Gabriel
Attal : à Montpellier, les premiers pas d'un ministre pressé !?
Pour
son premier déplacement hors d’Île-de-France, à Montpellier, le nouveau
ministre de l’Éducation nationale est venu parler rénovation thermique et
harcèlement scolaire. À toute allure.
Ce sont des enfants, amenés tout exprès du centre aéré voisin, qui ont
souhaité, jeudi 27 juillet dans l'après-midi, la bienvenue au nouveau
ministre de l'Éducation nationale, venu visiter le chantier du futur groupe
scolaire Jacques-Chirac à Castelnau-le-Lez, une commune périurbaine de
23 000 habitants dans la première couronne de Montpellier.
C’est une école modèle que je viens voir. Vous avez beaucoup de chance !Gabriel Attal
Des enfants pas du tout intimidés par ce monsieur juvénile
et souriant, en chemise et cravate, mais sans veste, qui vient de descendre de
sa puissante berline avec gyrophare, précédée par deux motards. « C'est
une école modèle que je viens voir. Vous avez beaucoup de
chance ! » s'exclame le jeune ministre, comme s'il n'était pas
entouré d'une nuée d'élus, d'officiels et de journalistes. « Il y en a
beaucoup, des écoles comme ça ? » lui demande une fillette.
« Il y en a dans trop peu d'endroits. Mais il y en a de plus en
plus et, surtout, on va mettre de plus en plus de moyens pour qu'il y en
ait partout, voilà. » Et voilà, expliqué aux enfants, le message
essentiel que le successeur de Pap Ndiaye est venu délivrer pour sa deuxième
sortie depuis sa nomination, et sa première hors d'Île-de-France.
Les indiscrets – Ce qu'Attal a dû
lâcher pour obtenir la rue de GrenelleLa séquence 1, une
semaine plus tôt, dans une école dévastée par les émeutes, dans les Yvelines,
c'était « le respect de l'autorité ». La séquence 2, c'est
donc : « Il faut rénover les écoles et le gouvernement va y
aider. » Pour la séquence 3, glisse un de ses conseillers, ce sera mardi
prochain. Mais ni le lieu ni le thème n'ont encore été choisis.
« Alors là, vous êtes vraiment à énergie positive »
Pour l'heure, et pour deux heures trente, montre en main, le nouveau
ministre est à fond dans le thème du jour. Le maire LR de la commune, Frédéric
Lafforgue, lui fait les honneurs de ce groupe scolaire de nouvelle génération,
qui accueillera 250 élèves à la rentrée de septembre. Et attention,
on est ici « dans les plus hauts standards environnementaux », vante
l'élu, avec de la géothermie, des panneaux photovoltaïques et une cour
alternant espaces verts plantés d'espèces méditerranéennes et d'autres
recouverts d'une surface minérale perméable.
Harcèlement scolaire : le harceleur changera d'établissement
Après la visite, Gabriel Attal délivre deux messages bien calibrés, en
sept minutes chrono, à la grappe de journalistes qui l'attend dans la
cour. Une tirade sur la transition écologique, et « l'investissement
budgétaire massif inédit dans l'histoire de notre pays » annoncé par la
Première ministre Élisabeth Borne avec « 7 milliards d'euros de plus
pour la transition écologique », dont l'école aura sa part.
Harcèlement en milieu scolaire : « Ce qu'on fait
aujourd'hui ne fonctionne pas » Laquelle ? On le
saura « au moment du projet de loi de finances ». Et des annonces sur
la lutte contre le harcèlement scolaire, dont il fait « une priorité
absolue ». Dès cet été, promet-il, il « prendra un certain nombre de
textes réglementaires » pour, d'une part, changer un élève harceleur
d'établissement, au lieu de l'élève harcelé, et, d'autre part, pour
« prononcer des sanctions disciplinaires à l'encontre d'un élève
responsable de harcèlement, ou de cyberharcèlement, contre un élève d'un autre
établissement ».
« Valoriser le métier d'enseignant »
Puis le convoi fonce en direction d'un vieux collège, dans la commune
voisine du Crès, qui a fait l'objet d'une profonde rénovation, pour
11 millions d'euros, par le conseil départemental, aidé par des fonds
d'État. À toute allure, Gabriel Attal grimpe sur le toit pour admirer le
paysage, et les 1 000 m2 de panneaux solaires qui
alimentent le collège.
Le temps d'un bref aparté avec le principal et la rectrice. Et, avant de
remonter dans sa berline, il répond à une dernière question sur les chantiers
qui l'attendent à la rentrée scolaire : « Le gros chantier, c'est la
valorisation du métier d'enseignant. Il y a un enjeu de reconnaissance et
d'attractivité. C'est pour cela qu'il y a des revalorisations importantes qui
arriveront au mois de septembre. »
Macron, le reclus de la LanterneMais,
pour le nouveau ministre, la valorisation passe aussi par « la mobilité,
les perspectives, les rendez-vous de carrière, les libertés qui peuvent leur
être données pour innover, pour tester des choses dans leurs
établissements ». « C'est vraiment ma philosophie. » Gabriel
Attal a déjà réuni les recteurs et a adressé un message à l'ensemble des
syndicats, dont les premières réactions à l'annonce de sa nomination n'ont
pas été follement enthousiastes. Ses vacances, s'il en prend, seront brèves. Sa
première rentrée des classes, ce sera dès le 17 août, à La Réunion.
Laissons-le arriver ce petit
minet bon chic bon genre parlant bien car lui aussi très bavard spécialiste des
plateaux télé qui l’ont fait connaitre un peu comme un clone de son patron
notre président aussi jeune de même calibre mais a ambition dévorante de jeune
loup (qui rêve de bien plus haut en 2027 !?)
Mais qui s’est peut-être
fait piéger par son patron macronien car le poste de ministre de l’enseignement
est extrêmement difficile et en a usé plus d’un maintes fois dans cette Veme
république monarchique qui n’ont pas résisté longtemps dans ce ministère
compliqué de fonctionnaires et administrations filandreuses dures à diriger plutôt
à gauche PS voir PC ou pire adossé à des syndicats professionnels puissants et
aussi en n'oubliant pas ceux des parents d’élèves pas moins puissants qui ont
été créés plus tard mais une fumisterie car n’existant pas dans le passé de ma génération
qui n’aide pas mais a compliqué car voulant faire leurs lois ce qui est
improductif en gênant les enseignants dont c’est le métier!?
Le pire étant que notre éducation
nationale devient médiocre car trop politisée par ces dirigeants de tous bords
qui désignent ces ministres qui ne sont que des politiciens inféodés au pouvoir
en place pas des enseignants pourtant là pour apprendre à nos enfants entre la
petite enfance et déjà jusqu’en 6 eme pour entrer dans le secondaire et qui ne sont
pas à niveau pour simplement lire écrire sans faute compter correctement pour
continuer leur parcours scolaire dans le secondaire !?
D’ailleurs notre pays au
niveau mondial régresse au niveau de l’enseignement dans toutes les matières
avec même un baccalauréat qui se désagrège chaque année que l’on distribue
facilement pour calmer les parents de nos chères têtes blondes car la politique
politicienne prime avant tout quel que soit les gouvernements en place !?
Jdeclef 28/07/2023 14h58
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