« Une
intervention salade niçoise » : Macron et le risque d’être inaudible DÉCRYPTAGE.
En s’adressant en plein cœur de l’été depuis la Nouvelle-Calédonie, dix jours
après le 14 Juillet, le président a essayé de changer les codes. Un pari
risqué.
Par Sébastien Schneegans
Emmanuel
Macron s'est exprimé à la télévision depuis la Nouvelle-Calédonie. © LUDOVIC MARIN /
E mmanuel Macron n'aime rien tant qu'être
le « maître des horloges. » Le chef de l'État aurait pu se prêter à
la traditionnelle interview du 14 Juillet, mais, après avoir un temps
hésité sur le choix du format, il a décidé, à la dernière minute, de s'adresser
aux Français dix jours plus tard, depuis la Nouvelle-Calédonie, où il est en
déplacement cette semaine. En plein cœur de l'été, au moment où les Français
partent ou rentrent de vacances et depuis le territoire le plus éloigné de la
métropole, à quelque 17 000 kilomètres de Paris.
Par conséquent, l'entretien a dû être réalisé en duplex, avec un léger temps
de décalage entre les questions et les réponses du président – les deux
présentateurs des journaux de 13 heures de TF1 et de France 2, Jacques
Legros et Nathanaël de Rincquesen, n'ayant pas eu le temps de se rendre à
Nouméa. Cette distance et ce temps de latence donnaient à cette intervention
télévisée un air de visioconférence estivale.
Émeutes, police, école… Ce qu'il faut retenir de l'interview
d'Emmanuel Macron
Pédagogie par la répétition
Mais ce cadre inédit et ce timing audacieux
– s'exprimer après ou avant le 14 Juillet, c'est s'exposer au
risque d'avoir une faible audience – permettent également de créer un
effet de contraste avec les (nombreuses) précédentes interventions du président
de la République, la dernière datant du dernier conseil des ministres, il y a
seulement trois jours. « En choisissant de s'exprimer un 24 juillet
depuis Nouméa, sur un ton assez solennel, il casse une routine de communication
qu'il avait installée, observe Isabelle Veyrat-Masson, spécialiste de la
communication politique et directrice de recherche au CNRS. Toutefois, le
président sait qu'il ne renversera pas la table. C'est juste un nouveau point d'étape,
un moment qui permet de répéter les acquis du gouvernement et de mettre en
avant ses résultats. »
Remaniement : Macron se replie sur son camp
Sur le fond, rien de nouveau. Le président de la République a peu ou prou
répété ce qu'il dit depuis plusieurs mois : le gouvernement est au
travail, les résultats sont là et la Première ministre, Élisabeth Borne, a sa
confiance, les « 100 jours » sont un succès, etc. « Il y a
eu parfois des jours avec et il y a eu aussi des jours sans, mais le
gouvernement a avancé, décidé, fait passer des textes, été efficace, ce qui
justifie ce choix de confiance pour Madame la Première ministre », a-t-il
notamment déclaré.
Macron-Borne : qui tient vraiment l'autre ?
« La stratégie, depuis plusieurs mois, semble consister à répéter
constamment la même chose, en espérant que cela finisse par avoir un impact sur
l'opinion. Il fait de la pédagogie par la répétition. Mais pour que le message
soit reçu, encore faut-il afficher des priorités et fixer un cap clair. Or, que
retient-on de cette intervention ? » pointe Isabelle
Veyrat-Masson.
C’est une intervention salade niçoise :
c’est bon, c’est de saison et on y trouve de tout, mais ça ne résout pas les
problèmes. Philippe Moreau-Chevrolet
« C'est très scolaire et, comme toujours, fourre-tout. Il a parlé
des 100 jours, de la police, de l'éducation, de l'inflation, de la
planification écologique, de la hausse des prix de l'électricité et j'en passe.
C'est une intervention salade niçoise : c'est bon, c'est de saison et on y
trouve de tout, mais ça ne résout pas les problèmes. Il donne l'impression de
botter en touche en attendant la rentrée », abonde Philippe
Moreau-Chevrolet, professeur en communication à Sciences Po.
Un potentiel conflit d'intérêts pèse sur Aurélien Rousseau,
nouveau ministre de la Santé
Le chef de l'État a veillé à tenir un discours très consensuel, contournant,
par exemple, la polémique sur les propos du directeur général de la police
nationale, Frédéric Veaux, dans les colonnes du Parisien
– ce dernier souhaite la libération d'un policier de la BAC de Marseille
incarcéré dans le cadre d'une enquête sur des violences policières commises en
marge des émeutes. Il s'en est tenu à son « en même temps »,
affirmant qu'il fallait « entendre cette émotion » des policiers,
dont plus de 900 ont été blessés pendant les émeutes, tout en
rappelant que « nul en République n'est au-dessus de la loi. »
« Il ne dit rien d'engageant. Il prépare le terrain pour un été
tranquille. Alors que Chirac et Mitterrand avaient réagi assez rapidement et
vivement lorsqu'un DGPN [directeur général de la police nationale, NDLR]
faisait une telle déclaration, Macron refuse de prendre clairement position.
C'est assez étonnant », souligne Philippe Moreau-Chevrolet.
« L'ordre, l'ordre et encore l'ordre »
Alors qu'on attendait qu'il dresse un bilan complet de ces émeutes, Emmanuel
Macron s'en est tenu à son diagnostic, largement partagé car convenu sur le
fond : cette crise a témoigné d'une crise de « l'autorité » à
laquelle il faut répondre par « l'ordre, l'ordre et encore l'ordre ».
Et d'estimer que l'ensemble de la nation – pas uniquement l'État, mais
également les familles, les collectivités locales, les associations, etc. –,
devait apporter une réponse collective à ces « difficultés ». Et le
président de rappeler que ces émeutes n'ont duré « que » quatre
nuits, alors que celles de 2005 avaient duré plus de trois semaines.
Mort de Nahel à Nanterre : pourquoi les banlieues
s'enflamment Emmanuel Macron ne s'est pas davantage prononcé
sur le récent remaniement. Tout juste s'est-il borné à accorder quelques bons
points à son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui espérait une
promotion à Matignon. « Il a banalisé son remaniement et banalisé cette
intervention. On n'en retiendra certainement pas grand-chose mais cela a au
moins permis de montrer qu'il était à pied d'œuvre pour préparer la
rentrée », conclut Isabelle Veyrat-Masson.
Ce président de cette Veme république devenue
monarchique usée obsolète ne rempli plus le rôle de soutien de la France et des
Français depuis 65 ans mais surtout depuis + de 40 ans et l’après MITTERAND qui
avait lui aussi raté ses 2 septennats !?
De ses défauts à par l’inaction dû à sa procrastination
pathologique qui semble incurable c’est le plus grand bavard s’écoutant parler
dont il ne sort rien dans la réalité concrète pour le pays et ses concitoyens !?
Cette dernière intervention télévisée aux antipodes
de la France en est la preuve il ressasse ses propos déjà entendus !?
Mais surtout avec une bonne couche de bienpensant
hypocrite donneur de leçons hypocrites qu’il veut donner à tout le monde car il
ne manque pas d’air et d’aplomb et à l’international personne ne l’écoute plus !?
Et donc comme il a été réélu par défaut par des
Français qui peut être craignaient le lendemain qu’il ne pourra pas changer ne sachant
pas le faire à part ce « y’a qu’à faut qu’on » ou il regarde la France
sombrer depuis des décennies avant lui qui n’a fait que prendre la suite ?!
A son crédit bien élevé avec une intelligence
qui peut leurrer certains Français qui avalent tout qu’il utilise mal qui présente
bien son bon chic bon genre parlant plusieurs langues qui lui sert notamment à
discourir et converser avec le reste des chefs d’états mondiaux (qui ne l’écoutent
pas et même se moquant de lui) et lui font croire qu’il a raison et les autres
torts sans oublier certains médias français qui le défendent en censurant les
internautes qui ont le courage de le critiquer car en désaccord avec sa politique
ou les autres qui ne se sont pas rendu compte avec cette V eme république avoir
donné trop de pouvoir à nos dirigeants de tous bords !?
« Les carottes sont cuites » jusqu’en
2027 mais les Français l’ont mérité !?
PAUVRE France ET FRANÇAIS LAMBDA DE PEU……
Jdeclef 25/07/2023 10h30
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