jeudi 27 juillet 2023

Il s’ennuie le pauvre alors il va se promener loin de la France et de son peuple qui ne l’aime pas et va bavarder sa spécialité de par le monde lointain aux antipodes de la métropole ou il n’aura pas à affronter des trublions divers et ira après se resourcer à Brégançon !?

 

Macron, le reclus de la Lanterne (qui ne brille que pour lui faiblement !)

Symbole de son isolement, le président passe son temps dans cette dépendance du château de Versailles, devenu son refuge. Enquête.

UN PAUVRE TYPE EN FAIT QUI PASSE DE BONNES VACANCES EXOTIQUES COMME CERTAINS FRANÇAIS FORTUNES SAUF QUE LÀ C’EST LES FRANÇAIS LAMBDA QUI LUI OFFRE ?!

Premiers jours de juillet, Versailles. La ville royale, paisible et préservée, échappe à la rage décomplexée des émeutiers. Alors que la France s'embrase, de Vaulx-en-Velin à Châteauroux en passant par Marseille, c'est un tout autre ballet qui trouble ici le repos des habitants. Au croisement des rues de l'Orangerie et du Maréchal-Joffre, les motos et les berlines de la flotte présidentielle filent à vive allure. Une, deux, peut-être trois fois… Habituellement, c'est le personnel de l'Élysée qui va et vient, chargé de parapheurs et de notes. Ce week-end de juillet, Emmanuel Macron, dans la tourmente, multiplie lui-même les allers-retours entre la Lanterne, la résidence présidentielle retirée dans le parc du château de Versailles, et son bureau à l'Élysée. Et dire que, sept jours plus tôt, Brigitte Macron pédalait tranquillement en tee-shirt dans les forêts environnantes…

Pendant quarante-huit heures, le pouvoir tremble. Le déferlement de violence dans les quartiers a fait voler en éclats le scénario des « Cent-Jours ». Cinq ans plus tôt, l'opération dite de « l'itinérance mémorielle » sur la Grande Guerre s'était déjà fracassée sur la crise des Gilets jaunes. Une fois de plus, les plans du président se trouvent contrariés. À l'abri des regards, calfeutré derrière les grands murs et le haut portail orné de têtes de cerf, le président cogite. Faut-il intervenir, et pour dire quoi ? Le pays se cabre. Qu'ils soient de droite ou de gauche, les Français réclament le retour de l'autorité à tous les étages. Le chef de l'État a bien inventé un concept, « l'ordre républicain », mais sans parvenir à lui donner corps. Pas son logiciel. Pris de court, le voilà réduit au statut de simple spectateur, impuissant, de cette déliquescence. « Les émeutes ont cassé sa dynamique. Il en a marre », décrit un habitué de l'Élysée. Résultat, trois semaines d'atermoiements et de tergiversations pour ne rien changer dans son dispositif politique, ou si peu, récompenser les bons élèves (Gabriel Attal, Aurore Bergé), les fidèles (Aurélien Rousseau, Thomas Cazenave) et les amis (Sabrina Agresti-Roubache), se livrer à un exercice d'autosatisfaction et de justification face caméra. La procrastination macronienne s'est muée en improvisation et en indécision permanentes. L'État est-il encore tenu ? s'interroge-t-on à voix basse.

Enclave. Résidence présidentielle située dans le domaine du château de Versailles, la Lanterne s’étend sur un parc de 4 hectares, avec court de tennis et piscine.

« Croc de boucher ». Long soupir au bout du fil. « Tu sais, là, on doit partir à Vilnius pour le sommet de l'Otan, ensuite le Premier ministre indien Modi vient à Paris, et puis Jill Biden… » C'est Brigitte Macron qui parle, elle énumère la liste de ses obligations du moment à un ami. La première dame n'est pas du genre à se lamenter, mais l'usure liée au rôle qu'elle occupe ne l'épargne pas non plus. Elle goûte peu les convenances, les courbettes et les portes qu'on ouvre sur son passage. Mais s'il n'y avait que les affres du protocole… L'agression de son petit-neveu, en mai, reste un traumatisme. Combien de fois s'est-elle angoissée pour son mari ? Elle sait que les gens veulent sa peau, se demande jusqu'où ira cette débauche de violence. La gifle infligée au président, en 2021, n'aura eu hélas aucune incidence sur l'incessante envie de son époux d'aller au contact, si possible dans l'adversité. « Pendant les retraites, Brigitte disait qu'elle avait peur qu'Emmanuel finisse sur un croc de boucher », souffle un proche. On pense aussitôt à cette mine grave du soir de la réélection, sur le Champ-de-Mars. La campagne a été rude, le score est étriqué face au Rassemblement national. Elle, le visage fermé, corsetée dans son costume bleu nuit. Pense-t-elle au pire ? Lui, comme ailleurs, fuyant, prononçant probablement le discours le plus court depuis qu'il est au pouvoir. « Le plus dur commence », lâche le jeune président réélu à un collaborateur. La famille, les soutiens sont pourtant là pour les acclamer. Mais le cœur n'y est pas. À la surprise générale, le couple présidentiel s'éclipse immédiatement. Direction la Lanterne, à Versailles.

C'est donc dans cette enclave protégée, ce pavillon de chasse entouré de verdure avec vue sur le château des rois de l'Ancien Régime que ce drôle de quinquennat a débuté. « Il part avec Brigitte à ce moment-là parce qu'il sait qu'il lui redemande cinq années supplémentaires », décode un ancien de l'Élysée. Cinq ans de trop ? Au cœur du premier cercle, l'attitude du président sème le trouble. « Il y a désormais un doute sur le fait que le bonhomme soit à la hauteur du job », se résigne un fidèle. Un chef de l'État réélu qu'on décrit déterminé à marquer l'Histoire du sceau de son action mais qui ne parvient pas à suivre un cap, un jeune leader dynamique à bout de souffle, comme asphyxié par l'exercice du pouvoir, par l'affirmation factice d'une toute-puissance qui s'amenuise de jour en jour et l'impossibilité de se représenter. Le reclus de la Lanterne, paralysé et assombri par le spleen, en deuil du personnage solaire et disruptif qu'il fut.

Havre. Le président sort de la Lanterne, où il s’est retiré avec son épouse le 23 avril, quelques jours après la promulgation de la réforme des retraites.

Intimité. L'attachement des Macron à cette demeure présidentielle, a priori anecdotique, recèle en vérité bien des mystères. Jusqu'en 2007, la Lanterne - où vinrent s'installer, en 1962, André Malraux après l'attentat de l'OAS visant son domicile mais aussi, dans les années 1950, un ambassadeur américain -, était attribuée aux Premiers ministres. Michel Rocard y avait fait bâtir une piscine et un terrain de tennis. Ayant repéré les lieux à plusieurs reprises à l'invitation d'Édouard Balladur, Nicolas Sarkozy se tourne vers son secrétaire général, Claude Guéant, dès son élection : « La Lanterne, ce sera pour moi, et pas pour le Premier ministre. » Dommage pour François Fillon, à qui revient alors la résidence plus lointaine de Souzy-la-Briche, dans l'Essonne, un corps de bâtiments bien plus impressionnant, où Élisabeth Borne séjourne occasionnellement.

Depuis, François Hollande a conservé la Lanterne dans l'escarcelle élyséenne, comme Emmanuel Macron, qui s'y était d'ailleurs rendu lorsqu'il était ministre de l'Économie. Pour Brigitte, qui visite les lieux avec son équipe dans la foulée de l'élection, le coup de cœur est immédiat. « Peut-être que ça peut être un havre de paix pour notre couple, dans une vie percutée », murmure-t-elle. Il faut dire qu'à l'Élysée, le président ne peut pas bouger une oreille sans que l'intégralité des huissiers et des gardes républicains ne se mettent au garde-à-vous. Une vie sous surveillance. « Les appartements privés ne sont pas gais, il y fait sombre. Tout président a envie de s'en échapper. La Lanterne est agréable, à taille humaine, comme une maison de campagne », confie au Point François Hollande. « Une villa aux proportions modestes », acquiesse un élu du coin. La Lanterne - qui tient son nom au nombre de ses fenêtres - permet surtout davantage d'intimité, l'espace étant suffisamment protégé de l'extérieur pour se passer de sécurité à l'intérieur. À l'étage, les chambres mansardées avec charpente apparente peuvent accueillir enfants et petits-enfants pour la nuit. La base aérienne de Vélizy-Villacoublay, qu'utilise le chef de l'État au gré de ses déplacements, se situe à deux pas. Le chant des oiseaux et un semblant de liberté, à moins de vingt minutes de Paris.

Il n'en fallait pas plus pour que les Macron y élisent domicile, du moins le temps des week-ends. Quand François Hollande chargeait son agenda le samedi et le dimanche, Emmanuel Macron veille, à l'inverse, à préserver ce temps pour lui et son épouse, hors événements contraints. Casanier, le couple aime les rituels. Honfleur à la Toussaint, le fort de Brégançon l'été. Mais c'est la Lanterne qu'ils préfèrent, excédés par les badauds qui zonent devant leur maison du Touquet, à l'affût du moindre geste, de la moindre photo, entraînant un déploiement de sécurité hors norme. Le président avait d'ailleurs choisi la Lanterne le temps de son isolement après avoir contracté le Covid, en décembre 2020. La première dame l'y avait rejoint. La mythologie élyséenne veut que la stratégie vaccinale contre le virus ait aussi été établie en ces lieux. Depuis sa réélection, le chef de l'État aspire de plus en plus à fuir la forteresse de l'Élysée, y compris en semaine, pour le calme de cette maison bourgeoise et champêtre. « Il y passe plus de temps parce qu'il sait qu'il va devoir la rendre à un moment donné… C'est leur îlot de stabilité, leur cocon. Il y va pour réfléchir, pour ne pas être dérangé », nous livre un conseiller de l'ombre. Brigitte Macron rédige là-bas son journal. Obsessionnel, le président épluche les notes de son cabinet, les tribunes dans la presse, les articles qui le concernent. Quand il est mécontent, des passages sont entourés, surlignés et renvoyés à son cabinet. « C'est quoi ça ? Pourquoi il écrit cela ? Appelle-le. »

Déconnecté. Une phase de repli sur lui-même, un besoin de se tenir éloigné du bruit de la ville ? Le signe d'un isolement croissant, d'une solitude du pouvoir ? Au contraire de ses prédécesseurs, le président a fait de la Lanterne sa bulle, l'antre où il se retrouve seul ou en tête-à-tête avec sa femme. Peu de réceptions, aucune mondanité, « ils se suffisent à eux-mêmes », fait-on savoir. Les enfants et petits-enfants sont invités pour le poulet rôti du dimanche, que Brigitte Macron est allée chercher à la Rôtisserie du Roy à Saint-Germain-en-Laye, la commune limitrophe. Un quotidien de banlieusards, presque monacal… La famille d'Emmanuel Macron - ses parents, son frère et sa sœur -, avec qui les relations sont distantes, n'y vont pas ou très peu. Qu'il semble lointain, le temps des joyeux réveillons organisés par François Hollande ou du mariage de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni où amis et people se pressaient en ces lieux privilégiés… Des scènes drôlement racontées par Émilie Lanez dans La Garçonnière de la République (Grasset). « Le problème de la solitude d'Emmanuel Macron ne tient pas simplement au lieu. Ce lieu vient juste combler un manque d'ancrage ou d'attaches, il est le signe d'un déracinement, de l'absence d'une vie d'avant, de l'absence d'entourage. Il n'a ni vie de parti ni vie amicale, n'a aucun cercle en dehors de sa femme et de la famille de sa femme », pointe-t-on en haut lieu. « Il est totalement déconnecté », se désespère un proche. Il y a bien ses « capteurs », avec qui il converse par messages, souvent tard le soir. Mais combien se sont plaints de n'avoir soudain plus de réponse dès que le propos se veut plus corrosif ? Le président n'aime pas qu'on le contrarie. « Il n'a pas d'estime irrésistible à l'égard de la plupart des gens », fait savoir l'un de ses alliés, amateur de litote.

Les Macron cloisonnent. Dans cet espace privé, les courtisans sont tenus à l'écart. Les collaborateurs qui ont pu accéder à l'intérieur de cet écrin secret se comptent sur les doigts d'une main. Il y a le secrétaire général Alexis Kohler, évidemment, dont les esprits taquins diront qu'il y a « sa chambre ». Quelques « mormons » - du nom de l'équipe historique autour du président -, bien sûr, qui soudain se murent dans le silence à la simple évocation de la Lanterne. L'ancien Premier ministre Édouard Philippe y a été reçu (mais pas Jean Castex ni Élisabeth Borne), une poignée de stratèges de la macronie triés sur le volet, guère plus, et souvent suite à un concours de circonstances. Pendant la campagne, des conseillers s'y sont ainsi retrouvés par hasard, pour le besoin de tourner une vidéo du candidat d'alors. Les Macron les ont ensuite invités dans l'un des petits salons, « à la bonne franquette », pour grignoter du saucisson et quelques cacahuètes, arrosés d'un verre de vin, et deviser sur l'Olympique de Marseille. « Sans chichis, totalement relax », se remémore l'un d'eux.

Photos volées. Dans la foulée de la réélection, Paris Match dévoile des photos volées des Macron en promenade dans le parc de Versailles. Ils y ont un accès direct par une petite porte au fond de leur jardin. Emmitouflés, lunettes de soleil et casquette de rigueur. L'image de couverture est barrée du titre « Seuls ». Le président et son épouse semblent marcher côte à côte, distants. Une paparazzade qui a ulcéré l'Élysée. « Rien ne va dans ces photos », soupire un proche de la première dame. Car les communicants du président et de son épouse s'efforcent de démystifier cette vie cachée, aux portes du château le plus visité au monde. Des moments simples d'« aération », travail et sport pour lui, balades à vélo et séries sur la royauté anglaise en version originale pour elle, soirées télé, films à deux.

Nicolas Sarkozy avait à son époque fait installer des écrans partout. L'actuel occupant aurait simplement changé la literie, apporté son piano, ses partitions, quelques photos et beaucoup de livres, empilés dans une bibliothèque minimaliste. Dans l'un des salons, une cheminée en marbre et des banquettes, motif fleurs opalines. Une vie de M. et Mme Tout-le-Monde dans un décor bourgeois, en somme, loin de l'image d'Épinal de gens de pouvoir qui se prendraient pour des monarques en majesté. « Il n'y a pas de fête, pas de maîtresse, personne ne vient… Tout le monde sait qu'il ne s'y passe rien ! » évacue un proche. Et après tout, le général de Gaulle résidait bien, en son temps, au Grand Trianon… « On vit dans une république monarchique mais on ne l'assume pas, nous rappelle Stéphane Bern. Les institutions conduisent le président à se comporter comme un monarque tandis que le peuple, pourtant révolutionnaire, attend du président qu'il se comporte comme un roi. » Une lecture qu'approuve l'historien Jean-Noël Jeanneney. « Cette mainmise sur la Lanterne peut être lue spatialement comme une dérive de la réforme du quinquennat, une accentuation de l'héritage monarchique de la Ve République. »

Confiné. Le 18 décembre 2020, Emmanuel Macron poste, depuis la Lanterne, une vidéo sur son compte YouTube, annonçant qu’il est positif au Covid.

Ménagerie. L'officier de sécurité de Brigitte, Karim, s'y rend à la demande du président pour l'entraîner à la boxe. Le court de tennis tombe en ruine. Les carreaux de la piscine se décollent, les époux se baignent peu. Un panier de basket a été disposé à l'extérieur pour les petits-enfants de Brigitte. Plus inattendu, le couple Macron a fait de cette demeure une vraie ménagerie… Il y a le labrador Nemo, bien sûr, que le président nettoie au robinet, mais aussi un mouton, Jim, des chèvres, Galathée et Désirée, des poules, Marianne et Terminator… Terminator, plumage noir et blanc, a résisté à tout depuis six ans : aux renards comme aux rats ! Un point commun avec le président ? Le lundi, Brigitte Macron raconte les histoires de la faune de la Lanterne à son cabinet, hilare. Un jour, il faut rattraper Nemo qui a fugué dans le parc, un autre, le mouton a piqué le panier du chien, quand les chèvres ne sont pas en train de grimper sur les véhicules stationnés dans la cour… Bucolique ! La première dame a même filmé son mari en train de donner le biberon à Jim quand il était encore agneau. La ferme de Marie-Antoinette n'est pas loin… « Ils trouvent plus de réconfort dans les bêtes que dans les hommes », s'essaye un intime, intrigué.

Au moins deux personnages jouent pourtant un rôle clé dans la tranquillité du couple à la Lanterne. Il y a d'abord Catherine Pégard, 68 ans, présidente depuis 2011 de l'établissement public du domaine de Versailles (et ex-rédactrice en chef du Point) et Jean-Jacques Brot, l'incontournable et atypique préfet des Yvelines. Ces deux interlocuteurs sont informés en temps réel, ou presque, de l'arrivée des Macron sur les lieux. Surnommée « la concierge de la Lanterne » par les mauvaises langues, l'ancienne journaliste met tout en œuvre pour assurer le bien-être des époux.

C'est elle aussi qui « veille comme le lait sur le feu » à ce que les événements que le président convoque au château se déroulent sans fausse note. La réception de Poutine, organisée à la hâte, fut particulièrement acrobatique. Et entre les réunions internationales et les sommets Choose France en présence de centaines de dirigeants d'entreprise, l'hôte n'a pas le droit à l'erreur. « Emmanuel Macron est sans conteste le président qui a le plus utilisé Versailles comme un outil diplomatique et politique de rayonnement de son pouvoir », livre-t-on au domaine. Il n'est pas rare non plus que les Macron sollicitent Catherine Pégard pour une visite privée du château. « Elle respecte leur intimité et ne cherche pas à régner sur quoi que ce soit : elle gère », vante un ami de Brigitte Macron. Un soin méticuleux qui lui vaut un statut à part : son mandat ayant expiré depuis deux ans, Catherine Pégard, frappée par la limite d'âge qui l'empêche de se représenter une quatrième fois, se voit malgré tout maintenue à son poste par le président. Le fait du prince ? « Les Macron ont un pacte avec Pégard. Elle leur garantit une entière liberté. Et, avec elle, il n'y a jamais de fuite sur la Lanterne », décrypte un collaborateur, qui s'attend à ce qu'elle conserve les rênes du Château jusqu'aux JO.

Règne déclinant. Un cas de figure qui éveille tous les fantasmes. Tout comme la relation singulière des Macron avec le préfet Jean-Jacques Brot - lui aussi censé partir bientôt à la retraite -, affublé du cruel sobriquet d'« intendant de la Lanterne » par quelques envieux. En poste depuis 2018, l'énarque de 67 ans, qui a rencontré le président par l'entremise de Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron, a la main sur la résidence secondaire du couple. « Il est le coffre-fort. Brot, c'est Bernardo dans Zorro. Il voit, il entend, mais il ne dit rien », dépeint un parlementaire. « La Lanterne est un objet de préoccupation qui suppose méthode, discrétion et efficacité », explique ce préfet affable, dont le nom a circulé plusieurs fois pour intégrer la direction du cabinet élyséen. Son point de vigilance numéro un reste la sécurité, facilitée depuis que l'ex-ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a, en 2019, placé la Lanterne sous l'autorité des gendarmes et non plus de la police.

Autour de ce « triangle d'or » gravite le patron du département, Pierre Bédier, membre des Républicains. Lui aussi est devenu un interlocuteur occasionnel du président, depuis que le député Karl Olive les a mis en relation. Fait rare, Macron s'est même déplacé dans le bureau du président du conseil général pour un entretien informel. Ainsi va la vie de ces personnages en cour, quitte à ostraciser le maire LR de Versailles, François de Mazières, mis à l'écart de ces conciliabules. L'édile, comme ses prédécesseurs, n'a d'ailleurs pas son mot à dire sur ce qui concerne le domaine du château, ni a fortiori sur la résidence de la Lanterne, se retrouvant dépossédé de près de la moitié de son territoire… Tous étant tenus à un devoir d'absolue discrétion.

Que pense ce président nostalgique de « la figure du roi » quand il longe le Grand Canal, construit pour Louis XIV ? Comment ne pas se laisser griser par la force des symboles ? Combien de fois a-t-il ruminé, dans ce décor monarchique et hors du temps, cette absence de majorité qui l'entrave ? A-t-il seulement un bilan rêvé, un but ultime à proposer aux Français pour 2027 ? L'image de ce chef de l'État bunkérisé en ses palais qui n'aurait foi qu'en lui-même renforce l'impression d'un long règne déclinant, au risque d'une rupture avec le pays. À la rentrée dernière, un macroniste du premier cercle a posé la question qui fâche au président. « Tu es sûr que tu voulais la gagner, cette présidentielle ? » Message resté sans réponse

Va-t-on arrêter chez ces journalistes ou chroniqueurs de tout poil de plaindre ce président fat petit bourgeois opportuniste élu et réélu par des Français perdus et se comportant comme un monarque de l’ancien régime qui préfère aller pérorer aux antipodes de la France ou dans des pays exotiques à l’international plutôt que d’affronter la grande partie des Français qui ne l’ont pas réélu et qui souffrent de leurs mauvais choix en allant voter pour des dirigeants issus de cette classe politique sclérosée de profiteurs qui s’accrochent à leurs avantages si lucratifs et leurs partis politiques ringards !?

Notre petite France que beaucoup aime comme moi mais qui a honte et qui est devenue pauvre intellectuellement ce qui a réduit son aura dans le monde instable à peu de chose car on ne l’écoute plus mais comme nos dirigeants grands donneurs de leçons hypocrites qu’ils veulent donner au reste du monde se croyant les meilleurs comme notre président qui en fait par ses grands voyages profite de vraies vacances en circuit touristique comme il le ferait s’il était organisé par un tour operateur voire le club méditerrané (lol) !?

Mais étant donné qu’il n’a aucun amour propre se trouvant au-dessus de la plèbe « des gens de peu » comme il les a qualifiés si élégamment au point que quand des manifestations hyper violentes de cette population d’en bas arrivent il ne les a pas vu venir l’ayant lui-même admis confirmant son incompétence pour gouverner ou protéger les Français ce peuple si indiscipliné qui déraille quelquefois violemment !?

C’est cela la vérité si les Français de tous bords ne le comprennent pas c’est plus que préoccupant car le chemin vers l’anarchie ou un pseudo démocrature pour museler toutes libertés déjà mal encadrées n’est pas loin car c’est la mode dans notre monde instable !?

Jdeclef 27/0/7/2023 11h04

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1 commentaire:

  1. Critiquer le président c'est proscrit et censuré par les modérateurs du Point et leur rédaction inféodée au pouvoir qui ne respecte pas la liberté d'expression avec leurs censures moyenâgeuses il peut faire pire que ce qu'il ne fait pas car sans idées et indécisions qu'il n'arrive pas prendre c'est presque mieux que de pousser encore plus vite la France vers le fond des laisser pour compte des pays de seconde zone.. !

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