et diffusé par la gendarmerie nationale. On y découvre l'adorable petit garçon blond aux yeux marron, un pissenlit coincé derrière l'oreille. Émile fait 90 centimètres et portait un haut jaune, un short blanc avec un motif vert et des chaussures de randonnée au moment de sa disparition.

On appelle à la vigilance de toutes les personnes ayant pu se trouver dans le secteur Barcelonette-vallée de l'Ubaye la veille, en fin d'après-midi, ou tout individu étant « redescendu » vers Nice, Grasse, Draguignan ou Aix-en-Provence. En matière de disparition d'enfants, qui plus est de cet âge, les premières heures sont cruciales.

Dans le même temps, au Haut Vernet, des centaines de citoyens affluent pour participer à des battues citoyennes. Guidés par les gendarmes, les volontaires sont répartis en groupes et commencent les fouilles selon la méthode dite « de l'escargot ». Un système minutieux qui permet de ratisser une zone en intégralité en partant d'un point précis, en l'occurrence le domicile des grands-parents d'Émile.
Disparition d'Émile : l'enfant reste introuvable, le mystère s'épaissit

Pendant deux jours, plus de 800 bénévoles vont participer aux recherches. En parallèle, les gendarmes ratissent une zone de plus de cinq kilomètres, épaulés par des moyens techniques importants, dont un hélicoptère et des drones équipés de caméras thermiques pour survoler la zone.

Les équipes de la brigade cynophile sont aussi dépêchées sur place. Des chiens Saint-Hubert, connus pour leur imparable flair, vont marquer la piste du petit garçon non loin de l'endroit où il a été vu par les témoins pour la dernière fois. Elle est cependant stoppée net en contrebas de la maison. Des sapeurs-pompiers, sous l'autorité du préfet, ont également été envoyés au Haut Vernet. Ils sont en charge des opérations de secours. Car, à ce moment, subsiste encore l'espoir de retrouver l'enfant vivant.

« S'il était mort dans le périmètre, les chiens l'auraient senti »

Les gendarmes procédant aux battues au Haut Vernet. © Valentine Arama

À la fin du deuxième jour, Rémy Avon, le procureur de la République, annonce un changement de stratégie : l'enquête prend un tournant judiciaire et les bénévoles sont invités à ne plus se joindre aux recherches. Les chiens de l'équipe cynophile et les sapeurs-pompiers laissent place à des dizaines de gendarmes qui investissent les lieux. Peloton de gendarmerie de haute montagne, gendarmes de la section de recherches de Marseille – équivalent de la police judiciaire –, gendarmes mobiles et même des militaires du 1er régiment étranger de génie, spécialisés dans les caches, prennent le relais.

C'est qu'après quarante-huit heures de fouilles intenses dans un rayon de cinq kilomètres, la donne a changé. Le pronostic vital de l'enfant, s'il se trouvait dans la zone, est désormais plus qu'engagé. Mais surtout, l'intensité des fouilles effectuées mène à penser que le petit Émile n'est tout simplement pas perdu quelque part à proximité de la maison. « S'il était mort dans le périmètre, les chiens l'auraient senti. S'il était vivant et caché, on l'aurait également retrouvé, vu les moyens déployés », confiait, mardi 12 juillet, une source de la gendarmerie au Point

Disparition d'Émile : « Soit le corps a été dissimulé après un accident, soit il a été enlevé »

S'il est impossible d'exclure de manière catégorique que l'enfant n'est pas tombé quelque part – cette zone de montagne étant par définition accidentée –, l'intensité des recherches menées rend difficile d'imaginer que le petit garçon ait pu échapper à l'extrême méticulosité des enquêteurs spécialisés. L'un d'eux notait par ailleurs que, compte tenu du jeune âge d'Émile, il était fort peu probable qu'il ait pu crapahuter des kilomètres durant.

« Est-ce qu'un enfant de cet âge serait allé se mettre dans les herbes hautes, aussi intrépide qu'il soit ? Est-ce qu'il aurait marché des mètres et des mètres pour finir par se retrouver dans d'improbables zones boisées […] ? On a fait les ravins, examiné chaque parcelle de terre, des trous, il n'y en a pas… » se désolait un gendarme. À ce stade, près de 97 hectares de champs et de bois ont été ratissés, trente bâtiments entièrement visités, une trentaine de personnes entendues et plusieurs véhicules inspectés.

Théories loufoques

Survient alors la terrible déduction : si la piste du petit Émile n'a pas pu être retrouvée dans les alentours du Haut Vernet, si son corps n'a pas pu être découvert, c'est peut-être qu'il est ailleurs. Lors de sa dernière conférence de presse, en date du 10 juillet, le procureur de la République insistait sur le fait qu'aucune hypothèse n'était privilégiée. Mais aucune exclue non plus.

Parmi les suppositions, celle d'un accident aux abords du village. Le petit Émile a pu être renversé par un conducteur qui, pris de panique, aurait dissimulé le corps. Celle de l'accident domestique, c'est-à-dire au sein de la famille, est aussi envisagée. Selon le procureur, le petit garçon n'était « pas seul dans la maison » au moment de sa disparition. Plusieurs des neuf autres enfants des grands-parents, les oncles et tantes d'Émile, donc, s'y trouvaient également.

Disparition d'Émile : « Il faudra compter sur la chance »

Décrits comme des catholiques très pieux et proches de l'extrême droite, parents et grands-parents du petit garçon sont restés très discrets depuis la disparition. De quoi alimenter les fantasmes. C'est la raison pour laquelle un proche de la famille a tenu à témoigner, samedi 22 juillet, auprès de BFMTV.

Bernard Antony, fondateur de Chrétienté Solidarité, un mouvement catholique traditionaliste dont font partie le père et le grand-père d'Émile, est monté au créneau pour répondre aux accusations de sectarisme qui visent la famille du petit garçon. « Ce n'est pas une secte », a-t-il tranché, ajoutant que le père d'Émile était un garçon « très sympathique », « calme » et « posé ». Au sujet de la famille, le procureur a simplement déclaré que toutes les hypothèses étaient « étudiées » et qu'il ne s'interdisait « aucune investigation ».

Parmi les autres pistes figure celle de l'enlèvement, bien que les probabilités et la rationalité poussent à l'exclure. Le hameau du Haut Vernet, en surplomb du Vernet, n'est accessible que par deux routes et sans issue. Pour qu'Émile ait été enlevé, il aurait fallu que quelqu'un qui connaisse les lieux monte jusque-là, en sachant que le petit se trouvait dehors à cet instant précis, et qu'il reparte sans que personne ne le voie, dans un village où tout le monde se connaît et où règne une forme de « surveillance collective », selon le maire. Des théories plus loufoques selon lesquelles le petit aurait pu être emporté par un loup ou un rapace ont aussi été évoquées, sans qu'aucun élément raisonnable ne puisse les étayer.

Fermer une première porte

La rue où Émile a été aperçu pour la dernière fois. © Valentine Arama

Reste que toutes ces hypothèses vont devoir être vérifiées et chaque porte ouverte, refermée. Après d'importantes recherches sur le terrain, le procureur de la République déclarait, mercredi 12 juillet, la fin des opérations et l'ouverture d'une nouvelle phase d'enquête, plus technique. Bornage téléphonique, perquisitions, auditions, appels de potentiels témoins… La quantité de données réunies depuis la disparition doit désormais faire l'objet d'analyses par les gendarmes de la section de recherches de Marseille, chargée des investigations.

Le 18 juillet, neuf jours après la disparition du petit Émile, le procureur annonçait l'ouverture d'une information judiciaire en recherche des causes de la disparition, compte tenu de la « complexité de l'affaire », confiée à deux juges d'instruction d'Aix-en-Provence. Rémy Avon précisait alors que 1 600 liens téléphoniques avaient borné dans le secteur le jour des faits et que 1 400 signalements téléphoniques avaient été réalisés auprès des gendarmes. Autant d'éléments qu'il faut désormais exploiter.

Alors qu'aucune recherche opérationnelle n'avait eu lieu depuis onze jours, les juges d'instruction d'Aix-en-Provence ont fait envoyer, mardi 25 juillet, deux drones et six chiens spécialisés dans la recherche de restes humains sur place. Des investigations programmées jusqu'à la fin de semaine.

De quoi lever l'infime doute qui pourrait persister concernant la présence du petit garçon dans le périmètre, et peut-être fermer une première porte. Car si aucune trace d'Émile ne venait à être retrouvée lors de cette ultime phase de recherches, c'est bien du côté criminel qu'il faudrait se pencher.

Il est difficile de comprendre ou d’imaginer comment la disparition de ce tout petit enfant est disparu car 2 ans et demi c’est petit !?

Et aussi ce manque de surveillance des adultes voire le temps qui s’est écoulé quand ils se sont aperçus et s’ils ont dit la vérité rapidement que ce petit garçon est disparu car les 1eres minutes compte et quand les grands parents ont vraiment donné l’alerte sans attendre de sa disparition ne le trouvant pas ?!

L’hypothèse la plus probables semble l’accident car un si petit bonhomme peut tomber dans un trou trop profond pour qu’il puisse s’en sortir dans une campagne ou petit village rustique et qui n’a peut-être pas croisé des passants qui se seraient étonnés de voir un si jeune enfant déambuler seul !?

Mais il ne faut pas attendre plus longtemps pour déclencher une enquête judiciaire car des cas d’enlèvement de déséquilibré ou même de parents ou membres de la famille ne sont pas à écarter car les moyen techniques et humains n’ont pas été efficace et de plus les parents et grands-parents préférant se taire et être peu loquace !?

Et 3 semaines c’est bien trop long tout comme le temps de réaction des autorités qui n’ont pas été assez rapide !?

Jdeclef 26/07/202315h09

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

 


1 commentaire:

  1. LA censure débile du POINT hebdo donneur de leçon est encore passée cette rédaction débile va bien encore perdre des abonnés et lecteurs car elle ne mérite que çà ne respectant pas la liberté d'expression car là ce n'est même pas de la politique mais hélas de la simple vérité sur ce fait divers dramatique pas encore résolu

    RépondreSupprimer