C’est
un ami » : le cadeau empoisonné de Macron à Philippe ?!
En
surjouant la proximité avec son ancien Premier ministre, le président tente de
corseter un ambitieux qu’il considère comme trop « libre ».
C'est un adoubement pour le moins
inattendu. Emmanuel Macron, en déplacement en Nouvelle-Calédonie, a feint
d'avoir trouvé son successeur. Un certain… Édouard Philippe ! À un homme
qui lui demande, lors d'un bain de foule à Nouméa, si l'ex-Premier ministre
serait en mesure de le « remplacer » en 2027, le chef de l'État
répond que ce dernier « a bien fait à ses côtés », ajoutant
même : « C'est un ami. »
Voilà le maire du Havre, qui cultive sa distance avec la politique du chef
de l'État depuis son départ de Matignon à l'été 2020, érigé en digne héritier
du macronisme ! Ce mardi 25 juillet, les cadres d'Horizons, le parti
d'Édouard Philippe, s'échangeaient la courte vidéo, hilares.
Railleries à répétition
De fait, les relations n'ont jamais été aussi
fraîches entre les deux hommes. En témoigne cet échange rapporté par nos
confrères du Canard enchaîné entre Édouard Philippe et des patrons
lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, le 8 juillet.
« Il ne sait pas déléguer, il n'a pas su bâtir un vrai parti, il ne
sait pas trancher sur certains sujets essentiels, il a la dépense publique
beaucoup trop facile, il est trop techno, il est centré sur lui-même et il ne
supporte pas que quelqu'un soit populaire. » On est loin du panégyrique.
Très loin, surtout, du temps où Philippe jurait qu'il n'y avait « pas
l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette » entre le président et
lui.
Les railleries à répétition des proches de Macron sur l'ambition de Philippe
sont passées par là. « C'est Giscard sans destin », « C'est
Delors en plomb », « On avait Édouard Balladur, on avait Édouard
balle à blanc », moque-t-on régulièrement à l'Élysée. Sans parler des
phrases vachardes sur l'alopécie d'Édouard Philippe, qui n'ont certainement pas
été distillées dans la presse sans l'accord du chef de l'État.
Édouard Philippe : « Notre système fondé sur les
libertés est menacé »
Pourquoi, dès lors, (sur)jouer la proximité et faire semblant de passer le
relais à un rival d'un potentiel candidat Renaissance alors qu'Emmanuel
Macron prépare lui-même, depuis plusieurs mois, sa succession ?
« Ça lui permet de corseter Édouard, qu'il juge trop libre, et de le
ramener à une partie de son héritage de Matignon : les Gilets jaunes et
les 80 km/h. C'est une façon de dire : Rappelez-vous qu'il me
doit tout, que c'est avant tout un macroniste. Il espère que les
Français mettront un signe égal entre Macron et Philippe », décrypte-t-on
à Horizons.
« Il le ramène à son passif. C'est une façon de le plomber, de le faire
embarquer à bord du navire qui prend l'eau, alors qu'Édouard n'a fait aucun
faux pas pour l'instant. Il prend de la hauteur, se prépare et conserve
une excellente cote de popularité. Son pari est payant pour l'instant et ça
rend Macron dingue », abonde un député Horizons.
Remake du duel
Chirac-Sarkozy ?
Alors que le président de la République a acté, lors de son interview au
13 heures de TF1 et France 2, le fait que des « coalitions
formelles » étaient impossibles, le message permet également, en théorie,
de couper les ailes de l'ambitieux édile. « Il sait que des élus LR sont
intéressés par Horizons, que l'on peut constituer, à terme, un pôle de centre
droit qui concurrence Renaissance. Donc il a tout intérêt à l'empêcher en
racontant qu'ils sont d'accord sur tout, mais je ne sais pas qui croira à cette
fable », poursuit la même source.
À LIRE AUSSIMais que pense Édouard Philippe ?
D'autres, à Horizons, estiment que le président s'est résolu à un changement
de ton, constatant que la tactique des petites phrases distillées dans la
presse ne portait pas ses fruits. « À chaque fois qu'il nous attaque,
c'est-à-dire une semaine sur deux, Philippe prend deux points dans les
sondages. Donc il s'est peut-être dit, après des mois et des mois de pilonnage,
qu'il fallait peut-être la jouer plus intelligemment », glisse un cadre
Horizons, qui se prend à rêver que l'on soit en train d'assister à un
« remake » du duel Chirac-Sarkozy.
« Chirac avait tout essayé, mais
l'ascension de Sarko était inéluctable. Or, on est à un peu moins de quatre ans
de l'échéance et, sur la stature de présidentiable d'Édouard, il n'y a déjà
plus de débat. Macron peut tout tenter, mais c'est inéluctable. »
Cela ressemble bien à « un
piège à couillon » que notre ex 1er ministre excuse cette grivoiserie pas méchante
mais qui se voit comme le nez au milieu de la figure !?
Car notre président n’a qu’une
spécialité il est très fort et vicieux en politique intérieure de notre pays
pour choisir ses ministres ou collaborateurs serviles il a déjà piégé
facilement cette pauvre Mme BORNE 2 fois qui s’est accrochée facilement à ses
basques car sachant pour elle que ce poste était son bâton de maréchal de fin
de carrière !?
Mais déjà en 2017 E.PHILIPPE
s’est déjà fait piéger par le président car il n’avait pas inventé le fil à couper
le beurre et n’avait pas fait d’étincelle et s’est fait jeté comme un klenex
usagé et quand le début Covid est arrivé en 2019 et démissionne en 2020 il a
tenu 3 ans avant le pire !?
Alors si les Français plébiscitaient
E.PHILIPPE pour remplacer ce président que beaucoup déteste ce n’est pas pour prendre
un de ses ex sbires serviles car en 2027 ils auront eu le choix d’ici là pour choisir mais le problème étant que justement
ils ne savent plus voter ni choisir leur dirigeants depuis + de 40 ans car
incurables naïfs pathologiques !?
Jdeclef 25/07/2023 14h40
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Cette censure moyenâgeuse du POINT nous manquait car la vérité n'est pas toléré par les modérateurs d'une imbécilité remarquable qui devraient changer de métier car nous sommes en 2023 pas en en 1023 car gommer la vérité est une faute mais ne pas respecter l'opinion des autres est repréhensible dans notre pays libre ou la liberté d'expression est inscrite dans notre constitution donc de règle
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