Pourquoi Emmanuel Macron conforte Élisabeth Borne
à Matignon (sans surprise !?)
En maintenant sa Première ministre, le président
acte l’impossibilité d’élargir sa majorité et choisit le statu quo, au risque
de l’immobilisme.
RESULTAT SANS SURPRISE DE LA PART DE CE PRESIDENT CONFIRMANT SON
INUTILITE A GOUVERNER LA (petite France !)
on la disait « démonétisée », « cramée », sur un siège
éjectable depuis l'épisode calamiteux des retraites. Encore davantage « affaiblie »
depuis la subite crise des émeutes durant laquelle elle n'a pas existé. Et
pourtant, après des semaines d'hésitation, et à l'approche du terme de la
période des « cent jours » qu'il a lui-même décrétée, Emmanuel Macron
a décidé d'accorder un sursis à Élisabeth Borne. Au nom de la
« stabilité » et du « travail de fond », a justifié
l'Élysée, dans un communiqué laconique, lundi soir. Un remaniement à la marge
doit être annoncé d'ici la fin de la semaine.
Remaniement : Élisabeth Borne sauvée par les
émeutes ? « Le président achète du temps »,
décode un membre du premier cercle. « Il meurt d'envie de la changer, mais
il n'a pour l'instant aucune solution idéale, et son remplacement aurait pu
être interprété comme une sanction à l'égard de la cheffe du gouvernement.
Renverser Élisabeth Borne, c'était la mettre en accusation. » Autrement
dit : après avoir été choisie par défaut l'année dernière, la voilà
autorisée à poursuivre sa mission, faute de meilleur joueur sur le banc de
touche.
Une simple exécutante
À un profil jugé plus politique, comme Gérald
Darmanin ou Richard Ferrand, le chef de l'État a préféré au
contraire jouer la continuité et conforter une Première ministre
d'exécution, qui ne cultive aucune ambition. Dans une interview au Parisien
le 8 juillet, Élisabeth Borne s'est ainsi vantée d' « avoir
délivré ». « Elle est sans odeur, sans saveur », se lamente-t-on
au gouvernement. En lévitation et suspendue à l'arbitrage présidentiel depuis
des semaines, la Première ministre a fortement perdu en autorité sur ses
troupes. Le remaniement devrait lui redonner un peu d'oxygène.
« Le président a tiré une conclusion simple des vingt ans
écoulés : la fonction de Premier ministre est morte. C'est être hors sujet
que de penser qu'un maintien ou un changement de Premier ministre pèse sur le
cours d'une histoire qui n'est écrite que par le président Macron. Que Borne
parte ou reste, ça ne change rien dans la Ve République Macron.
Tout part et ramène au président », expose un conseiller du chef de
l'État. Emmanuel Macron veut continuer à exister, et à exister seul, de
préférence.
Un an d'Élisabeth Borne à Matignon : le chemin de croixAutre
critère jouant en faveur d'Élisabeth Borne : le calendrier. Le locataire
de l'Élysée n'a finalement aucun intérêt à changer de Premier ministre
maintenant, si tôt dans son second quinquennat, alors que se profile une
rentrée particulièrement dangereuse pour l'exécutif. « Pas de nouvel élan,
budget compliqué, économies importantes qui ne vont pas plaire aux Français,
pas de cap clair », liste-t-on dans un ministère important. Conscient des
obstacles à venir, « le président n'a pas voulu griller trop tôt la
cartouche d'un changement de Premier ministre », au risque de devoir à
nouveau en changer dans moins de six mois. Dans cette logique, autant
« user » Élisabeth Borne jusqu'au bout, qui se vit elle-même comme un
« fusible ».
Le retour des 49.3 à répétition fait par ailleurs craindre au camp
présidentiel le spectre du vote d'une motion de censure qui renverserait
le gouvernement. Les Républicains ont réitéré leurs menaces ces derniers jours.
Dans cette hypothèse, Emmanuel Macron pourrait alors dissoudre l'Assemblée.
Nouveau départ
Reste une question. Cette confirmation marque-t-elle un nouveau départ pour
le couple exécutif ? Depuis les retraites, les relations entre eux se sont
fortement dégradées. « Intellectuellement, ça ne colle pas. Il est un
artiste littéraire, elle est une ingénieure scientifique. Ce n'est pas son
truc, il ne peut pas la supporter, c'est presque physique », décrit un
proche du chef de l'État.
« On a un président en roue libre » : Macron
et Borne à couteaux tirésSi elle se targue d'avoir fait
voter 47 textes au gouvernement en un an en nouant des accords au cas
par cas, Élisabeth Borne va se heurter à la difficulté qu'elle s'est elle-même
imposée, celle d'avoir recours au 49.3 uniquement pour des textes budgétaires.
Or, sur l'épineux chantier de l'immigration, l'exécutif n'a à ce stade pas
trouvé de majorité.
Cela ne fait que confirmer
son inutilité de président qui ne sait pas agir pas choisir pas décider et pas
diriger le pays ni le protéger (ce qui correspond à ces Français incurables qui
l’on réélu le prenant pour ce qu’il n’est pas !?)
Car mauvais politicien
mauvais chef d’état et en plus bavard fat s’écoutant parler pour ne rien dire !?!
Le problème étant que le
pays va de plus en plus mal et que les Français ne veulent pas s’en rendre
compte préférant faire l’autruche en se mettant la tête dans le sable !?
Et ces Français qui restent
les « bien-pensant donneurs de de leçons hypocrites » préférant leur
politique du petit chacun pour soi égoïste et se fichant de la France notre
beau pays qui glisse dans une ornière qui se creuse pour devenir à terme un puit
sans fond depuis + de 40 ans et qui y arriverons avant qu’il ne soit trop tard !?
Car la clique de notre président
beau chic bon genre petit bourgeois parvenu se prenant pour un monarque sans
couronne eux s’en sortiront toujours car il ne sera pas le 1er d’autres
avant lui l’on fait aussi cette mauvaise politique car ils ont toujours eus des
citoyens stupides qui les élisent et réélisent à chaque élections présidentielles
(inutile de parler de partis politiques de tous bords inutiles ringards et
leurs leaders cela dure dans cette Veme république et avant et même après de
Gaulle usée devenue monarchique comme sous l’ancien régime ?!)
Car les citoyens n’ont aucun
amour propre comme nos dirigeants et gouvernements de tous bords qui se succèdent
depuis des décennies septennat ou quinquennat à qui ils donnent trop de pouvoir
qu’ils utilisent mal (sauf pour eux) il serait tant de dire la vérité plutôt que
bavasser en discours creux et appeler un chat un chat !?)
Jdeclef 18/07/2023 12h22LP
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