mercredi 19 juillet 2023

Pauvre président FRANÇAIS hors sol dans un autre monde mais pas celui des Français lambda dont il a la charge !?

 

Macron au pays où il n’existe ni soucis ni chagrins !?

ÉDITO. Le contraste entre une France prise de convulsions et un gouvernement en quête de tranquillité est curieux. Qu’attend Emmanuel Macron ? Ou plutôt qu’espère-t-il ?

Incurable le président il est : comme dirait YODA dans Stars War mais hélas le monde n’est pas un film à grand spectacle et il est assis sur une bombe à retardement qui ne le touchera pas sauf le peuple Français qui s’est trompé en le réélisant !?

 

En maintenant Élisabeth Borne à Matignon et en faisant ce choix du « changement dans la continuité » pour le remaniement du gouvernement, Emmanuel Macron envoie un signal de procrastination. Ici, la Première ministre et le président de la République en Normandie, le 6 juin.

Publié le 19/07/2023 à 16h27

Est-ce la chaleur de l'été, ou l'annonce, minimaliste, par des confidences de l'entourage, du maintien d'Élisabeth Borne à Matignon ? Cette sensation émolliente, cette torpeur qui gagne les esprits malgré la promesse d'« ajustements » au gouvernement…

On pense à Oblomov, ce sublime roman d'Ivan Gontcharov sur l'apathie et le renoncement. En particulier à ce passage : « Une journée passée, Dieu soit loué ! disaient ceux d'Oblomovka en se mettant au lit, soufflant et faisant le signe de la croix. On l'a vécue sans malheur, Dieu nous en donne autant demain ! Dieu soit loué ! Dieu soit loué ! »

Procrastination. Pour autant, méfions-nous de la soif de sang qui caractérise la politique française, comme si une tête qui roule suffisait à régler les problèmes. D'autant qu'Élisabeth Borne vaut beaucoup mieux que ce qu'en disent certains. Il n'empêche, ce choix du « changement dans la continuité », parce qu'il suit la théâtrale mise en scène des « cent jours », est plutôt un signal de procrastination. L'hyperactif de l'Élysée aurait choisi d'attendre des temps meilleurs ?

Il faut dire que la réalité est têtue : Emmanuel Macron ne dispose toujours pas de vraie majorité et a manifestement du mal à l'élargir significativement, notamment du côté le plus logique, celui des Républicains, mais aussi auprès d'une fraction de la gauche non Nupes. Il eût évidemment fallu faire tout cela juste après les législatives, mais ce n'est pas impossible, à condition que le monarque-président soit prêt à partager un peu de son pouvoir… Qu'attend Macron ? Ou qu'espère-t-il ? Souhaitons en tout cas qu'il ne soit pas atteint par le mal qui ronge Oblomov : « Il se sent attiré vers le pays où l'on ne fait que se promener ; où il n'existe ni soucis ni chagrins. »

Douleur et chaos. Notons que le bilan de l'année écoulée depuis le début de cette législature a de quoi plomber le moral. La réforme des retraites est passée dans la douleur et le chaos, alors que tous ceux qui voulaient bien regarder attentivement les chiffres la savaient insuffisante. Le Conseil d'orientation des retraites - qui s'est bien moqué de nous avec ses prévisions enchanteresses - le reconnaît désormais lui-même, mais cela ne changera rien, on n'y reviendra pas. « Une journée passée », dirait Gontcharov…

On ne saurait pour autant dire que rien n'a été fait depuis un an. La réforme de l'assurance-chômage, par exemple, a, elle, été mise en œuvre, et cela compte. Il y a aussi ce plan France 2030, censé ouvrir les chemins de l'avenir. Sauf que l'on n'investira sur le futur qu'une somme presque deux fois moins importante que celle brûlée dans le « quoi qu'il en coûte » énergétique. L'apaisement à crédit. « Dieu nous en donne autant demain », écrirait Gontcharov…

Que l'on aimerait être étonné. On aurait pu penser, au lendemain des émeutes, que se mitonnerait rapidement un plan du sursaut, notamment pour l'école et, en général, l'autorité de l'État. On s'était même imaginé que c'était aussi l'occasion de revenir à cette ambition exprimée par Macron en 2017 - beaucoup moins après : lutter contre les rentes et les plafonds de verre, les deux faces de notre modèle social, machine à dettes et à castes. Le big bang - à moins d'une surprise - ne semble pas pour demain.

Curieux contraste, entre un pays pris de convulsions rapprochées et, du côté gouvernemental, cette apparente quête de tranquillité. Gontcharov, encore : « De temps à autre, il se prenait à croire à une vie éternellement sans nuages ; il entrevoyait en rêve une Oblomovka peuplée de bonnes figures amicales et insouciantes, le repos sur la terrasse, l'indolence dans la joie du bonheur parfait. »

Certes, avec Macron, on ne sait jamais, il est rarement là où on l'attend. Que l'on aimerait être étonné… Bonnes vacances !

Nous sommes très mal partis avec un tel président qui croit que nous sommes dans un pays ou tous les Français devenus si différents depuis + de 60 ans  sont les meilleurs beaux et gentils et que le monde international si instable est redevenu dangereux la guerre en Ukraine en est exemple qui perdure et semble repartir du côté Russe après nos guerres dans notre ex empire colonial que certains ont connus comme moi âgés ou faites et qui subissent indirectement les flux migratoires changeant indirectement notre société française !?

Ce Monsieur notre président que nous avons élu et réélu devrait se réveiller (comme ses prédécesseurs qui nous ont tiré vers le fond d’un trou qui devient un gouffre et cesse SVP de s’écouter parler en bavardant pour ne rien dire d’utile et donc se mette vraiment au travail en déjà nous protégeant mieux ce qu’il ne fait pas !?)

Car cela fait + 40 ans que çà dure depuis l’après Mitterrand et la France se dégrade ainsi que la vie quotidienne des Français qui perd en insécurité est en augmentation exponentielle !?

JDeclef 19/07/2023 18h43

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