Jeune
femme défigurée à Toulouse : « Un coup de sang qui a fini dans le
sang »
Balafrée
par un tesson de bouteille et rouée de coups par un groupe d’adolescents à
Toulouse, Anissa, 19 ans, est une nouvelle victime d’un contexte
d’ultraviolence.
Notre
gouvernement et nos dirigeants depuis des décennies croient que tout le monde
est « beau et gentil » en France alors que c’est le contraire avec
cette voyoucratie et délinquances diverses car eux sont enfermés dans leur tour
d’ivoire de bienpensant faisant de la mauvaise politique qui nuit au peuple
dont certains livrés à eux-mêmes veulent faire leurs lois !?
D’ailleurs
la racaille qui devait soi-disant être karcherisée par un de nos ex ministre de
l’interieur devenu président de notre république se porte bien !?
La ville est rose et les accents
chantants. En milieu d'après-midi, la place du Capitole, dans le centre-ville
de Toulouse, fourmille de touristes et de passants qui flânent sous le ciel
chargé de cette fin juillet. L'air est moite et les glaciers ont du succès. La
place est bordée de boutiques et de cafés qui ne désemplissent pas. Difficile
d'imaginer la scène qui s'est déroulée ici il y a quelques jours et le
déchaînement de violence inouïe qui a défiguré une jeune femme.
Alors qu'ils flânaient dans la nuit tiède, mercredi 19 juillet, en
rentrant de soirée aux alentours de 3 heures du matin, Anissa, Dorian et
deux de leurs amis, tous âgés de 19 ans, se sont fait sauvagement agresser
sur cette fameuse place par un groupe d'adolescents.
Les coups pleuvent. Dorian est à terre, frappé à
multiples reprises, il regarde son amie se faire tabasser sans pouvoir
intervenir. L'une des assaillantes, une jeune de 14 ans, brise une
bouteille et se rue sur Anissa qu'elle frappe avec le tesson tranchant. Anissa
est lacérée de toute part. « Il faut imaginer beaucoup de sang et des
lambeaux de peau », insiste l'avocate des deux victimes, Hélène Pronost.
Dans son cabinet installé à quelques encablures de la place du Capitole,
l'avocate souligne l'état encore très fragile des deux jeunes gens,
profondément affectés, aussi bien physiquement que psychologiquement. Anissa
« fait des cauchemars tout le temps, elle ne sort pas de chez elle »,
Dorian est très accablé et « il est impossible, à ce jour, d'évaluer
quelle sera l'ampleur de leur traumatisme ».
Anissa, inscrite dans une agence de mannequinat locale, était en pleine
phase de shooting pour son book, explique son avocate. « Il faut espérer
pour elle que ce ne sera pas disgracieux mais elle portera quand même les
stigmates de cette attaque pour le restant de sa vie », avance-t-elle.
« Chemin de croix »
Comme en écho à la statue du Christ entourée d'hortensias que l'on aperçoit
depuis sa fenêtre, l'avocate décrit « le chemin de croix » que
traversent les victimes d'agression. Revivre la scène encore et encore en se
soumettant à de multiples constats et auditions est une période douloureuse et
ses clients sont en plein dedans.
À la Brigade des mineurs de Paris, avec la psy qui œuvre
dans l'ombre
Ce qui explique pour partie leur refus de parler à la presse, précise-t-elle :
« Ils en sont encore à passer des IRM, c'est trop précipité. » Les
parents des deux jeunes gens ont missionné l'avocate pour qu'elle verrouille
l'accès à leurs enfants. Ni Anissa ni Dorian ne répondent aux messages
envoyés sur leurs profils Twitter ou Instagram, surtout depuis que la polémique
a enflammé la toile.
De fait, alors qu'elle venait tout juste d'être soignée en ambulatoire à
l'hôpital de Purpan, la jeune femme prend en photo ses cinquante points de
suture et ses innombrables lésions pour les publier sur son fil Twitter,
où la vue de son visage tuméfié ne manque pas de susciter les réactions.
« Violence sauvage et barbare »
Très vite, la question affleure : pourquoi ? Comment expliquer une
telle barbarie ? La Dépêche du Midi, qui révèle l'information le
21 juillet, fait état d'un « motif futile » à l'origine de
l'escalade : la tenue vestimentaire d'Anissa « n'était pas
correcte », selon l'un des agresseurs. C'est la thèse que relaie
également Dorian dans le texte qui accompagne la cagnotte en ligne qu'il a
lancée pour rendre « justice à Anissa », agressée « pour une
tenue dite “vulgaire” ».
Un motif qui n'est en revanche pas du tout corroboré par les conclusions de
la police, insiste une source proche de l'enquête. Aucun témoin n'a fait référence
à la tenue vestimentaire de la jeune femme. L'avocate des victimes abonde en ce
sens : « À ma connaissance, il s'agit de violence gratuite qui ne
peut être expliquée. Un coup de sang qui a fini dans le sang », résume
Hélène Pronost.
Mais la machine est lancée. Très vite, la question des origines des
agresseurs enflamme Twitter lorsqu'Anissa poste un message à ce
sujet : « Malheureusement, encore une fois, des Maghrébins, et
pourtant j'en suis aussi une, et ça me déchire le cœur de devoir dire que ce sont
des gens de ma communauté qui m'ont fait ça. » Elle se rétracte cependant
bien vite devant l'ampleur du tourbillon médiatique et politique qui s'ensuit.Un homme condamné à un an de prison ferme pour des appels à
l'émeute sur Snapchat
Émilion Esnault, adjoint au maire de Toulouse et chargé de la police
municipale, s'émeut sur Twitter : « Cette violence sauvage et barbare
est inacceptable ! » ; le maire de la ville, Jean-Luc Moudenc
(LR), apporte immédiatement son soutien aux victimes de ces « violences
inqualifiables », tout comme la députée LFI Danielle Simonnet qui dénonce
une « agression sexiste d'une violence inouïe », ou le premier
secrétaire du PS, Olivier Faure, qui partage le lien vers la cagnotte lancée
par Dorian. « Quelle que soit la cause, elle est terriblement disproportionnée
par rapport à la scène de violence qui a suivi », constate l'avocate des
victimes.
« Acharnement »
Sur la place du Capitole, au Grand Café Albert, dont la terrasse s'étend sur
la moitié de l'esplanade, les serveurs ont entendu parler de l'affaire. L'un
d'entre eux est un « copain de soirée » de Dorian, qui le décrit
comme un jeune homme sans histoires « pas du tout bagarreur ». Mais
personne n'était sur place au moment des faits. Tous les autres cafés étaient
aussi fermés à cette heure tardive. Mais tous s'étonnent de voir une telle
escalade de violence éclater devant la mairie où les caméras de
vidéosurveillance quadrillent la place.
C'est d'ailleurs grâce aux images de vidéosurveillance que la police
municipale a été alertée cette nuit-là. À l'arrivée des forces de l'ordre, le
calme est vite revenu et quatre agresseurs ont été interpellés, tous connus des
services de police : deux filles âgées de 14 et 16 ans et
deux garçons de 16 et 17 ans. Trois d'entre eux sont placés
sous surveillance judiciaire et celle qui a porté les coups de tesson est
placée en détention provisoire.
« J'étais ligoté » : Donnarumma raconte le
calvaire qu'il a subiEn cause, la gravité des faits, des
circonstances aggravantes de « réunion » et d'« utilisation
d'arme » mais aussi ses antécédents. Âgée d'à peine 14 ans, elle est
considérée comme trop dangereuse pour ne pas être incarcérée. Elle devra
répondre de ses actes le 17 août devant le tribunal pour enfants de
Toulouse.
« Comment des mineurs peuvent-ils être aussi
violents ? » s'insurge Hélène Pronost. « C'est ce geste
répétitif d'acharnement qui fait aussi que la violence de cette scène est
extrême », précise l'avocate, pour qui cette agression serait restée sous
silence si les auteurs n'étaient pas tous mineurs. Quelques semaines seulement
après les émeutes urbaines qui ont émaillé le pays où des jeunes, parfois très
jeunes, ont saccagé, pillé et détruit, « le contexte social a forcément
son importance », souligne-t-elle.
C’est bien le président qui
a dit l’ordre l’ordre et l’ordre ?!
Plutôt blablabla…
Il a oublié l’insécurité insécurité
et insécurité flagrante mais comme il n’aime pas s’occuper du régalien police
justice il a oublié celle -ci etc…
On se demande d’ailleurs à quoi
il veut ou peut s’occuper à part bavarder ?!
Et surtout les répressions
qui devraient être induites et sévères par cette même justice et son code pénal
inadapté avec ces castes de magistrats en mentaux rouge à col d’hermine d’une
autre époque qu’il faudrait vraiment reformer et dépoussiérer !?
Le bon gros ministre de la
justice à obtenu une rallonge budgétaire substantielle bon point pour la justice
mais déjà absorbée par la pénitentiaire gouffre sans fond car les prisons sa
coute et le nombre d’incarcération n’est pas à la hauteur car pas appliqué
totalement avec le retard accumulé cela ne suffit pas car il faut plus d’effectif
et une refonte drastique du code pénal en matière de sanction car tant que la voyoucratie
n’aura pas peur de la police de la justice et des sanctions sévères et surtout
appliquées ces drames exemples de l’insécurité quotidienne présente en France perdurera !?
Jdeclef 25/07/2023 13h15
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